papier semi-logarithmique
Papier dont les graduations dans une direction sont linéaires, et celles dans la direction perpendiculaire sont selon une échelle logarithmique.
Il existe aussi du papier log-log, sur lequel les graduations sont selon une échelle logarithmique dans les deux directions.
par unité de
Voir "unité"
parabole
Une parabole est une figure géométrique de la famille des coniques dont tous les points sont à égale distance d'un point appelé foyer et d'une droite appelée génératrice.
En prenant un axe Y parallèle à l'axe de symétrie de la parabole, son équation est y = a . x2 + b . x + c
L'intersection de la parabole avec son axe de symétrie, qui est un extremum, est appelé sommet.
Le paramètre a (coefficient de x2) est appelé courbure de la parabole.
Le paramètre b (coefficient de x) est la pente de la courbe à l'origine (pente lorsque l'abscisse vaut 0).
Le paramètre c (terme constant) est son ordonnée à l'origine (ordonnée lorsque l'abscisse vaut 0).
parallèle
géométrie
Deux droites sont parallèles si elles ne croisent jamais.
électricité
Des éléments (résistances, condensateurs, selfs) sont dits "en parallèle" s'ils sont reliées d'un côté par un fil conducteur et de l'autre côté par un autre fil conducteur.
Synonyme : en dérivation.
La différence de potentiel est la même aux bornes de chacun des éléments :
U1 = U2 = U3 = ...
Le courant et la charge se divisent :
Itot = I1 + I2 + I3 + ...
Qtot = Q1 + Q2 + Q3 + ...
Deux générateurs sont dits en parallèle si leurs bornes positives sont reliées par un fil conducteur et si leurs bornes négatives sont reliées par un autre fil conducteur.
hydrodynamique
Des canalisations sont en parallèle si elles sont toutes reliées à une même canalisation d'un côté, et toutes reliées à une autre canalisation commune de l'autre côté. Dans ce cas, la perte de pression est la même dans chacune de ces canalisations Δp1 = Δp2 = Δp3 = ..., le débit D = ∑Di, et la résistance hydraulique peut être calculée par 1/R = ∑1/Ri
paramagnétique
Voir "substance dia/para/ferromagnétique"
paramètre
Voir "équation générale"
particule
Une particule, en langage courant ou en physique classique, est un corpuscule, une entité de petite taille.
Depuis l'avénement de la physique quantique, une particule désigne une entité physique pouvant être décrite tantôt comme un corpuscule, tantôt comme une onde. Certaines sont élémentaires, d'autres sont composées de plusieurs particules élémentaires.
particule α
Une particule α, ou rayon α, ou plus simplement un α, est un noyau d'hélium. Elle est constituée de 2 protons et 2 neutrons. Elle porte donc une charge positive de 2 . 1,6 10-19 Coulomb.
particule β+/-
Voir "β+/-"
particule chargée
Voir "chargé"
particule élémentaire
Une particule élémentaire est une particule qu'on ne peut pas subdiviser en constituants.
La matière formant notre univers est un assemblage de certains types de particules élémentaires (les électrons, les quarks up et down).
D'autres apparaissent et disparaissent lors de certaines réactions ou désintégrations (d'autres quarks, mais aussi les muons, les taus et 3 sortes de neutrinos ainsi que les particules d'antimatière associées à chacune de ces particules célémentaires itées précédemment).
Un tout autre type de particules élémentaires, les particules messagères, sont échangées entre particules, donnant lieu à une interaction, une force d'attraction ou de répulsion. Il s'agit des photons, des W+ et W-, du Z0 et des gluons. Les bosons de Higgs, eux, donne la masse aux particules.
pas (d'un réseau)
Voir "réseau"
pascal
Voir "pression"
pendule simple
Un pendule simple se compose d'un fil auquel est suspendu un objet de très petite taille. La masse du fil doit être négligeable par rapport à celle de l'objet.
pendule de torsion
Un pendule de torsion est constitué d'un fil fixé à son extrémité supérieure. A l'autre extrémité est suspendue une barre. Si on la déplace de sa position d'équilibre, en donnant au fil une torsion, c.à.d. en appliquant un moment de force sur ce fil, ce dernier, en retour, va exercer un moment de force opposé sur la barre qui va la ramener vers sa position d'équilibre, position qu'elle va dépasser, provoquant une torsion dans l'autre sens.
pente
La pente d'une droite y = f(x) = a . x + b, encore appelée coefficient angulaire ou coefficient directeur, est le rapport entre l'accroissement que subit y lors d'un accroissement de x et cet accroissement de x : Δy/Δx , c.à.d (y2 - y1) / (x2 - x1).
Dans l'équation de la droite, elle est égale au coefficient multiplicatif de x, a.
Pente à l'origine : pente lorsque l'abscisse vaut 0.
périmètre
La périmètre d'une figure géométrique plane est la longueur de son contour.
période
La période, notée t a deux significations :
- Temps que met un phénomène périodique pour effectuer un cycle
- La période d'un corps radioactif est le temps nécessaire pour que la moitié des atomes soient désintégrés (encore appelé demi-vie).
unité : (SI) la seconde (s)
période de battement
La période de battement (Tb) est la durée entre deux amplitudes maximales consécutives dans un phénomène de battement.
unité : (SI) la seconde (s)
période de révolution
La période de révolution, ou période orbitale, T est le temps mis par une planète ou un satellite pour faire un tour du corps céleste autour duquel il tourne, ou par tout corps tournant autour d'un autre ou autour d'un point de l'espace.
La révolution est, ici, un parcours complet de l'orbite, un tour complet.
unité : (SI) la seconde (s)
période propre
La période propre T d'un système oscillant est sa période lorsqu'il est laissé à lui-même, sans excitation extérieure.
unité : (SI) la seconde (s)
période radioactive
Voir "demi-vie"
périodique
adj. : qui se reproduit identique à lui-même pendant des intervalles de temps successifs égaux (= période T).
perméabilité magnétique
La valeur du champ magnétique dépend du milieu dans lequel il est produit. Ce milieu est caractérisé par la perméabilité magnétique μ.
La perméabilité magnétique du vide μ0 vaut 4 . π . 10-7 en SI
unité : (SI) le henry/mètre (H/m). Dans la pratique, on dira "unité SI".
La perméabilité relative d'un milieu est le rapport de la perméabilité de ce milieu à celle du vide :
μr = μ / μ0
unité : sans
permittivité
La permittivité, notée ε, est une propriété électrique d'un milieu.
Elle intervient dans le calcul de la force électrique de Coulomb, le champ électrique, le potentiel, la capacité...
unité : (SI) le farad/mètre (F/m)
La permittivité du vide est ε0 = 8,84 . 10-12 farad/mètre.
La constante diélectrique εr ou χ0 est le rapport entre la permittivité d'un milieu et celle du vide : εr = ε / ε0
Elle est aussi appelée permittivité relative, ou encore pouvoir inducteur spécifique.
unité : sans
perte de charge
peser
Pet scan
Voir "tomographie par émission de &beta+"
petit axe
Voir "ellipse"
phase
La phase (φ ou φ) d'une fonction sinus (ou cosinus) est l'argument (l'angle) de cette fonction.
Le déphasage ou différence de phases (Δφ) entre deux fonctions sinus (ou cosinus) est la différence entre les deux phases de ces deux fonctions.
La constante de phase (φ0 ou ε ou même φ) d'une fonction sinus (ou cosinus) dépendant du temps est la valeur de la phase quand t = 0.
Deux fonctions sinus (ou cosinus) sont en phase si la différence de phases est nulle.
Deux fonctions sinus (ou cosinus) sont en opposition de phase si la différence de phase vaut π.
Deux fonctions sinus (ou cosinus) sont en quadrature de phase si la différence de phase vaut π/2.
Lorsque cette phase dépend linéairement du temps, on dira que l'une est en avance sur l'autre si, à un instant donné, sa phase a une valeur plus grande que celle de l'autre fonction, valeur que cette autre phase atteindra un peu plus tard.
De même, on dira que l'une est en retard sur l'autre si, à un instant donné, sa phase a une valeur plus petite que celle de l'autre fonction, valeur que cette autre phase avait un peu plus tôt.
phénomène périodique
Un phénomène périodique est un phénomène qui se reproduit identique à lui-même pendant des intervalles de temps successifs égaux (appelés cycles).
phosphorescence
La phosphorescence est la désexcitation d'un atome excité (électron dans un état excité, qui retourne vers un état plus lié), après un temps Δt > 10-5 s après l'excitation, avec émission d'un photon ou d'une cascade de photons.
photocathode
La photocathode est une plaque, dans un système de détection de la lumière, sur laquelle a lieu l'effet photoélectrique, convertissant la lumière en électrons.
Voir électrode.
photoélectron
Un photoélectron est un électron émis par effet photoélectrique.
photon
Un photon est un quantum (ou paquet) d'énergie du rayonnement électromagnétique.
C'est une manifestation d'énergie localisée dans un très petit volume. = corpuscule
Photon γ : voir "particule γ".
Photon X : voir "rayon X".
photo-pile
Voir "générateur"
pile
Voir "générateur"
pixel
Un pixel (de l'anglais "picture element") est, pour une image, un élément spatial d'information.
plan d'incidence
Le plan d'incidence, en optique géométrique, est le plan qui contient le rayon lumineux incident et la normale à la surface de séparation entre le milieu où se trouve ce rayon et le milieu qu'il rencontre.
plan de polarisation
Le plan de polarisation de la lumière est le plan formé par sa direction de propagation et la direction du vecteur champ électrique (= direction de polarisation)
plan focale image
Le plan focal image d'un dioptre sphérique est le plan mené perpendiculairement à l'axe principal et passant par le foyer image.
plan focale objet :
Le plan focal objet d'un dioptre sphérique est le plan mené perpendiculairement à l'axe principal et passant par le foyer objet.
plans principaux
Voir "dioptre"
plaques (d'un condensateur)
Voir "condensateur"
poids
Le poids ou force de pesanteur est la force d'attraction qu'une planète exerce sur un corps se trouvant près de la surface de celle-ci.
Elle vaut P = m . g, g étant l'accélération de la pesanteur de cette planète, et m la masse de ce corps.
Au voisinage de la Terre, elle est égale à la force de gravitation de la Terre,
c.à.d que P = m . g = G . m . MT / d2
avec MT la masse de la Terre et d la distance entre le centre de gravité de la Terre et celui du corps.
A la surface de la Terre, la force de pesanteur résulte non seulement de l'attraction gravitationnelle FG de la Terre mais aussi de la force centrifuge d'inertie Fc (force fictive) due à la rotation de la Terre (nulle au pôle et maximum à l'équateur). Cependant, cette dernière composante est faible. Par exemple, à l'équateur, l'accélération due à l'attraction terrestre (FG / m) vaut 981,441 cm/s2 et la composante centrifuge(orientée en sens opposé) Fc / m vaut 3,392 cm/s2.
- unité :
- unité d'une force
- unité pratique : le kilogramme-poids (kgp ou kgf ou kg), qui est la même chose que le kilogramme-force = le poids sur Terre d'une masse de 1 kg : kgf = 1 . 9,81 = 9,81 N
ou le gramme-poids ou gramme-force (gp ou gf ou g) = le poids sur Terre d'une masse de 1 g : 1 gf = 1 . 981 = 981 dyn
poids apparent
Le poids apparent est la valeur qu'indique une balance dans des circonstances telles qu'on ne mesure pas uniquement le poids.
Exemple : une balance à laquelle on suspend un objet plongé dans un liquide ; en raison du principe d'Archimède, ce poids sera égale au poids de l'objet (son vrai poids) moins la poussée d'Archimède.
Ou lorsqu'on pèse un objet dans un ascenseur en mouvement accéléré, la valeur indiquée par la balance n'est pas celle du poids.
Il en va aussi de même lorsqu'on pèse l'objet dans une fusée à une distance de la Terre telle que la force d'attraction de celle-ci ne domine plus au point qu'on puisse négliger la force d'attraction par d'autres corps célestes.
- unité :
- unité d'une force
- unité pratique : le kilogramme-poids
(kgp ou kgf ou kg), qui est la même chose que le kilogramme-force = le poids d'une masse de 1 kg : kgf = 1 . 9,81 = 9,81 N
ou le gramme-poids ou gramme-force (gp ou gf ou g) = le poids d'une masse de 1 g : 1 gf = 1 . 981 = 981 dyn
poids réel
Le poids réel est le vrai poids d'un objet, par opposition avec le poids apparent, où l'on mesure le poids auquel vient s'ajouter une autre force.
- unité :
- unité d'une force
- unité pratique : le kilogramme-poids
(kgp ou kgf ou kg), qui est la même chose que le kilogramme-force = le poids d'une masse de 1 kg : kgf = 1 . 9,81 = 9,81 N
ou le gramme-poids ou gramme-force (gp ou gf ou g) = le poids d'une masse de 1 g : 1 gf = 1 . 981 = 981 dyn
poids volumique
Le poids volumique est le poids par unité de volume.
- unité :
- SI : N/m3
- usuelle : kg/m3 (ici sous-entendu kg-p)
points conjugués
En optique géométrique, deux points conjugués sont deux points dont l'un est l'image de l'autre (intersection de tous les rayons lumineux provenant du point objet ou de leurs prolongements).
point critique
Le point critique est le point dans le diagramme P(T) correspondant à la température critique.
Au-delà, les états liquides et gazeux ne peuvent plus être distingués.
point d'application
Point d'application d'une force : le point d'application d'une force s'exerçant sur un objet est
- le point lui-même lorsqu'on considère des objets qui sont des masses ponctuelles,
- le point de l'objet où s'applique la force si cette force est une force de contact agissant sur un point de l'objet,
- le point où s'applique la résultante des forces d'un certain type s'exerçant sur les différentes parties du corps lorsqu'il s'agit d'un corps réel, étendu, et de forces s'exerçant en plusieurs points de ce corps.
Exemple : les forces de pesanteur sur les différents points du corps ou les forces de frottement ou les forces d'appui (force normale) d'un support sur les différents points de la surface de contact avec le support.
De façon générale, le point d'application d'un vecteur est l'origine de ce vecteur.
Point d'application d'un vecteur : voir vecteur
point d'ébullition
Le point d'ébullition est le point dans le diagramme P(T) correspondant à la température d'ébullition pour une pression donnée.
point de Curie
Voir "substance dia/para/ferromagnétique"
point de fusion
Point dans le diagramme P(T) correspondant à la température de fusion pour une pression donnée.
C'est le même que le point de solidification.
point de rosée
Le point de rosée est la température à laquelle la vapeur d'eau se condense.
Cette température dépendant de la pression, il s'agit plus d'un point dans le diagramme P(T).
point de solidification
Voir "point de fusion"
point d'inflexion
Un point d'inflexion d'une fonction y = f(x) est un point où sa concavité change de signe. La dérivée seconde à cet endroit est nulle. La droite tangente à la courbe en ce point coupe la courbe (seul cas).
point matériel
Voir "objet ponctuel"
points nodaux
Les points nodaux d'un système dioptrique centré sont deux points de l'axe optique qui possèdent la propriété suivante : un rayon incident passant par un point nodal émerge parallèllement à lui-même en passant par l'autre point nodal.
point triple
Le point triple est le point dans le diagramme P(T) correspondant aux conditions de pression et de température où peuvent coexister en équilibre les 3 états de la matière, gaz, liquide et solide. C'est un point commun aux courbes de fusion, de vaporisation et de sublimation.
poise
Voir "coefficient de viscosité"
poiseuille
Voir "coefficient de viscosité"
polaroid
Marque d'une feuille synthétique constituant un polariseur.
polarisation
Voir "pôle"
polarisée
La lumière polarisée est de la lumière dont toutes les ondes lumineuses qui arrivent en un point ont le même plan de polarisation.
On appelle de la lumière "lumière naturelle" si elle n'est pas polarisée (plans de polarisation quelconques).
On appelle de la lumière "lumière partiellement polarisée" si elle est un mélange de lumière polarisée et de lumière naturelle.
On appelle de la lumière "lumière polarisée linéairement" si le plan de polarisation garde toujours la même orientation.
On appelle de la lumière "lumière polarisée circulairement" si le plan de polarisation tourne d'un mouvement uniforme autour de la direction de propagation.
On généralise le concept à toutes les ondes électromagnétiques.
polariseur
Un polariseur est un filtre polarisant, c.à.d. après lequel la lumière est polarisée.
pôle
La notion générale de pôle est liée à l'existance de 2 côtés distincts : pôle positif / pôle négatif en électricité, pôle nord / pôle sud en magnétisme.
Elle est liée à la notion de polarisation, qui désigne l'existence de deux pôles ou d'un sens, d'une orientation (voir polarisation de la lumière).
Se polariser : se modifier de façon à ce qu'apparaissent 2 pôles ou un sens, une orientation.
Polarité : la polarité d'un pôle est son "signe" : positif ou négatif, nord ou sud... La polarité peut aussi désigner, de façon générale, un sens, une orientation (par exemple polarité d'un condensateur, d'un générateur), ou simplement le fait d'avoir une orientation.
pôle Nord - pôle Sud
(magnétisme)
- pôle Nord géographique : intersection de l'axe de rotation de la Terre avec sa surface, du côté froid pour les européens (vient d'origine germanique ou viking norht = opposé au sud, qui lui vient de l'anglo-saxon suth = côté chaud)
- pôle Nord magnétique terrestre : endroit où le champ magnétique pointe vers le bas. Cet endroit varie dans le temps et se trouve dans les environs du pôle nord géographique (d'où son nom). Toutes les aiguilles des boussoles sont dirigées vers ce point. Mais il s'agit du pôle sud de l'aimant que constitue la Terre.
- pôle Nord d'un aimant (ou d'une spire ou d'un solénoïde) : en rapport avec la définition précédente : côté d'un aimant (si mobile) qui pointe vers le pôle nord magnétique terrestre. C'est le pôle par lequel sortent les lignes de champ magnétique.
Pour les aimants, les pôles de mêmes signes se repoussent et les pôles de signes opposés s'attirent.
pôle positif / négatif
(électricité)
Pôle positif :
- Côté d'un conducteur où le potentiel est le plus élevé.
- Borne d'une résistance où le potentiel est le plus élevé.
- Côté d'un conducteur isolé où il y a une accumulation de charges positives.
- dipôle électrique
- Borne d'un générateur où la force électromotrice est la plus élevée.
- Borne d'une self où la force contre-électromotrice est la plus élevée.
Pôle négatif :
- Côté d'un conducteur où le potentiel est le plus bas.
- Borne d'une résistance où le potentiel est le plus basse.
- Côté d'un conducteur isolé où il y a une accumulation de charges négatives.
- dipôle électrique
- Borne d'un générateur où la force électromotrice est la plus basse.
- Borne d'une self où la force contre-électromotrice est la plus basse.
pont de Wheatstone
Le pont de Wheatstone est un montage électrique constitué de 4 résistances disposées en carré, deux coins opposés du carré étant reliés aux deux bornes d'un générateur, et les deux autres étant reliés entre eux au travers d'un galvanomètre.
Variante : le pont à fil, où deux des résistances qui se suivent sont remplacées par un fil conducteur de section uniforme, sur lequel le point mileux des deux résistances (à partir duquel on va vers le galvanomètre) peut être déplacé (curseur).
Charles Wheatstone est un physicien anglais (1802 - 1875).
portée d'une force
Le portée d'une force, pour une force à distance, est la distance maximum à laquelle elle agit (définition approximative).
Elle est infinie pour la force électrique et pour la force de gravitation, très courte (10-15 mètre) pour la force nucléaire.
portée (cinématique)
La portée, pour le mouvement d'un projectile, est la distance parcourue horizontalement jusqu'à son point de chute.
position angulaire
La position angulaire, ou vecteur position angulaire est un vecteur dont
- l'origine est l'origine du vecteur position,
- la norme est l'angle que fait le vecteur position avec un axe de référence,
- la direction est perpendiculaire au plan déterminé par l'axe de référence et le vecteur position, et
- le sens est donné par le sens d'avancement d'un tire-bouchon qu'on fait tourner de l'axe de référence jusqu'au vecteur position.
Dans le cas d'un mouvement circulaire dans un plan, l'axe qui inclus le vecteur position angulaire est appelé l'axe de rotation. Il est perpendiculaire au plan du mouvement.
position d'équilibre
Voir "équilibre"
position d'équilibre stable/instable
Voir "équilibre"
positron
Le positron (ou positon) e+ est un anti-électron, c.à.d. que c'est l'anti-particule associée à l'électron. Certaines de ses propriétés sont les mêmes, d'autres sont de même grandeur mais de signe opposé. Pour reprendre les propriétés des particules vues dans ce cours, le positron a la même masse que l'électron et sa charge est de même grandeur même de signe opposé.
potentiel électrique
Le potentiel électrique V en un point P est l'énergie potentielle par unité de charge positive placée en ce point c'est-à-dire le travail effectué par la force électrique déplaçant une charge positive unitaire depuis le point P jusqu'au point zéro défini arbitrairement.
La différence de potentiel (U ou ΔV) entre deux points A et B (ou tension) est la différence entre les potentiels en A et en B : U = VB - VA.
C'est égal au travail effectué par la force électrique déplaçant une charge positive unitaire de A en B.
Une tension alternative (e) est une tension qui varie sinusoïdalement, et qui change donc alternativement de polarité (c.à.d. tantôt VA > VB, tantôt VB > VA).
Pour en savoir plus, voir ici et là.
potentiel retardateur
Le potentiel retardateur ou potentiel d'arrêt U0 est la différence de potentiel qu'il faut appliquer entre la photocathode et l'anode d'une cellule photoélectrique pour arrêter les électrons qui ont été éjectés de la photocathode par effet photoélectrique.
potentiomètre
Le potentiomètre est une résistance à curseur, c.à.d. que c'est une résistance standard, avec deux bornes, sur laquelle vient se connecter une troisième borne dont la position peut varier entre les deux bornes extérieures. Entre cette troisième borne et l'une des deux bornes extérieures, la résistance est donc variable.
pourpre
Les pourpres sont des couleurs obtenues par mélange de rouge et de violet.
poussée (aérodynamique)
Voir "force de poussée"
poussée d'Archimède
La poussée d'Archimède £FA est la force s'exerçant sur un corps plongé dans un fluide, décrite par le principe d'Archimède :
Lorsqu'un corps est plongé dans un fluide, les forces de pression qui s'exercent sur ses parois ont une résultante verticale dirigée de bas en haut, égale au poids du fluide déplacé par le corps.
Cette force est appliquée en un point, appelé centre de poussée, qui est le centre de gravité du fluide déplacé.
- unité :
- unité d'une force
- unité pratique : le kilogramme-poids (kgp ou kg), qui est la même chose que le kilogramme-force : kgf = 9,81 N
Archimède de Syracuse est un physicien, mathématicien et ingénieur grec de Sicile (287 av JC - 212 av JC).
poussée réciproque d'Archimède
pouvoir absorbant
Le pouvoir absorbant a est le rapport entre l'intensité de rayonnement électromagnétique absorbée par un corps et l'intensité reçue : a = Iabs / I reçue
Pour un corps noir, a = 1.
unité : sans
pouvoir de résolution
Voir "pouvoir séparateur"
pouvoir des pointes
Le pouvoir des pointes est la très forte augmentation du champ électrique à proximité des pointes d'objets conducteurs.
pouvoir diffusant
Le pouvoir diffusant est le rapport entre le flux lumineux diffusé et le flux lumineux incident.
unité : sans
pouvoir dispersif
Voir "dispersion"
pouvoir réflecteur
Le pouvoir réflecteur r est le rapport entre l'intensité de rayonnement électromagnétique réfléchie par un corps et l'intensité reçue : r = Iréfl / I reçue
unité : sans
pouvoir séparateur
Le pouvoir séparateur (ou pouvoir de résolution) AB d'un instrument d'optique est la plus petite distance entre deux points d'un objet (à une distance donnée) qu'on puisse apercevoir distinctement, c.à.d. qui donne deux taches de diffraction dont le rayon est inférieur à la distance entre leurs centres.
On le définit aussi parfois comme le plus petit angle entre deux points d'un objet tel qu'on puisse distinguer ces 2 points
unité : (SI) le mètre (m) selon la première définition, le degré selon la seconde définition.
PP
Voir "punctum proximum/remotum"
PR
Voir "punctum proximum/remotum"
précession
La précession, ou mouvement de précession, est le mouvement de rotation de l'axe de rotation d'un corps ou la rotation de l'orientation d'un vecteur.
presbyte
Un oeil presbyte est un oeil dont l'amplitude d'accomodation est plus petite que celle d'un oeil normal.
Une personne presbyte est une personne ayant des yeux presbytes.
presbytie : nom donné au défaut de l'oeil presbyte.
pression
La pression P est une grandeur scalaire définie comme la norme de la force de pression exercée par unité de surface. Elle s'exerce dans tout fluide, liquide ou gaz. Elle provient des chocs des molécules en mouvement.
La pression est un scalaire car les forces de pression s'exercent dans toutes les directions.
On peut aussi définir la pression comme l'énergie contenue dans une unité de volume du fluide (énergie des molécules du fluide). Elle est égale au travail (par unité de volume du fluide) qu'effectueraient les forces de pression sur une surface en déplaçant celle-ci.
- unité :
- - SI : le pascal (Pa), 1 Pa = 1 newton / mètre carré.
- - CGS : la barye, 1 barye = 1 dyne / centimètre carré.
- - le bar = 10 baryes
- - le millibar (mbar) = 10 bar = 10 baryes
- - le kg/cm2 ( il s'agit évidemment de kg poids = 9,8 N)
- - le centimètre de mercure (cmHg), ou le millimètre de mercure (mmHg), unités provenant de l'utilisation de baromètres ou manomètres à mercure, où une différence de pression est mesurée par la différence de hauteur d'une colonne de mercure dans des vases communicants. ρHg = 13,6 . 103 kg/m3
- - l'atmosphère (atm), valeur de la pression atmosphérique normale
- le torr (Torr), 1 Torr = 1 mmHg
- Relations entre ces unités :
- 1 Pa = 1 N / m2 = 105 dyn / 104 cm2 = 10 baryes
- 1 kg/cm2 = 9,8 N / 10-4 m2 = 9,8 . 104 Pa
- 1 g/cm2 = 980 dyn/cm2 = 980 baryes
- 1 atm = 101 325 Pa ( ≈ 76 cmHg = ρ . g . Δh = 13,6 . 103 . 9,81 . 0,76 )
1 Torr = 1 mmHg = ρ . g . Δh = 13,6 . 103 . 9,81 . 10-3 = 133,3 Pa - 1 cm d'eau = ρ . g . Δh = 1 . 980 . 1 = 980 baryes = 1 g/cm2
Blaise Pascal est un physicien, mathématicien, philosophe, ... français (1623 - 1662).
Evangelista Torricelli est un physicien et mathématicien italien (1608 - 1647).
pression absolue
Dans un liquide, la pression absolue p est la somme de la pression relative (ou pression effective ou pression manométrique) et de la pression qui règne à la surface de ce liquide.
La pression hydrostatique est une expression qui désigne tantôt cette pression absolue, tantôt la pression relative. Il faut donc bien voir de quoi on parle. Mais souvent, on ne s'intéresse qu'aux différences de pression, et cela n'a donc pas d'importance.
En hydrodynamique, on l'appelle aussi pression statique.
Lorsque le manomètre a sa chambre de référence avec un vide poussé (pression nulle), c'est la pression absolue qui est mesurée.
C'est la pression utilisée en thermodynamique.
unité : unité de la pression
pression acoustique
La pression acoustique est la variation locale de la pression due au passage d'une onde sonore (onde de compression)
unité : unité de la pression
pression atmosphérique (ou barométrique)
La pression atmosphérique Patm est la pression exercée par l'atmosphère. Elle dépend de l'altitude et des conditions météorologiques (dépression/anticyclone).
unité : unité de la pression
pression cinétique ou dynamique ou hydrodynamique
La pression cinétique est le terme ρ . v2/2 du théorème de Bernoulli. C'est une énergie cinétique par unité de volume.
Attention : il ne s'agit pas d'une pression à proprement parler; ce n'est pas une force par unité de surface, elle ne se mesure pas avec un manomètre, mais elle a les dimensions d'une pression : une énergie par unité de volume.
unité : unité de la pression
pression de jauge
Voir "pression effective"
pression de pesanteur ou de gravitation
C'est le terme ρ . g . h du théorème de Bernoulli. C'est l'énergie potentielle de pesanteur par unité de volume.
Attention : il ne s'agit pas d'une pression à proprement parler; ce n'est pas une force par unité de surface, elle ne se mesure pas avec un manomètre, mais elle a les dimensions d'une pression : une énergie par unité de volume.
unité : unité de la pression
pression effective ou relative
Dans un liquide, la pression effective est l'augmentation de pression due à la profondeur où l'on se trouve (= ρ . g . Δh).
Si le manomètre est calibré par rapport à la pression atmosphérique (le plus courant), c'est cette pression qu'il indiquera (par exemple, en plongée).
Elle est alors appelée pression manométrique ou pression de jauge.
unité : unité de la pression
pression hydrodynamique
Voir "pression cinétique"
pression hydrostatique
Voir "pression absolue"
pression manométrique
Voir "pression effective"
pression osmotique
La pression osmotique Π est la pression à appliquer d'un côté d'une membrane semi-perméable de façon à arrêter le passage du solvant à travers la membrane.
unité : unité de la pression
pression partielle
Dans un mélange de plusieurs gaz, la pression partielle pi est la pression qu'aurait un des gaz s'il occupait à lui tout seul le volume.
Elle est égale au produit de la pression totale par la fraction molaire ou par la composition volumique.
unité : unité de la pression
pression relative
Voir "pression effective"
pression statique
Voir "pression absolue"
pression totale
Cette expression peut désigner 3 choses :
- la somme de la pression effective (ou relative ou manométrique) dans un liquide et de la pression qui règne à la surface de ce liquide. Dans ce cas, on l'appelle aussi de pression absolue, ou pression hydrostatique.
- la somme de tous les termes intervenant dans le théorème de Bernoulli : pression absolue, pression de pesanteur et pression cinétique
- la somme des pressions partielles dans un mélange de plusieurs gaz, et donc en fait la pression qu'on peut mesurer.
Attention, ces différentes significations, ou pire, l'utilisation du mot pression sans qualificatif, peut porter à confusion ou rendre certaines données équivoques.
unité : unité de la pression
pression de vapeur saturante
La pression de vapeur saturante f est la pression pour laquelle il y a équilibre entre le nombre de molécules passant à l'état de vapeur et le nombre de molécules retournant à l'état liquide.
Encore appelée tension de vapeur saturante.
unité : unité de la pression
primaire (d'un transformateur)
Le primaire d'un transformateur est le bobinage aux bornes duquel on applique la tension qu'on veut transformer.
primitive
Une primitive d'une différentielle dy = y' . dx = f (x) . dx est une fonction F(x) dont dy est la différentielle.
La primitivation est donc l'opération inverse de la différentiation
Comme, si dy est la différentielle de F(x), alors dy = F '(x) . dx, on voit que F '(x) = f(x), et donc rechercher une primitive de dy revient à rechercher une fonction F(x) dont f(x) est la dérivée.
Primitiver une fonction signifie calculer l'ensemble des primitives de cette fonction.
La primitivation est l'opération qui consiste à calculer l'ensemble des primitives d'une fonction.
principe d'action-réaction
Une des 3 lois du mouvement de Newton :
lorsqu'un corps 1 exerce une force sur un corps 2 (action), celui-ci exerce sur 1 une force égale et opposée (réaction). Ces deux forces, action et réaction, ont donc même grandeur, même direction ; elles sont de sens opposés et les points d'application sont différents en ce sens que les forces s'exercent sur des corps différents.
Isaac Newton est un physicien, mathématicien et philosophe anglais (1643 - 1727).
principe d'Archimède
Tout corps plongé dans un fluide subit de la part de celui-ci une force verticale vers le haut égale au poids de fluide déplacé.
Archimède de Syracuse est un mathématicien, physicien et ingénieur grec (-287, -212).
principe de Fermat
La lumière se déplace entre deux points en suivant une trajectoire qui minimise le temps de parcours.
Pierre de Fermat est un mathématicien et scientifique franç (1601? - 1665).
principe de Huygens
Tous les points d'un front d'onde se comportent comme des sources de vibrations synchrones.
Christian Huygens est un mathématicien et physicien hollandais (1629 - 1695).
principe d'inertie
Une des 3 lois du mouvement de Newton :
tout corps conserve son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme si aucune force n'agit sur lui (résultante nulle).
Isaac Newton est un physicien, mathématicien et philosophe anglais (1643 - 1727).
principe de Pascal
La pression exerce à un endroit d'un fluide se transmet intégralement dans toutes les directions.
Blaise Pascal est un physicien, mathématicien, philosophe... français (1623 - 1662).
principe de relativité
L'expérience ne permet pas de détecter un mouvement uniforme de façon absolue.
principe de retour inverse
La trajectoire suivie par la lumière ne dépendant pas de son sens de propagation.
prisme
Un prisme est une forme géométrique dont 2 faces sont des polygones identiques et parallèles (appelées bases), dont les côtés sont reliés entre eux par des parallélogrammes.
Ceux utilisés en optique sont des prismes transparents dont les faces d'entrée et de sortie de la lumière ne sont pas parallèles, de telle façon qu'un rayon lumineux qui les traverse soit dévié. Ceux dont il est question dans ce cours sont à bases triangulaires.
prisme équilatéral : un prisme équilatéral est un prisme dont les bases sont des triangles équilatéraux.
prisme inverseur : prisme tel que l'image d'un objet soit inversée après passage de la lumière dans ce prisme.
Il s'agit d'un prisme rectangle, où les rayons entrent parallèlement à la base (face opposée à l'angle droit), font une réflexion totale sur la base, puis une réfraction sur la troisème face, et ressortent parallèlement à la base.
prisme à réflexion totale : prisme qui se comporte comme un miroir.
Il s'agit d'un prisme rectangle, où les rayons entrent perpendiculairement à une des faces de l'angle droit, font une réflexion totale sur la face opposée à l'angle droit et ressortent perpendiculairement à la troisième face.
prisme de Nicol
Un prisme de Nicol est un objet fabriqué avec un matériau biréfringent permettant de polariser la lumière.
William Nicol est un géologue et physicien écossais (1766 - 1851).
processus exponentiel
Un processus exponentiel est un processus régi par une relation entre deux grandeurs physiques x et y telle que le taux de variation de y avec x est proportionnel à y : dy/dx = cste . y
processus linéaire
Un processus linéaire est un processus régi par une relation entre deux grandeurs physiques x et y telle que le taux de variation de y avec x est constant : dy/dx = cste
produit scalaire
Le produit scalaire (noté •) est un produit entre 2 vecteurs dont le résultat donne un scalaire que l'on calcule ainsi :
c = £A • £B
⇒ c = A . B. cosθ où θ est l'angle entre les vecteurs £A et £B.
produit vectoriel
Le produit vectoriel (noté Λ ou X) est un produit entre 2 vecteurs dont le résultat donne un vecteur que l'on calcule ainsi :
£V = £A Λ £B ⇒ V = A . B . sinθ où θ est l'angle entre les vecteurs £A et £B.
Ce vecteur £V est perpendiculaire à £A et £B, et son sens s'obtient par la règle du tire-bouchon (robinet, vis...) : on fait tourner un tire-bouchon imaginaire de £A vers £B dans le sens le plus court, et le sens dans lequel ce tire-bouchon s'enfonce/ressort donne le sens de £V.
profondeur de champ
La profondeur de champ est l'intervalle des distances objets pour lesquelles l'image est assez bien focalisée (nette).
projeter - projection
Pour projeter (orthogonalement) un vecteur _OA sur un axe X qui passe par son origine O, on trace un segment de droite qui part de son extrémité A et qui est perpendiculaire à cet axe.
Ce segment de droite croise l'axe en un point P. Le segment OP est la projection (orthogonale) du vecteur _OA sur l'axe X.
proportionnel
Deux grandeurs x et y sont directement proportionnelles, ou plus simplement, proportionnelles si, lorsque l'une est multipliée par un facteur k quelconque, l'autre est multipliée par le même facteur.
x = C . y
qui est l'équation d'une droite passant par l'origine des axes.
C est appelé la constante ou coefficient de proportionnalité.
inversement proportionnel
Deux grandeurs x et y sont inversement proportionnelles si, lorsque l'une est multipliée par un facteur k quelconque, l'autre est divisée par le même facteur.
x = C / y
Cela signifie aussi que l'une est proportionnelle à l'inverse de l'autre :
x = C . (1/y)
proton
Le proton p est une des 2 sortes de nucléons (constituants du noyau atomique), de charge électrique positive, égale à + 1,6 . 10-19 C. L'autre est le neutron.
Le proton est lui-même constitué de quarks, qui sont, eux, des particules élémentaires : 2 up et 1 down.
puissance
La puissance P (produite ou consommée) est l'énergie (produite ou consommée) par unité de temps. C'est une mesure du rythme avec lequel le travail est fourni.
On distingue puissance moyenne : Pmoy = ΔW / Δt et puissance instantanée P = dW / dt
unité :
S.I. : le watt (W), 1 W = 1 J/s
ancienne : le cheval-vapeur (ch), 1 ch = 75 kg.m/s (où kg = kg-f)
James Watt est un ingénieur écossais (1736 - 1819).
La puissance mécanique (Pméc) est la puissance qui résulte d'un mouvement.
La puissance électrique produite par un générateur vaut le produit de la force électromotrice de ce générateur et du courant total.
Cette puissance est entièrement consommée par le circuit, sous différentes formes, électriques et/ou mécaniques.
La puissance électrique dissipée dans une résistance ( et transformée en chaleur; = effet Joule) vaut le produit de la différence de potentiel aux bornes de cette résistance et de l'intensité du courant qui traverse cette résistance.
La puissance thermique rayonnée par un corps noir, P ou H, est la puissance totale du rayonnement électromagnétique émis par un corps noir.
On désigne aussi par puissance thermique H la quantité de chaleur échangée (= flux de chaleur), quel que soit son mode de transfert (Hc par convection, Hr par rayonnement...)
En courant alternatif, on distingue la puissance instantanée (p) (c.à.d. à un instant t donné) dissipée dans un élément de circuit, et la puissance électrique moyenne (P ou Pmoyenne) qui est la moyenne sur une période de la puissance instantanée. Quand, pour un circuit en courant alternatif, on parle de puissance, il s'agit de la puissance électrique moyenne.
Attention : il y a une autre signification du terme puissance, en optique, qui est synonyme de vergence, c.à.d. l'inverse de la distance focale, et dont l'unité est la dioptrie.
puissance d'un nombre
La nième puissance d'un nombre k est ce nombre multiplié n fois par lui-même (k . k . ... .k, n facteurs), ou, ce qui revient au même, ce nombre exposant n (kn) .
pulsation
La pulsation ω d'un système oscillant est la vitesse angulaire du mouvement de rotation uniforme du vecteur tournant de la représentation de Fresnel du mouvement oscillant.
Elle est reliée à la fréquence par la relation ω = 2 . π . f
pulsation propre
La pulsation propre ω0 d'un système oscillant est sa pulsation lorsqu'il est laissé à lui-même, sans excitation extérieure.
punctum proximum
PP : distance la plus petite pour laquelle un oeil peut voir un objet de façon nette.
punctum remotum
PR : distance la plus grande pour laquelle un oeil peut voir un objet de façon nette.