Globalement, le niveau des cotes obtenues par les étudiants belges est le plus faible par rapport à l’ensemble des étudiants interrogés.
Le niveau de cotes le plus élevé est obtenu par les étudiants roumains.
C’est en Roumanie que l’on constate la plus grande dispersion des cotes et en Belgique la plus grande concentration des cotes ( 9/10 des étudiants répartis sur 2 cotes « passable » et « assez bien »)
Globalement les études sont perçues partout comme difficiles, mais elles le sont plus au Portugal qu’en Belgique, en France et en Roumanie
Les étudiants roumains sont les plus pessimistes quant à leur probabilité de réussite en première session et les portugais les plus optimistes
Le temps moyen consacré aux études est assez homogène d’un pays à l’autre, toutefois on consacre peut-être en moyenne un peu moins de temps à l’étude en France et un peu plus en Roumanie.
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UCL, |
UCv, |
IST, |
HEI, |
Temps d’étude |
= |
+ |
= |
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Cote obtenue |
- |
++ |
+ |
= |
Niveau de difficulté |
+ |
= |
++ |
+ |
Prévision de réussite |
+ |
- |
++ |
= |
L’étudiant roumain moyen semble le plus pessimiste quant à ses potentialités de réussite alors qu’il a obtenu les meilleures cotes comparativement aux étudiants des autres pays. Bien qu’il ne soit pas celui qui trouve ses études les plus difficiles, il travaille cependant le plus. L’étudiant roumain est probablement le plus exigeant par rapport à lui-même et il s’investit probablement plus dans ses études que les étudiants des autres pays concernés par l’enquête. L’étudiant portugais moyen semble le plus raisonnablement optimiste quant à ses potentialités de réussite. En effet, alors qu’il trouve ses études les plus difficiles, il ne consacre cependant pas plus de temps à l’étude que la moyenne des étudiants des différents pays concernés et ses cotes obtenues dans le passé sont d’un bon niveau par rapport à la moyenne. Peut-être éprouve-t-il plus rapidement un sentiment de difficulté que les autres étudiants ? Les interviews qualitatives prévues suite à la phase d’évaluation, nous permettront d’approfondir cette perception des études. L’étudiant belge moyen est très optimiste quant à ses potentialités de réussite. Alors qu’il trouve ses études difficiles, que ses cotes obtenues dans le passé sont les plus basses par rapport à la moyenne, le temps qu’il consacre à étudier correspond à la moyenne. Les interviews individuelles futures, nous permettront également de déterminer la part de résignation ou d’insouciance qui ressort de cette attitude vis-à-vis des études. L’étudiant français moyen est le plus réaliste quant à ses potentialités de réussite. Il prévoit un taux moyen de réussite et par ailleurs ses cotes obtenues dans le passé correspondent également à la moyenne. Mais bien qu’il trouve ses études difficiles, il est celui qui étudie proportionnellement le moins. |