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Lexique - C

câbles faradisés

Voir ci-dessous "cage de Faraday"


cage de Faraday

Une cage de Faraday est une cage grillagée qui entoure, soit les appareils électriques à protéger, soit les charges électriques.
Elle forme un écran entre l'intérieur et l'extérieur, de façon à ce que l'intérieur ne ressente pas l'influence électrique (champ électrique) de l'extérieur et réciproquement.

Il existe aussi des câbles faradisés ou câbles blindés qui sont des câbles électriques isolés entourés d'une gaine métallique reliée à la terre et formant écran.

Michael Faraday est un physicien et chimiste anglais (1791 - 1867).


calorie

Voir "chaleur"


calorimètre

appareil isolé thermiquement au sein duquel peuvent se faire des échanges de chaleur, mais où l'énergie thermique totale reste constante.


canon à électrons

Un canon à électrons est un appareil qui émet et accélère un faisceau d'électrons. L'émission se fait par le passage d'un courant dans un filament, l'accélération se fait par une différence de potentiel.


canon magnétique

Un canon magnétique est un canon qui éjecte son projectile grâce à la répulsion magnétique entre 2 pôles magnétiques identiques. Le canon lui-même est constitué d'un ou plusieurs solénoïdes dans lequel on fait passer un courant électrique impulsionnel, tandis que le projectile est soit un objet ferromagnétique, soit un anneau métallique dans lequel s'établit un courant induit.


capacité d'un condensateur

Voir ci-dessous "condensateur"


capacité d'un conducteur

La capacité C d'un conducteur est une constante mesurant la quantité de charge que peut emmagasiner un conducteur par unité de potentiel :

C = Q / V


capacité thermique d'un calorimètre

La capacité thermique (ou capacité calorifique) cm d'un calorimètre, est le produit de sa chaleur massique et de sa masse. C'est la quantité de chaleur qu'il faut fournir au calorimètre pour que sa température s'élève de 1°C.

unité :
SI : le J/K
(usuelle) la cal/K

capacité équivalente

Lorsque plusieurs condensateurs sont associés, ils se comportent comme un seul condensateur (appelé parfois condensateur équivalent) dont la capacité est appelée la capacité équivalente. La charge aux bornes de ce condensateur équivalent est appelée charge totale.

Parfois, on appelle aussi cette capacité capacité totale ou capacité résultante, mais ces termes peuvent porter à confusion car il ne s'agit pas toujours de la somme.


capillaire

  • Anat. : Les capillaires sont les vaisseaux sanguins les plus fins.
  • Tube capillaire : tube très fin dans lequel le niveau d'un liquide peut être plus petit/grand que le niveau extérieur du liquide dans lequel on le plonge.

(Le terme "capillaire" fait référence aux cheveux, très fins)


capillarité

La capillarité est le phénomène par lequel un liquide dans un contenant étroit peut sembler aspiré ou repoussé, à cause des forces de cohésion au sein du liquide et des forces d’adhésion entre le liquide et le solide.


capture électronique

La capture électronique est une des possibilités de transformation radioactive d'un noyau : c'est la capture, par le noyau atomique, d'un électron d'une couche profonde. Il s'ensuit la transformation d'un proton en neutron.
C'est un type de transmutation (on obtient un autre noyau), qui concurrence la désintégration β+ (se produit lors d'un déficit de neutrons). Elle s'accompagne de l'émission d'un neutrino.

AZX + e-AZ-1Y + ν


caractéristique

La caractéristique d'une résistance ou d'une source de courant est le graphe qui donne la relation entre l'intensité de courant qui la traverse et la différence de potentiel entre ses 2 bornes.


cathode

Voir "électrode"


célérité

La célérité c d'une onde progressive est la vitesse de propagation de cette onde (on dit souvent simplement la vitesse de l'onde); si on repère à un instant t1 où on a un point d'élongation égale à l'amplitude, et qu'on regarde la même chose à un instant t2, c'est le rapport entre la distance séparant ces deux points et l'intervalle de temps entre ces deux instants (mais attention, il n'y a pas déplacement de matière entre ces deux points).

Exemple : pour une onde à la surface de l'eau, c'est la vitesse à laquelle se déplace le sommet d'une vague.

Dans un milieu homogène, cette vitesse est constante. Elle est liée à la longueur d'onde λ et à la période T par la relation λ = c . T


cellule photoélectrique

La cellule photoélectrique est, de façon générale, un dispositif qui, exposé à de la lumière, produit un effet électrique (changement de résistance, courant, différence de potentiel).
Il y a des cellules photoélectriques qui utilisent (liste non exhaustive) des semi-conducteurs, et d'autres, des plaques métalliques.

Ces dernières sont constituées d'une photocathode éclairée par le rayonnement, de laquelle sont arrachés des électrons par effet photoélectrique, et d'une anode qui capte ces électrons.


celsius (degré)

Voir "température"


centre d'ébranlement

Voir "source"


centre de courbure

Le centre de courbure C d'une calotte sphérique est le centre de la sphère dont la calotte est une petite partie.


centre de forces

Le centre de forces (ou centre des forces) C d'un ensemble de forces appliquées à un objet est un point par rapport auquel la somme des moments des différentes forces est nulle.
On pourra alors remplacer l'ensemble des forces par une force unique égale à leur somme et appliquée en leur centre. C'est ce qu'on entend par la définition "point d'application de la résultante des forces".

Pour équilibrer l'objet, il suffit d'appliquer en ce point une force supplémentaire égale à la résultante des forces mais de sens opposé, car alors les deux conditions d'équilibre de la statique (£F = £0 et £M = £0) sont vérifiées.


centre de gravité

Le centre de gravité (G ou CG) d'un corps est le point d'application de la résultante des forces de gravitation s'exerçant sur les différentes parties de ce corps.
C'est le centre des forces de gravitation qui s'appliquent à ce corps.

Le cente de gravité correspond avec le centre de masse de l'objet si g est uniforme (constant en grandeur, direction et sens) sur l'entièreté de celui-ci.


centre de masse

Le centre de masse CM d'un corps est un point (pas nécessairement dans ce corps) qui suit la même trajectoire qu'un objet ponctuel de masse égale à la masse du corps soumis à une force résultante identique à celle qui agit sur le corps.


centre de poussée

Le centre de poussée (d'Archimède) d'un corps plongé dans un liquide est le centre de gravité du liquide déplacé. C'est le point d'application de la poussée d'Archimède.

Archimède de Syracuse est un mathématicien, physicien et ingénieur grec (-287, -212).


centre optique

Le centre optique C d'une lentille mince est le point d'intersection de cette lentille et de son axe optique.

Plus précisémment, dans le cas d'une lentille mince, point du plan de la lentille où coïncident les 2 points nodaux.


cercle trigonométrique

Le cercle trigonométrique est un cercle de rayon 1, centré sur l'origine de 2 axes perpendiculaires et avec le même système de graduation, X horizontal vers la droite et Y vertical vers le haut. On y représente les angles par rapport au côté positif de l'axe X, en tournant dans le sens antihorlogique, appelé sens trigonométrique (le sens horlogique étant appelé sens anti-trigonométrique).


C.G.S.

Voir "systèmes d'unités"


chaleur

Ce terme peut désigner différentes variantes d'une même idée.

En calorimétrie et en thermodynamique, la chaleur, Q, aussi appelée quantité de chaleur, est une quantité d'énergie thermique absorbée ou dégagée par échange entre 2 corps de températures différentes ou lors d'un changement d'état. C'est une variation d'énergie.
Elle est parfois appelée énergie calorifique, mais ce terme est à éviter car il risque d'être confondu avec l'énergie thermique. Il est d'ailleurs parfois utilisé comme synonyme d'énergie thermique.

Dans d'autres domaines, le terme chaleur désigne l'énergie thermique, mais toujours avec l'idée d'une variation de celle-ci.

unité :
usuelle : la calorie (cal) - quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'1g d'eau de 1°C
SI : le joule (J), 1 J = 1 N . 1 m, 1 J = 0,24 cal

James Prescott Joule est un physicien anglais (1818 - 1889).

Attention : il y a la calorie (cal) et la grande calorie (Cal). En nutrition, c'est la seconde (Cal) qui est utilisée. 1 Cal = 1 000 cal.


chaleur latente de changement d'état d'une matière

La chaleur latente L est la quantité de chaleur absorbée ou dégagée par unité de masse de matière pour changer d'état sans modification de température.

On distinguera, selon le cas, la chaleur latente de vaporisation, de liquéfaction, de fusion, de solidification et de sublimation.

unité :
usuelle : la cal/g
SI : le J/kg

chaleur massique

La chaleur massique c (ou chaleur spécifique) d'un corps est la quantité de chaleur qu'il faut fournir à une unité de masse de ce corps pour élever sa température de 1°.

unité :
usuelle : cal/(g.K)
SI : le J/(kg.K)

chaleur molaire d'un gaz

La chaleur molaire (Cp ou Cv, voir ci-dessous) d'un gaz est la quantité de chaleur qu'il faut fournir à une mole de ce gaz pour élever sa température de 1°.

unité :
usuelle : la cal/(mole.K)
SI : le J/(mole.K)

chaleur molaire à pression constante

La chaleur molaire à pression constante Cp est la chaleur molaire lorsque le gaz est chauffé à pression constante.

chaleur molaire à volume constant :

La chaleur molaire à volume constant Cv est la chaleur molaire lorsque le gaz est chauffé à volume constant.

unité :
usuelle : la cal/(mole.K)
SI : le J/(mole.K)

chaleur spécifique

Voir "chaleur massique"


champ de force

Un champ de force est un état de l'espace, fonction de la position, tel que si on met un corps à un endroit donné de l'espace, il subit une force.

Exemples :

le champ de pesanteur : si un corps de masse m se trouve dans un champ de pesanteur, il subit une force de pesanteur £F qui vaut ( m . _CHAMP ).

le champ électrique : si un corps de charge Q se trouve dans un champ électrique, il subit une force électrique £F qui vaut ( Q . _CHAMP). Pour en savoir plus sur le champ électrique, voir ici.

le champ magnétique : si un corps de vitesse v et de charge Q se trouve dans un champ magnétique, il subit une force magnétique £F qui vaut ( Q . (v Λ _CHAMP) ). De même, un conducteur parcouru par un courant subit la force magnétique £F qui vaut ( Il Λ _CHAMP) ). Pour en savoir plus sur le champ magnétique, voir ici.


champ de radiofréquence

Un champ de radiofréquence est un champ électromagnétique oscillant dont la fréquence est dans le domaine des radiofréquences.


champ électrique

Le champ électrique en un point est un champ de force mesuré par la force électrique qui s'exercerait sur une charge positive : de 1 C si on la mettait en ce point.
Attention : il n'est pas nécessaire qu'il y ait une charge en un point pour qu'il y ait un champ électrique en ce point.

Le champ électrique est un vecteur noté £E.

1. La norme du champ électrique à une distance r d'une charge ponctuelle Q vaut E = 1/(4 π ε) . Q / r2

2. Entre deux plaques conductrices parallèles indéfinies chargées positivement et négativement avec une densité de charge σ = Q/S (charge par unité de surface), le champ électrique est uniforme et vaut E = σ / ε ; il est perpendiculaire aux plaques et son sens va de la plaque + à la plaque - .

unité : (SI) le V/m


champ électromagnétique

Le champ électromagnétique en un point est la combinaison du champ électrique et du champ magnétique, qui, à eux deux, sont responsables de la force électromagnétique, qui est la force s'exerçant sur les particules chargées en mouvement, résultante de la force électrique et de la force magnétique : £F = q . (£E + v Λ £B).

La seule réalité physique est ce champ électromagnétique, la différence entre le champ électrique et le champ magnétique étant une question de référentiel, et les deux étant de plus couplés.


champ magnétique

Le champ magnétique en un point, ou champ d'induction magnétique, est un champ de force qui provoque une force (appelée force magnétique) sur les charges en mouvement.

Le champ magnétique est un vecteur noté £B.

Le sens du vecteur force peut se trouver par le produit vectoriel mais aussi par la règle des trois doigts de la main gauche : le pouce représentant la force, l'index le champ magnétique et le majeur le courant.

Le champ magnétique est lui-même produit par des charges en mouvement.

unité :
(SI) le tesla (T). C'est le champ magnétique qui, à travers une surface de 1m2, produit un flux de 1 weber. 1 T = 1 Wb . m-2 = 1 kg . A-1 . s-2
(CGS) le gauss (G), 1 G = 10-4 T.

Nikola Tesla est un physicien serbe (1856 - 1943).
Carl Friedrich Gauss est un mathématicien et physicien allemand (1777 - 1855).

Un champ magnétique rémanent est un champ magnétique produit par un corps qui subsiste après qu'on ait retiré ce corps du champ magnétique qui l'a produit.


champ radial

Un champ de force est radial si ses lignes de champ sont disposées comme des rayons, partant toutes d'un même point ou y arrivant.


champ uniforme

Un champ électrique ou un champ magnétique uniforme est un champ qui est partout le même en grandeur, en direction et en sens.


charge (hydrodynamique)

En hydrodynamique, la charge est l'énergie par unité de volume du liquide, divisée par le produit de la masse volumique et de l'accélération de la pesanteur: : (E /V) /(ρ . g).
Elle a les dimensions d'une longueur.

La charge totale est l'énergie totale par unité de volume du liquide, divisée par le produit de la masse volumique et de l'accélération de la pesanteur : (Etot/V) /(ρ . g).
Souvent, le terme "charge" désigne la charge totale.

La charge cinétique est l'énergie cinétique par unité de volume du liquide, divisée par le produit de la masse volumique et de l'accélération de la pesanteur : (Ecin /V) /(ρ . g).

La perte de charge (Δh ou Δp/(ρ . g)) est la perte d'énergie du liquide par frottement visqueux, par unité de volume, et divisée par le produit de la masse volumique et de l'accélération de la pesanteur.

unité : le mètre (m)


charge électrique

ou charge, notée Q : nombre positif ou négatif qu'on attribue aux différentes particules de matière pour expliquer leurs interactions électriques (force d'attraction ou de répulsion = force de Coulomb).

unité : le coulomb (C)

1 coulomb, c'est la charge traversant une section d'un conducteur traversé par un courant de 1 ampère pendant 1 seconde.

Charles-Augustin Coulomb est un ingénieur et physicien français (1736 - 1806).

Par extension, on appelle aussi charge électrique ou charge une particule chargée. Et une charge ponctuelle est un objet ponctuel chargé.

La charge élémentaire est la valeur absolue de la charge de l'électron : e = +1,6 . 10-19 C. La charge électrique est quantifiée. C'est un multiple entier (positif ou négatif) de e.


charge / décharge

La charge d'un condensateur est la phase pendant laquelle des charges électriques viennent s'accumuler sur chacune de ses 2 plaques conductrices (armatures).

A l'opposé, la décharge de ce condensateur est la phase pendant laquelle les charges électriques quittent les armatures.
A ne pas confondre avec une décharge électrique.

Se charger / se décharger : accumuler des charges / perdre des charges.


chargé

particule chargée : particule dont la charge électrique n'est pas nulle.

condensateur chargé : condensateur qui porte sur ses plaques une charge (+Q sur l'une et -Q sur l'autre) telle que la différence de potentiel entre ses bornes est la même que celle du générateur, ce qui entraîne l'arrêt de la phase de charge. ⇒ charger un condensateur : le connecter à un générateur jusqu'à ce qu'il soit chargé.

Objet chargé : portant des charges électriques.


charge d'un condensateur

Voir "condensateur"


charge linéique

Voir "densité de charge"


charge ponctuelle

Voir "charge"


charge surfacique

Voir "densité de charge"


charge totale (condensateur)

Voir "capacité équivalente"


charge totale (hydrodynamique)

Voir "charge hydrodynamique"


charge volumique

Voir "densité de charge"


charger

Voir "chargé"


chemin optique

Le chemin optique est la distance qui serait parcourue par la lumière dans le vide dans le même temps que la distance réellement parcourue dans la matière.

unité : le mètre (m)


chemin parcouru

Voir "trajectoire"


chemin suivi

Voir "trajectoire"


cheval-vapeur

Voir "puissance"


chiffre significatif

Les chiffres significatifs, dans un nombre représentant la valeur que prend une grandeur physique, sont tous les chiffres connus avec certitude, ainsi qu'un dernier chiffre placé à l'ordre de grandeur de l'erreur absolue. Les zéros au début du nombre ne sont jamais significatifs, contrairement à ceux en milieu et en fin de nombre.


chute libre

La chute libre est le mouvement d'un corps soumis à la seule force de pesanteur.
Il s'agit donc d'un mouvement vertical vers le bas. Les frottements de l'air (et toute autre force verticale) sont négligés.
L'accélération du corps est l'accélération de la pesanteur g.


cinématique

La cinématique est l'étude des mouvements : recherche des équations donnant la position, la vitesse et l'accélération en fonction du temps. C'est une partie de la dynamique.


circuit bouchon

Un circuit bouchon est un circuit oscillant avec une self (L) et un condensateur (C) en parallèle. A la résonance, le courant dans la self et celui dans le condensateur, en opposition de phase, ont la même intensité, et le courant total est nul.


circuit

Voir "circuit ouvert/fermé"


circuit oscillant

Un circuit oscillant est un circuit électrique avec avec résistance (R), self (L) et condensateur (C), analogue aux systèmes mécaniques donnant lieu aux oscillations forcées.

Sa pulsation propre vaut ω = 1/√(LC).

Il entre en résonance lorsqu'on l'alimente avec une tension alternative dont la pulsation est égale à sa pulsation propre.


circuit ouvert / fermé

Un circuit électrique est dit "ouvert" si le courant ne peut pas y passer, soit par absence de tout élément entre 2 points, soit par la présence d'un élément de résistance infinie.
A l'inverse, un circuit est dit "fermé" lorsqu'on a une boucle entièrement constituée de conducteurs et que le courant peut la parcourir.

Il existe une autre signification de circuit fermé, comme synonyme de contour fermé.


circuit purement ohmique

Un circuit purement ohmique est un circuit électrique dans lequel toute l'énergie électrique fournie par le générateur est transformée en énergie thermique.


circuit RC

Un circuit RC est un circuit avec une résistance et un condensateur, soit en parallèle, soit en série.


circuit RL

Un circuit RL est un circuit avec une résistance et une self, soit en parallèle, soit en série.


circuit RLC

Un circuit RLC est un circuit avec une résistance, une self et un condensateur, soit en parallèle, soit en série.


circulation du champ magnétique

La circulation du champ magnétique sur un contour fermé est une grandeur mathématique qui se calcule ainsi :

£B • dl = ∫ B . dl . cosθ

£B est le vecteur champ magnétique
dl est un vecteur tangent au contour dont le sens est donné par le sens de rotation d'un tire-bouchon dont le sens d'avancement est celui du courant traversant le contour.
θ est l'angle entre £B et dl

cisaillement

Déformation consistant en déplacement d'un côté d'un objet par rapport à l'autre, sous l'action d'un couple de forces.


claquage

Voir "rigidité"


cmHg

Voir "pression"


coefficient

Dans un polynôme y = a . x + b . x2 + c . x3 ..., a est le coefficient de x, b est le coefficient de x2... Ce sont les facteurs (nombres) qui multiplient les différentes puissances de la variable / inconnue.


coefficient angulaire

Voir "pente"


coefficient d'absorption molaire

Le coefficient d'absorption molaire ε est, en optique, la constante de proportionnalité entre l'absorbance A et le produit de la concentration C par l'épaisseur d'absorbeur d traversée : A = ε . C . d (loi de Beert-Lambert).

unité :
SI : le m2/mole
usuelle : le l/(mole.cm)

coefficient/constante d'amortissement

Le coefficient d'amortissement ou constante d'amortissement f (ou β, ou γ) est le rapport entre la force d'amortissement d'un mouvement et la vitesse, lorsque ces deux grandeurs sont proportionnelles : £F = - f . v

Il est aussi appelé résistance de friction, dans les oscillations forcées, par analogie avec la résistance électrique en courant alternatif (comparez la formule de l'impédance mécanique avec celle de l'impédance électrique d'un circuit RLC en série).

unité : le N.s/m


coefficient (ou constante) de convection

Voir "constante de convection"


coefficient de diffusion

Le coefficient de diffusion D est la constante de proportionnalité dans la relation entre le flux de particules et le gradient de concentration (loi de Fick) : J = - D . dc/dx

unité : le m2/s


coefficient de dilatation linéaire

Le coefficient de dilatation linéaire (a) d'un solide est la constante de proportionnalité entre l'allongement linéaire relative d'une tige ou d'un fil et son augmentation de température.

Δl / l = a . Δt

unité : le K-1.


coefficient de dilatation surfacique

Le coefficient de dilatation surfacique (a') d'un solide est la constante de proportionnalité entre l'augmentation relative de surface d'une plaque et son augmentation de température.

ΔS / S = a' . Δt

unité : le K-1


coefficient de dilatation cubique / volumique

Le coefficient de dilatation cubique ou volumique (a'') d'un solide est la constante de proportionnalité entre l'augmentation relative de volume du solide et son augmentation de température.

ΔV/ V = a'' . Δt

unité : le K-1


coefficient d'élasticité

Le coefficient d'élasticité est le rapport entre une contrainte appliquée à un solide ou un fluide et l'effet qu'elle induit, dans le cas d'une déformation élastique, où ces deux grandeurs sont proportionnelles.

unité : le N/m2

Pour un solide, on distingue élasticité à la traction, élasticité à la compression et élasticité au cisaillement.

  • traction :

rapport entre la force de traction par unité de surface et la variation relative de longueur :
E = (F/S) / (dl/l)
Appelé aussi module d'élasticité ou module de Young.

Thomas Young est un physicien anglais (1773 - 1829).


  • compression
rapport entre la force de compression par unité de surface et la variation relative de longueur :
K = (F/S) / (dl/l)
Appelé aussi module de compressibilité.
  • cisaillement
rapport entre la force de cisaillement (tangentielle à la surface) par unité de surface et l'angle de cisaillement β :
η (ou G) = (F/S) / β
Appelé aussi module de rigidité.

Pour un fluide, rapport entre la variation de pression et la variation relative de volume : B (ou Ep) = - dP / (dV/V) appelé module de compressibilité en volume ou module d'élasticité volumique (Bulk).
Dans ce cas, on utilise plutôt son inverse, le coefficient de compressibilité k = 1/B.


coefficient de frottement (friction) cintétique

Voir "force de frottement"


coefficient de frottement (friction) statique

Voir "force de frottement"


coefficient de gravitation universelle

Voir "force de gravitation"


coefficient de proportionnalité

Voir "proportionnel"


coefficient de réflexion

En acoustique, le coefficient de réflexion r est le rapport entre l'intensité acoustique de l'onde réfléchie et l'intensité de l'onde incidente.

unité : sans


coefficient de résistance au cheminement

Voir "force de résistance au cheminement"


coefficient de self-induction

Voir "coefficient d'inductance mutuelle"


coefficient de température

Le coefficient de température α est un coefficient qui intervient dans la relation indiquant comment varie la résistance d'un conducteur métallique en fonction de la température (t en °C) : Rt = R0 . (1 + α . t).

unité : le °C-1


coefficient de torsion

Le moment de rappel est proportionnel à l'angle de torsion du solide qu'on tord.
La constante de proportionnalité est une propriété du solide et s'appelle "coefficient de torsion" (k ou D).
On peut le voir inversement : dans le cas statique, l'angle de torsion est proportionnel au moment de torsion appliqué.

Dans le cas d'un pendule de torsion, c'est un fil qui est tordu, mais ce qu'on observe, c'est l'élongation angulaire du corps qu'on suspend à ce fil. Le moment de rappel est proportionnel à cette élongation angulaire, et la constante de proportionnalité, le coefficient de torsion, est une propriété du fil.

unité : le N.m/rad


coefficient de transmission

En acoustique, le coefficient de transmission t est le rapport entre l'intensité acoustique de l'onde transmise et l'intensité de l'onde incidente.

unité : sans


coefficient de viscosité

L'entraînement des "tranches" de liquide successives montre qu'il y a une force de frottement ou force de viscosité F proportionnelle

- à la surface S des tranches
- au gradient de vitesse dv/dx :

F = η . S . dv/dx

η, la constante de proportionnalité, est appelé coefficient de viscosité, ou coefficient de viscosité dynamique.

unité :
SI : le poiseuille: Pl (= 1 Pa.s = 1 kg/m.s)
CGS : la poise : Po (= 1 g/cm.s)

1 poiseuille = 10 poises

Jean-Louis-Marie Poiseuille est un physicien et médecin français (1797 - 1869).

Le coefficient de viscosité relatif ηr est le rapport entre le coefficient de viscosité du fluide qu'on étudie et celui de l'eau :
ηr = η / ηeau

Le coefficient de viscosité cinématique ν est le rapport entre le coefficent de viscosité dynamique et la masse volumique :
ν = η / ρ

unité :
SI : le m2/s
CGS : le stokes (Sk) = 1 cm2/s

George Gabriel Stokes est un mathématicien et physicien anglais (1819 - 1903).


coefficient d'induction mutuelle

ou inductance mutuelle (M) de deux bobines couplées est le coefficient de proportionnalité entre la force électromotrice induite aux bornes d'une bobine et la variation de courant dans l'autre bobine .

e2 = - M . dI1/dt

unité : le henry (H), 1 H = 1 V . A-1 . s

coefficient de self induction :

ou inductance propre, ou inductance, (L) d'une bobine est le coefficient de proportionnalité entre la force électromotrice induite aux bornes de cette bobine (appelée self) et la variation de courant qui produit cette force électromotrice.

e = - L . dI/dt

unité : le henry (H).

Joseph Henry est un physicien américain (1797 - 1878).


coefficient directeur

Voir "pente"


coefficient linéaire d'atténuation

Le coefficient linéaire d'atténuation ou coefficient d'extinction μ ou k est la constante de proportionnalité entre la diminution relative de l'intensité d'un faisceau de rayons gammas et l'épaisseur de matière traversée : - dI / I = μ . dx.
Il représente une estimation de la probabilité qu'a un photon d'interagir avec la matière sur une distance donnée.

unité : (CGS) le cm-1


coefficient massique d'atténuation

Le coefficient massique d'atténuation μ/ρ est le quotient du coefficient linéaire d'atténuation par la masse volumique du matériau traversé. Il est donc la constante de proportionnalité entre la diminution relative de l'intensité du faisceau de gammas et la masse par unité de surface traversée par le faisceau : -dI / I = (μ/ρ) . (x.ρ)

unité :(CGS) le cm2/g


cohérentes

adj : Deux sources d'ondes sont cohérentes s'il y a une relation de phase entre les vibrations émises par ces sources.
A l'opposé, elles sont non-cohérentes s'il n'y a pas de relation de phase.


collision

Une collision est une interaction entre 2 corps qui a lieu dans un intervalle de temps très court et avec une intensité telle que les autres forces en présence paraissent insignifiantes en comparaison avec celle que chaque corps exerce sur l'autre pendant l'impact.

Lors de toute collision, il y a conservation de la quantité de mouvement et de l'énergie totale.

Dans une collision élastique, il y a conservation de l'énergie mécanique.

Dans une collision inélastique, une partie de l'énergie mécanique est transformée en énergie thermique par les forces de frottement. L'énergie mécanique ne se conserve donc pas.
Une collision parfaitement inélastique est une collision dans laquelle les deux corps restent accrochés l'un à l'autre après la collision.


compliance

Voir "impédance"


composantes d'un vecteur dans un système de référence


composition volumique

Dans un mélange de gaz parfaits, rapport du volume d'un gaz au volume total.


compression

En thermodynamique, la compression d'un gaz est la diminution de son volume (soit en augmentant sa pression par ajout de poids sur le piston, soit en le refroidissant, soit par une combinaison des deux).
C'est l'inverse de la détente.


concave / convexe

concave :
qui présente sa face creuse.
Pour une lentille, une face concave est une face qui présente son creux quand on passe du milieu extérieur à l'intérieur de la lentille.
Pour un miroir, un miroir concave est encore appelé miroir convergent.
convexe :
qui présente sa face bombée.
Pour une lentille, une face convexe est une face qui présente son côté bombé quand on passe du milieu extérieur à l'intérieur de la lentille.
Pour un miroir, un miroir convexe est encore appelé miroir divergent.

concavité

La concavité d'une courbe est le sens dans lequel est orienté le côté concave (creux) de cette courbe.

La concavité d'un miroir ou d'une face d'une lentille est son caractère concave, convexe ou plane.


concentration

  • concentration molaire : dans un mélange de substances, la concentration molaire c d'un type de composants est le nombre de moles ou de molécules de ce type par unité de volume.
    unité : (usuelle) la mol/L
  • concentration massique : dans un mélange de substances, la concentration massique c d'un type de composants est la masse de composant par unité de volume.
    unité : (usuelle) la g/L

condensateur

On appelle condensateur un ensemble de deux conducteurs (appelés armatures ou plaques) séparés par un isolant.

Si une des armatures porte une charge positive +Q, par influence, l'autre porte une charge négative -Q. C'est cette charge en valeur absolue qu'on appelle la charge du condensateur, ou charge portée par le condensateur.

La capacité (C) du condensateur est le rapport entre sa charge Q et la différence de potentiel U entre ses armatures : C = Q / U

unité : le farad (F). 1 F = 1 C / V

Michael Faraday est un physicien et chimiste anglais (1791 - 1867).

La capacité d'un condensateur plan composé de deux plaques parallèles (les armatures) de surface S séparées par un diélectrique d'épaisseur d et de permittivité ε vaut :

C = ε . S / d

NB : d doit être beaucoup plus petit que la longueur des plaques.


condensation

Passage de l'état gazeux à l'état liquide (condensation liquide, = liquéfaction, inverse de la vaporisation,) ou solide (condensation solide, = cristallisation ou givrage ou sublimation inverse, inverse de la sublimation), par abaissement de sa température et/ou augmentation de sa pression.


condenseur

Un condenseur est un élement d'un microscope électronique. C'est l'élément qui sert à focaliser les électrons sur l'objet (ou échantillon). Le condenseur est soit une lentille électrostatique, soit une lentille magnétique.


condition(s) d'équilibre

Voir "équilibre"


conditions initiales

Les conditions initiales sont l'ensemble des valeurs que prennent les variables qui caractérisent un problème au temps initial.


conductance

La conductance G d'un matériau conducteur est l'inverse de sa résistance. G = 1/R
Il s'agit donc du rapport I/U.

unité : le siemens (S) ou le ohm-1-1).

Werner von Siemens est un inventeur et industriel allemand (1816 - 1892).


conducteur à l'équilibre

Voir "équilibre"


conducteur de chaleur

Un bon conducteur de chaleur est un matériau dont la conductivité thermique est grande.


conducteur (de courant)

Un conducteur est un matériau dans lequel de nombreux électrons peuvent se déplacer.

Le niveau de Fermi est situé dans une bande permise qui est partiellement occupée (la bande de conduction), de telle façon qu'une différence de potentiel pourra toujours donner à un électron une énergie cinétique, puisqu'il y a des niveaux d'énergie disponibles. Les électrons pourront passer d'un atome à l'autre assurant ainsi la conduction électrique.
Ces électrons, appelés électrons de conduction, ou encore électrons libres en raison de leur faible liaison aux noyaux, sont très nombreux (environ 1 par atome) et se comportent à peu près comme les molécules d'un gaz parfait.

Un bon conducteur électrique est un conducteur dont la conductivité électrique est grande (donc sa résistivité et donc aussi sa résistance est petite).
Un conducteur parfait est un conducteur de résistance nulle.

A ne pas confondre avec un bon conducteur de chaleur, qui lui, est un matériau dont la conductivité thermique est grande.


conduction

La conduction (thermique) est un de 3 modes de transmission de la chaleur. Celle-ci se transmet dans la matière, de proche en proche, des zones les plus chaudes vers les zones les plus froides, sans mouvement de cette matière, par transmission de l'agitation thermique. Les mouvements aléatoires d'agitation des molécules (ou des atomes) dont l'énergie cinétique est la plus grande diminuent, au profit des molécules voisines moins énergétiques.


conductivité

La conductivité électrique γ d'un matériau conducteur est l'inverse de sa résistivité. γ = 1 / ρ

unité : le siemens/mètre
ou le (ohm.mètre)-1.

La conductivité thermique k d'un matériau est le coefficient de proportionnalité k dans la relation dQ/dt = k . S . dT/dx décrivant la quantité de chaleur passant par unité de temps à travers une surface S.

unité : le watt/(mètre.kelvin) (W/m.K).


conique

Une conique est une figure géométrique qui peut être obtenue par l'intersection d'un cône avec un plan.
Selon la position relative du cône et du plan, on peut avoir des paraboles, des hyperboles ou des ellipses (dont le cercle).


consécutifs

Voir "simultanément"


conservation de l'énergie

Voir "énergie"


conservative (force)

Voir "force conservative"


constante

Une constante est, dans une équation, une grandeur dont la valeur ne varie pas; elle est la même quelles que soient les valeurs prises par les variables de l'équation.


constante d'amortissement

Voir "coefficient d'amortissement"


constante de Boltzman

Dans ce cours, la constante de Boltzman k apparait comme constante de proportionnalité (à un facteur multiplicatif 3/2 près) entre l'énergie cinétique d'une molécule de gaz et sa température absolue.
Elle est égale à la constante des gaz parfaits divisée par le nombre d'Avogadro.
k = R / N = 1,38 . 10-23 J/K

Elle a été introduite par Boltzman dans la définition de l'entropie, mais intervient dans de nombreux phénomènes physiques.
De façon générale, cette constante lie la grandeur physique qu'est la température d'un système à une grandeur importante de la physique qu'est l'énergie de ce système.
Mais ceci dépasse cependant le cadre de ce cours.

unité : le joule/kelvin (J/K).

Ludwig Boltzmann est un physicien autrichien (1844 - 1906).


constante de convection

La constante de convection, ou coefficient de convection, q ou Dc, est la constante qui intervient dans la relation reliant le flux de chaleur par convection H à travers une surface (A = aire de la surface) à la différence de température entre les 2 côtés de cette surface :
H = q . A . ΔT.
Elle dépend de la forme et de l'orientation de la surface.

unité : le W.m-2.K-1


constante de gravitation universelle

Voir "force de gravitation"


constante de Néper

La constante de Néper, e, est un nombre réel positif irrationnel (qui ne peut pas s'écrire sous la forme d'une fraction).
Il vaut e = 2,71828... (une infinité de décimales, pas de régularité des décimales).

C'est la base des logarithmes telle que dans cette base, le logarithme est l'aire sous la branche positive d'une hyperbole équilatère y = 1/x (c.à.d. les logarithmes népériens ou naturels).
C'est la valeur X telle que l'aire sous l'hyperbole y = 1/x entre x = 1 et x = X soit égale à 1.
C'est la base a de la fonction exponentielle de base a y = ax telle que la dérivée de y soit égale à elle-même : y ' = y
C'est la valeur vers laquelle tend la suite (1 + 1/n)n lorsque n tend vers l'infini.
C'est la somme de la série ∑1/k! pour k allant de 0 à l'infini.

John Neper (Napier) est un physicien, mathématicien et théologien écossais (1550 - 1617).


constante de phase

Voir "phase"


constante de Planck

La constante de Planck h est la constante de proportionnalité dans la relation entre la fréquence d'un photon et son énergie : E = h . ν
h = 6,63 . 10-34 J.s = 4,14 . 10-15 eV.s

unité :
SI : le joule.seconde (J.s)
autre : le électron-volt.seconde(eV.s).

Max Planck est un physicien allemand (1858 - 1947).


constante de proportionnalité

Voir "proportionnel"


constante de raideur

La constante de raideur k d'un ressort (ou simplement raideur) est la constante de proportionnalité entre la force de rappel et l'élongation du ressort. C'est une propriété du ressort.

unité : le N/m.


constante de Rydberg

La constante de Rydberg R est une constante apparaissant dans la formule empirique donnant le nombre d'onde de chaque raie du spectre d'émission de lumière lors d'une décharge électrique dans un gaz d'hydrogène.
R = 10,967759 . 106 m-1

unité : le m-1.

Johannes Rydberg est un physicien suédois (1854 - 1919).


constante de sédimentation

En hydrodynamique, la constante de sédimentation s est le rapport entre la vitesse de sédimentation d'un corps en déplacement dans un fluide visqueux et l'accélération auquel il serait soumis en l'absence de forces de frottement : s = v / a

unité : le svedberg (S). 1 S = 10-13 s

Theodor Svedberg est un physicien et chimiste suédois (1884 - 1971).


constante de Stefan

La constante de Stefan, ou constante de Stefan-Boltzmann, σ est la constante de proportionnalité entre la puissance totale (ou puissance thermique) rayonnée par unité de surface d'un corps noir (rayonnement électromagnétique) et la quatrième puissance de la température absolue : Ltot = σ . T4
σ = 5,6704 . 10-8 W/(m2.K4)

unité : le W/(m2.K4).

Jozeph Stefan est un physicien et mathématicien austro-hongrois (1835 - 1893).
Ludwig Boltzmann est un physicien autrichien (1844 - 1906).


constante des gaz parfaits

La constante des gaz parfait R est, pour une mole de gaz parfait, le rapport (constant) entre entre le produit de sa pression et de son volume V et sa température absolue : R = P . V / T.
Ce rapport, constant, vaut R = 8,3145 J/(mol.K)

unité : le J/(mol.K).


constante de temps

La constante de temps τ d'un processus exponentiel est temps après lequel le processus de décroissance serait terminé si le taux de variation du volume était resté constant et égal à sa valeur initiale.
Pratiquement, c'est la valeur du temps après laquelle l'exposant de e vaut -1 (et donc l'exponentielle vaut 0,37) lorsqu'on a une fonction qui varie avec le temps comme
e(-a . t) ou 1 - e(-a . t).

τ = 1/a

unité : le s-1.


constante d'intégration

La constante d'intégration est la constante qu'on doit rajouter à la primitive d'une fonction pour obtenir l'ensemble des primitives, c.à.d. l'intégrale indéfinie.


constante radioactive

La constante radioactive ou constante de désintégration λ est la constante de proportionnalité entre le nombre d'atomes radioactifs d'une source à un instant donné et l'activité de cette source au même instant.

unité : la s-1.


contour fermé

Un contour fermé ou circuit fermé (à ne pas confondre, dans ce cas, avec un circuit électrique fermé) est une ligne dont l'extrémité coïncide avec l'origine.
Utilisé dans le théorème d'Ampère, ce contour doit entourer des fils conducteurs où passent du courant et passer à l'endroit où on veut calculer le champ magnétique, et est alors appelée contour d'Ampère.


constructive (interférence)

Voir "interférence"


contour d'Ampère

Voir "contour fermé"


contour fermé

Voir "contour fermé"


contrainte

Dans l'étude des déformations d'un solide, la contrainte (ou effort) est la force appliquée au solide par unité de surface : F / S


convection

La convection (thermique) est un de 3 modes de transmission de la chaleur s'appliquant aux gaz et aux liquides. Celle-ci se transmet des zones les plus chaudes aux zones les plus froides par le déplacement de matière.

Le fluide se dilatant avec la chaleur, sa masse volumique diminue et il monte. Lorsqu'il s'est refroidi au contact avec des zones plus froides, sa masse volumique rediminue et il redescend.


convergente (lentille)

Voir "lentille"


converger

De façon générale, pour des rayons lumineux, se diriger vers un même point (donc ils vont se croiser en ce point). C'est l'inverse de diverger.

Pour des rayons lumineux qui arrivent parallèlement à l'axe principal (miroirs) / à l'axe optique (lentilles), action de se réfléchir (miroirs) / se réfracter (lentilles) de façon à couper l'axe principal (miroirs) / l'axe optique (lentilles).


conversion interne

La conversion interne est une des possibilités de transformation radioactive d'un noyau : l'excès d'énergie d'un noyau se trouvant dans un état excité est transféré à un électron des couches profondes (K ou L) qui est alors éjecté du noyau.

C'est un des 2 modes de désexcitation (l'autre étant l'émission d'un γ). Mais ce n'est pas une transmutation (on garde le même noyau).

X* → X + e-


coordonnées

d'un point : longueurs des projections orthogonales de ce point sur chacun des axes de référence.

d'un vecteur : composantes scalaires d'un vecteur dans un système d'axes. Ce sont les coordonnées du point extrémité de ce vecteur lorsque son origine est placée à l'origine de ce système d'axes.


corps noir

Un corps noir, ou récepteur intégral ou radiateur intégral, est un corps qui absorbe (puis émet) complètement tout rayonnement électromagnétique reçu par sa surface.


corps pur

Un corps pur est un corps fait d'un seul type d'atomes ou de molécules.


corpuscule

Un corpuscule est un objet de petite étendue spatiale, ayant son existence propre et interagissant avec les autres corpuscules et ondes. C'est un concept basé sur notre expérience quotidienne, qu'on peut se représenter comme un très petit grain de poussière ou une balle minuscule.


cosinus

Voir "sinus"


cotangente

Voir "sinus"


côté adjacent

Dans un triangle rectangle, le côté adjacent d'un angle θ est celui qui touche cet angle mais qui n'est pas l'hypoténuse.
Le côté opposé est celui qui ne touche pas l'angle θ.


couche

Dans le modèle de Bohr de l'atome, une couche est un des états stationnaires d'énergie que peut occuper un électron autour du noyau atomique, une des orbites stationnaires possibles.
La couche K est celle où l'électron est le plus lié (énergie de liaison la plus grande), le plus proche du noyau.
Ensuite viennent les couches L, M, N, ...

Niels Bohr est une physicien danois (1885 - 1962).


couleurs complémentaires

Des couleurs complémentaires sont deux couleurs monochromatiques dont l'addition en proportions convenables peut donner du blanc.


couleurs fondamentales

Les couleurs fondamentales sont 3 couleurs qui permettent, par mélange, d'obtenir toutes les autres couleurs.


couleur monochromatique

Voir "monochromatique"


couleur pure

Voir "lumières pures"


couleur spectrale

Une couleur spectrale est une couleur pouvant être produite par un rayonnement d'une seule fréquence.


coulomb

Voir "charge"


couple

Voir "couple de forces"


couple de fléchissement

Un couple de fléchissement est un couple de forces créé par les forces internes d'un solide lors de la flexion de celui-ci.


couple de forces

1) Un couple de forces, ou plus simplement couple, est un ensemble de deux forces parallèles et égales en grandeur, mais de sens opposé et de points d'application différents.

La résultante de ces deux forces est nulle et cependant le corps ne reste pas au repos : il prend un mouvement de rotation, car le moment de force résultant n'est pas nul. Ce moment de force est le même quel que soit le point par rapport auquel on le calcule.

2) Ce moment de force résultant est parfois aussi appelé couple.


couple de points

Un couple de points est un ensemble de 2 points.


couple de valeurs

Un couple de valeurs (ou couple de coordonnées), dans le graphe d'une relation y = f(x), est l'ensemble des 2 coordonnées (xi, yi) d'un point : xi et la valeur qui lui est associée yi = f(xi).

On peut aussi définir le couple de coordonnées d'un point indépendamment de toute fonction : dans un espace à 2 dimensions, ce sont les 2 coordonnées de ce point, selon 2 axes orthogonaux X et Y.


courant alternatif

Voir "courant électrique"


courant continu

Voir "courant électrique"


courant de conduction

Voir "courant de convection"


courant de convection

Deux significations.

Le plus fréquent : dans les phénomènes calorifiques : le courant de convection est le déplacement de fluide (le plus chaud, de masse volumique plus faible, qui monte, et le plus froid, de masse volumique plus grande, qui descend) dans le transfert de chaleur par convection.

En électricité : le courant de convection est le courant qui résulte du déplacement du support auquel appartiennent les charges, et non pas du déplacement des charges au sein de son support, comme le courant habituel, appelé, lui, courant de conduction.


courant de Foucault

Un courant de Foucault est un courant qui apparaît par induction dans un bloc métallique, soit parce que ce bloc se déplace dans un champ magnétique (p.ex. rotor d'un moteur), soit parce que le champ magnétique varie (p.ex. noyau d'un transformateur).
On le minimise en feuilletant le bloc métallique afin d'avoir de plus petites surfaces perpendiculaires au champ.

Léon Foucault est un physicien et astronome français (1819 - 1868).


courant de particules

Un courant de particules est un nombre de particules traversant par unité de temps une surface perpendiculaire à la direction de leur déplacement (dN/dt).


courant électrique

Un courant électrique est un déplacement de charges électriques.

Par convention, on appelle sens du courant le sens du déplacement des charges positives, qui est aussi le sens inverse du déplacement des charges> négatives

 

Intensité de courant

L'intensité d'un courant électrique (i ou I) est la quantité de charges électriques qui passent à un endroit donné par unité de temps.
I = dQ/dt

Par abus de language, on utilise souvent le terme "courant" pour désigner l'intensité de courant, ou parfois aussi le terme "intensité" pour désigner le courant.

unité : (SI) l'ampère (A). 1 A = 1 C / s

André-Marie Ampère est un physicien, chimiste, mathématicien et philosophe  français (1775 - 1836).

courant continu : courant d'intensité constante au cours du temps et qui circule toujours dans le même sens.

courant alternatif : courant qui circule alternativement dans un sens et puis dans l'autre et dont l'intensité varie sinusoïdalement. Dans ce cas, on distingue valeur instantanée, valeur maximum et valeur efficace de l'intensité de courant.

courant induit : courant résultant d'une force électromotrice induite.


courbes d'Andrews

Les courbes d'Andrews sont des courbes isothermes expérimentales de la pression en fonction du volume massique d'un corps pur.

Thomas Andrews est un physicien irlandais (1813 - 1885)


courbure

Voir "parabole"


court-circuit

Un court-circuit entre 2 points d'un circuit électrique est une déviation de résistance négligeable. Les 2 points se trouvent alors au même potentiel, et tout le courant passe par cette déviation.


covolume

Pour une molécule d'un gaz réel contenu dans un récipient, le covolume est la partie du volume occupée par les autres molécules.


croissante

Voir "fonction croissante"


cycle

En thermodynamique, un cycle est une suite de transformations telle que l'état final est identique à l'état initial.

Concernant les phénomènes périodiques, un cycle est l'ensemble des transformations d'un phénomène physique ou d'une grandeur physique qui ramène à l'état initial et qui se reproduit répétitivement à l'identique.


cycle de Carnot

Un cycle de Carnot est un cycle constitué de quatre transformations réversibles :

  1. détente isotherme à température élevée T2
  2. détente adiabatique de la température T2 à T1
  3. compression isotherme à basse température T1
  4. compression adiabatique de T1 à T2

Sadi Carnot est un physicien et ingénieur français (1796 - 1832).


cyclotron

Le cyclotron est un appareil qui accélère à de très grandes vitesses des particules chargées telles que protons, deutérons, particules α ou noyaux plus lourds (plus grand nombre de masse A).

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Dernière modification le 8/05/2023