e
Voir "constante de Néper"
eau de fusion
Eau obtenue après fusion de la glace.
EBR
Voir "facteur de qualité"
ébullition
Une des deux formes de la vaporisation (l'autre est l'évaporation), dans laquelle des bulles se forment à l'intérieur du liquide. Il se produit à une température donnée pour un liquide et une pression donnée (= température d'ébullition), telle que la pression de vapeur saturante à cette température soit au moins égale à la pression extérieure.
écart-type
L'écart-type σ est une indication de la dispersion d'un échantillon infini de valeurs d'une grandeur autour de sa valeur moyenne μ (voir distribution gaussienne).
On l'appelle aussi dispersion, déviation standard ou écart quadratique moyen, ou erreur quadratique moyenne.
σ = √( ∑(xi - μ)2 / N )
Lorsque l'échantillon est de taille finie, on estime l'écart-type par la déviation standard expérimentale , ou écart-type expérimental, s.
s = √( ∑(xi - x)2 / (n - 1) )
Attention : certains auteurs utilisent aussi la lettre σ pour désigner son estimation s.
échelle logarithmique
Une échelle logarithmique est une droite graduée où les graduations correspondant aux valeurs 1, 2, 3, ... ne sont pas équidistantes (intervalles égaux), comme dans une échelle linéaire, mais sont placées aux logarithmes de ces valeurs : log1, log2, log3, ...
échographie
L'échographie est une technique d'imagerie médicale qui permet d'obtenir l'image d'une structure grâce à la réflexion d'ondes ultra-sonores.
Dans l'échographie-Doppler, on utilise deux transducteurs : un émetteur et un récepteur. La modification de fréquence de l'onde par effet Doppler permet de calculer la vitesse de la structure échographiée.
éclairement
L'éclairement d'une surface est le flux lumineux qu'elle reçoit par unité de surface.
unité : le lux (lx) = 1 lm/m2
écoulement laminaire
écoulement régulier
Un écoulement est régulier ou stationnaire si en un point donné du fluide, la vitesse est constante dans le temps.
Contraire : écoulement irrégulier.
écoulement turbulent
écran cathodique
Voir "tube cathodique"
effet Auger
L'effet Auger est un type de désexcitation d'atomes ionisés excités. Lorsqu'un électron de la couche K a été arraché (première ionisation) un électron L va prendre sa place dans le niveau K. L'énergie libérée, au lieu de donner lieu à un photon, va permettre d'arracher un autre électron L. L'atome est donc ionisé deux fois. Les deux places vacantes dans la couche L vont être remplies par deux électrons M. L'énergie libérée peut soit être prise par deux photons, soit donner à nouveau lieu à l'arrachement de deux électrons M (dans ce cas, l'atome sera quatre fois ionisé).
Pierre Viktor Auger est un physicien français (1899 - 1993).
effet Doppler
L'effet Doppler (ou effet Doppler-Fizeau) est la modification de la fréquence d'une onde progressive perçue par un observateur par rapport à la fréquence émise, en raison du mouvement relatif de la source et de l'observateur.
Pour une onde se propageant dans un milieu matériel, on distinguera le cas du mouvement de la source de l'onde (modification de la longueur d'onde perçue) de celui du mouvement de l'observateur (modification de la célérité perçue).
Pour une onde électromagnétique, les deux situations sont identiques, et on doit utiliser la théorie de la relativité restreinte pour calculer la fréquence perçue.
Christian Andreas Doppler est un mathématicien et physicien autrichien (1803 - 1853).
Hippolyte Fizeau est un physicien et astronome français (1819 - 1896).
effet Hall
L'effet Hall est l'apparition d'une différence de potentiel entre 2 côtés opposés d'un conducteur lorsque celui-ci est parcouru par un courant dans une direction perpendiculaire et plongé dans un champ magnétique selon la troisième direction. Cette différence de potentiel est proportionnelle au champ magnétique, ce qui peut fournir une mesure de celui-ci.
Edwin Herbert Hall est un physicien américain (1855 - 1938).
effet Joule
L'effet Joule est le dégagement de chaleur qui se produit lorsqu'un courant traverse une résistance ohmique.
James Prescott Joule est un physicien (et brasseur) anglais (1818 - 1889).
effet photoélectrique
L'effet photoélectrique est l'arrachement par un rayonnement électromagnétique d'un électron d'un métal.
effet piézoélectrique
L'effet piézoélectrique est l'apparition d'une différence de potentiel entre les 2 faces d'un quartz sous l'action d'une compression ou d'une dilatation, et inversement.
effet de Venturi
En hydrodynamique, l'effet Venturi est l'apparition d'une dépression dans les zones où le fluide se déplace plus vite. C'est une conséquence directe de la conservation du débit, elle-même conséquence de la conservation de la masse.
Giovanni Battista Venturi est un physicien italien (1746 - 1822).
efficacité biologique relative
Voir "facteur de qualité"
effort
Voir "contrainte"
élasticité
L'élasticité est la propriété d'un objet par laquelle le corps, après déformation, retrouve sa forme initiale.
élastique (collision)
Voir "collision"
électricité statique
L'électricité statique est l'ensemble des manifestations qui se produisent lorsque des corps ont été chargés électriquement : décharge par arc électrique, forces d'attraction ou de répulsion...
électriquement neutre
Voir "neutre"
électro-aimant
Un électro-aimant est un dispositif constitué d'un bobinage et d'un noyau ferro-magnétique qui s'aimante lorsque qu'il est dans le champ magnétique créé par le courant dans le bobinage, de façon à obtenir un champ magnétique plus intense qu'avec le seul bobinage, mais qui perd rapidement son aimantation lorsqu'on coupe ce courant.
Cela permet d'avoir un aimant contrôlé par le passage du courant.
électrode
Une électrode est une tige faite d'un matériau conducteur électrique, utilisée en combinaison avec une autre, et telle que ces deux électrodes sont mises en contact avec un système de façon à établir un courant entre elles. Exemples : pile, cellule photoélectrique, tube à RX, appareils de mesure d'une différence de potentiel (p.ex. l'électrocardiogramme), ...
Lorsqu'un sens du courant est défini, elles portent le nom de cathode et anode, ces deux termes étant définis tels que, entre ces deux électrodes, le courant aille de l'anode vers la cathode (donc tel que les électrons aillent de la cathode vers l'anode).
Dans le cas du tube à RX, on désigne par anticathode la plaque sur laquelle les électrons viennent frapper pour créer des rayons X. Dans certains vieux tubes, cette plaque était distincte de l'anode (d'où l'invention d'un terme distinct), par après, on fit des tubes où l'anode était l'anticathode.
Dans le cas des cellules photoélectriques et photomultiplicateurs, la cathode est appelée photocathode (exposée aux photons).
électron
L'électron est une particule élémentaire de charge négative, qui tourne autour du noyau atomique, l'ensemble des électrons formant, avec le noyau, un atome.
m = 9,1 . 10-31 kg = 911 keV/c2
q = - 1,6 . 10-19 C
électron de conduction
Voir "conducteur"
électron libre
Voir "conducteur"
électron-volt
L'électron-volt est une unité d'énergie. 1 électron-volt (eV) est l'énergie cinétique acquise par un électron sous une différence de potentiel de 1 volt 1 eV = 1,6 . 10-19 joules
électroscope
L'électroscope est un appareil qui permet la détection de charges électriques.
électrostatique
L'électrostatique est l'étude du comportement des charges en équilibre statique.
élément chimique
Voir "isotope"
ellipse
Une ellipse est une figure géométrique de la famille des coniques définie comme une courbe dont chaque point est tel que la somme de ses distances à deux points fixes, appelés foyers, est une constante.
Si on prend l'axe X passant par les deux foyers, et l'axe Y qui lui est perpendiculaire et coupant l'axe X au point milieu des deux foyers, son équation est x2/a + y2/b = 1
La distance entre les 2 extrémités de l'ellipse sur l'axe X, qui est la plus grande distance entre 2 points de cette ellipse, est appelée le grand axe et vaut 2 . a.
La distance entre les 2 extrémités de l'ellipse sur l'axe Y, qui est la plus petite distance entre 2 points de cette ellipse, est appelée le petit axe et vaut 2 . b.
Le cercle est un cas particulier d'ellipse, avec a = b = R.
élongation
Dans un mouvement périodique, l'élongation est l'écart par rapport à la position d'équilibre.
Lorsque la position est repérée par un angle, on l'appelle élongation angulaire.
Lorsqu'on généralise à un phénomène oscillatoire harmonique qui n'est plus un mouvement mais une grandeur qui varie de la même façon que l'élongation mécanique, l'élongation trouve son équivalent dans la valeur instantanée de la grandeur variable. Exemple : le champ électrique et le champ magnétique, dans la propagation de l'onde électromagnétique.
émission thermoïonique
L'émission thermoïonique est l'émission d'électrons par un métal. Cette émission est d'autant plus importante que le métal est chaud.
émissivité
L'émissivité, e ou ε, d'un corps est un coefficient, dont la valeur peut aller de 0 à 1, qui est le rapport entre la puissance thermique rayonnée par ce corps et celle qui serait rayonnée si c'était un corps noir.
C'est un nombre sans dimension.
emmétrope
Un oeil emmétrope est un oeil dont le PR est à l'infini.
A l'inverse, un oeil amétrope est un oeil dont le PR n'est pas à l'infini (myope ou hypermétrope). Ce défaut est appelé amétropie sphérique.
en avance de phase
Voir "phase"
en dérivation
Voir "parallèle"
en opposition (générateurs)
Voir "série"
en opposition de phase
Voir "phase"
en parallèle
Voir "parallèle"
en phase
Voir "phase"
en quadrature de phase
Voir "phase"
en retard de phase
Voir "phase"
en série
Voir "série"
énergie
L'énergie d'un corps est une grandeur scalaire, qui correspond à "quelque chose" qui semble produit par le travail d'une force s'appliquant sur ce corps, qui peut être stocké dans ce corps, qui peut changer de forme, et qui permet au corps de faire un travail (c.à.d. d'exercer sur un autre corps une force qui travaille).
C'est pourquoi on dit parfois que c'est du travail "en conserve", que c'est ce qui permet à un corps d'effectuer un travail.
Elle est construite mathématiquement de façon à ce que les différentes formes d'énergie soient égales au travail d'une force, ou, pour certaines formes d'énergie, pour obtenir une grandeur de mêmes dimensions qu'un travail et telle qu'une augmentation/diminution de cette forme d'énergie correspondent à une diminution/augmentation d'une autre forme d'énergie.
C'est un concept, une modélisation du monde réel, permettant de le décrire et de faire des prédictions numériques de grandeurs mesurables, une autre modélisation étant celle en termes de forces et d'accélération (lois de Newton).
Il y a différentes formes d'énergie : mécanique (énergie potentielle et énergie cinétique de translation, énergie de rotation), chimique, électrique, nucléaire, lumineuse, thermique...
Il peut y avoir transformation d'une forme d'énergie en une autre forme d'énergie.
L'énergie totale Etot d'un système, à un instant donné, est la somme de toutes les formes d'énergie de tous les éléments constituant ce système.
Pour un système isolé, l'énergie totale est constante dans le temps. C'est ce qu'on appelle la conservation de l'énergie.
C'est d'ailleurs ce qui définit actuellement l'énergie : une grandeur scalaire qui se conserve si on prend un système suffisamment grand.
- unité
- SI le Joule (J), 1 J = 1 N.m
- CGS erg (1 erg = 10-7 J)
- autre unité l'électron-volt (1 eV = 1,6 . 10-19 J)
- ou encore le kilowatt-heure (1 kWh = 103 . 3600 J)
- ou encore la calorie (1 cal = 4,184 J, on peut retenir plus facilement 1 J = 0,24 cal)
!! en diététique, 1 Cal = 1 kcal
James Prescott Joule est un physicien anglais (1818 - 1889).
énergie calorifique
Voir "chaleur"
énergie cinétique
Du fait de son mouvement, un corps possède une énergie il peut effectuer un certain travail par sa vitesse acquise.
Cette forme d'énergie est appelée énergie cinétique, Ecin ou EK ou K.
L'énergie cinétique que possède le corps est le travail nécessaire pour l'amener du repos à une vitesse v Ecin = m v2 /2
Pour un mouvement de rotation, il y a une énergie cinétique Ecin = I ω2 /2
énergie d'activation
Energie qu'il faut fournir pour qu'une réaction (chimique ou fusion nucléaire) ait lieu.
énergie de charge
L'énergie de charge d'un condensateur est l'énergie qu'il faut apporter pour le charger.
énergie d'extraction
énergie de liaison
L'énergie de liaison Eli d'une particule liée à un ensemble de particules est une énergie négative dont la valeur absolue est égale à l'énergie qu'il faut fournir pour arracher cette particule.
Dans un noyau atomique, l'énergie de liaison par nucléon est l'énergie moyenne qui lie un nucléon au reste du noyau.
énergie de masse
L'énergie de masse d'un corps est l'énergie que possède ce corps par le simple fait qu'il a une masse.
énergie électrique
Energie fournie par un générateur électrique qui débite du courant.
énergie électromagnétique
L'énergie électromagnétique est l'énergie transportée par les ondes électromagnétiques.
Un cas particulier d'énergie électromagnétique est l'énergie lumineuse, qui est l'énergie transportée par la lumière, c.à.d. une onde électromagnétique dont la fréquence peut être vue par nos yeux.
énergie emmagasinée
L'énergie emmagasinée dans un condensateur est une forme d'énergie égale au travail qu'on a dû fournir pour charger ce condensateur; elle peut être récupérée dans un circuit électrique lors de la décharge de ce condensateur.
énergie externe
En thermodynamique, l'énergie externe d'un système est l'énergie constituée par l'énergie cinétique et l'énergie potentielle de gravitation du système dans son ensemble.
énergie interne
L'énergie interne U d'un système est l'énergie constituée de la somme de toutes les énergies de toutes les molécules ou atomes de ce système cinétiques d'agitation thermique et potentielles associées aux forces électriques de liaison entre les atomes et les molécules). C'est l'énergie totale de toutes les molécules, donc au niveau microscopique.
Elle est encore appelée énergie thermique.
A ne pas confondre avec l'énergie calorifique qui est une quantité d'énergie échangée, encore appelée quantité de chaleur Q, qui est un ΔE.
énergie libre de Gibbs
Voir "enthalpie libre"
énergie lumineuse
Voir "énergie électromagnétique"
énergie mécanique
L'énergie mécanique (Eméc ou EM) est la somme de l'énergie cinétique et de l'énergie potentielle.
énergie potentielle
L'énergie potentielle Epot ou EP (ou parfois U) en un point P est une énergie de position d'un corps dans un champ de force.
L'énergie potentielle dans un champ de force F en un point P, c'est le travail de cette force lorsque le corps va du point P jusqu'à l'endroit où on décide de façon arbitraire que cette énergie potentielle est nulle.
On peut aussi la définir comme le travail d'une force extérieure qui amène le corps à vitesse constante du point d'énergie potentielle nulle juqu'au point P.
Exemple : dans le champ de pesanteur, l'énergie potentielle à une hauteur h au-dessus du sol est EP = m . g . h , si on choisit le zéro de l'énergie potentielle au sol.
énergie potentielle électrique
L'énergie potentielle électrique d'une charge placée en un point P est le travail effectué par la force électrique pour amener la charge du point P jusqu'au point d'énergie zéro choisi arbitrairement. Elle est parfois noté UE.
énergie thermique
Voir "énergie interne"
énergie totale
L'énergie totale (E ou Etot) d'un corps est la somme des différentes formes d'énergie de ce corps à un instant donné.
L'énergie totale d'un système est la somme des énergies totales des différents constituants de ce système à un instant donné.
enthalpie
L'enthalpie H d'un système thermodynamique est une fonction d'état qui est définie comme H = U + P . V
où U est l'énergie interne, P est la pression et V le volume.
unité (SI) le joule (J)
enthalpie libre
L'enthalpie libre G , ou énergie libre de Gibbs, d'un système thermodynamique est une fonction d'état qui est définie comme G = H - T . S
où H est l'enthalpie, T la température absolue et S l'entropie.
unité (SI) le joule (J)
entropie
L'entropie S d'un système thermodynamique est une fonction qui décrit son état et dont la variation ΔS = ∫ dQrev/T.
Cette variation ne dépend pas de la façon dont le système passe de l'état initial à l'état final.
- unité
- SI le Joule par Kelvin (J / K)
- unité usuelle unité entropique u.e. = cal/K
équation
Une équation est une égalité mathématique exprimant la relation entre deux ou plusieurs grandeurs et permettant de déterminer la valeur de l'une d'elles. On désigne la grandeur qu'on cherche par une lettre, souvent x (mais cela peut être n'importe quelle autre lettre). On l'appelle l'inconnue.
Le but de la résolution d'une équation est de trouver la valeur de l'inconnue telle que l'équation soit bien vérifiée, c.à.d. telle que les deux membres de l'équation soient bien égaux. On appelle cette valeur la solution de l'équation.
Résoudre une équation signifie chercher la solution de cette équation.
équation aux dimensions
Une équation aux dimensions est l'écriture symbolique (avec des lettres) de la relation entre diverses grandeurs, la plupart du temps en fonction des grandeurs fondamentales.
exemple : [v] = [L] . [T]-1
équation de continuité
En hydrodynamique, l'équation de continuité exprime la conservation du débit pour un liquide s'écoulant dans une canalisation, A . v = cste (A est la section de la canalisation, v est la vitesse d'écoulement).
équation de la trajectoire
Relation entre la coordonnée y et la coordonnée x de l'ensemble de tous les points de la trajectoire.
équations de Maxwell
Les équations de Maxwell sont quatre équations pour les champs électrique et magnétique décrivant leur évolution temporelle et spatiale ainsi que leurs liens, et dont les solutions sont des ondes transversales appelées ondes électromagnétiques.
James Clerk Maxwell est un physicien et mathématicien écossais (1831 - 1879).
équation différentielle
Une équation différentielle est une équation contenant 2 variables x et y et des dérivées de l'une par rapport à l'autre.
Une équation différentielle du premier degré ne contient que des dérivées premières.
Une équation différentielle du second degré peut aussi contenir des dérivées secondes.
équations du mouvement
- équation de l'accélèration en fonction du temps
- équation de la vitesse en fonction du temps
- équation de la position en fonction du temps (= équation horaire)
Si on a l'équation de la position en fonction du temps, on peut retrouver les 2 autres par dérivation.
Quand on parle de "l'équation du mouvement", c'est cette dernière qu'on désigne.
équation du premier/second degré
Voir "degré"
équation générale
Une équation générale est une équation donnant l'allure générale d'une famille de fonctions y = f(x). Cette équation comporte des lettres (en plus des variables x et y), appelées paramètres de l'équation. Exemple : toutes les droites ont comme équation générale y = a . x + b
Une équation particulière est une équation d'une fonction précise, permettant de calculer la valeur de y pour un x donné. Les lettres des paramètres sont alors remplacées par des valeurs numériques.
Mais attention, les lettres des variables doivent rester des lettres, sinon, ce n'est plus une équation.
Exemple : y = 2 . x - 5
équation harmonique
Une équation harmonique est une équation qui décrit l'évolution temporelle d'un système oscillant (oscillation harmonique), quel qu'il soit.
Si la grandeur oscillante est notée x, cette équation s'écrit d2x/dt2 = -ω2 . x
équations horaires
Les équations horaires d'un point sont les relations fixant la position de ce point en fonction du temps.
(Par exemple sous la forme x = x (t) et y = y (t) pour une trajectoire plane.)
équation paramétrique
Une équation paramétrique est une équation permettant de déterminer les valeurs des paramètres pour une instance particulière d'une famille de fonctions. Les variables x et y sont remplacées par un couple de valeurs que prennent ces variables et les seules lettres qui restent sont les paramètres.
Exemple : soit la famille des droites y = a . x + b
On pourrait avoir comme équations paramétriques 2 = a . 6 + b et 4 = a . 8 + b
équation particulière
Voir "équation générale"
équation scalaire
Une équation scalaire est une équation où les deux membres de l'égalité sont des scalaires.
équation vectorielle
Une équation vectorielle est une équation où les deux membres de l'égalité sont des vecteurs.
équilibre
En mécanique, une position d'équilibre est une position pour laquelle la somme des forces et la somme des moments de force sont nuls.
Elle peut aussi être définie par rapport à l'énergie potentielle c'est une position pour laquelle l'énergie potentielle atteint un extremum.
Plus particulièrement en statique, l'état d'équilibre ou équilibre statique est défini comme l'état de repos, et la condition d'équilibre est que la somme des forces et la somme des moments de force doivent être nuls.
Equilibrer un objet signifie le mettre dans une position d'équilibre.
On distingue équilibre stable (après un petit écart par rapport à la position d'équilibre, l'objet tend à y retourner, l'énergie potentielle y est minimale), équilibre instable (l'objet s'en écarte d'avantage, se dirigeant vers une autre position d'équilibre, l'énergie potentielle est maximale) et équilibre indifférent (la nouvelle position est toujours une position d'équilibre).
Dans le cas d'un mouvement oscillatoire harmonique, la position d'équilibre est la position qu'il a en dehors de toute perturbation, celle pour laquelle il maintient son état de repos (équilibre statique). C'est autour de cette position que se fait le mouvement d'oscillation, et par rapport à laquelle se mesure l'élongation.
En calorimétrie, l'état d'équilibre est un état où il n'y a plus aucun échange de chaleur.
En thermodynamique, un état d'équilibre est un état où les différentes propriétés (pression, volume, température) restent constantes en dehors de toute transformation.
En théorie cinétique des gaz, le gaz est à l'équilibre statique s'il n'y a pas de mouvement de déplacement d'ensemble des molécules du gaz (mais il y a toujours le mouvement d'agitation thermique).
De la même manière, en électricité, des charges sont en équilibre statique (ou équilibre électrostatique) si elles n'ont pas de mouvement de déplacement d'ensemble.
Autre signification de l'équilibre statique par opposition à l'équilibre dynamique. Un équilibre dynamique est une situation où le système est à l'équilibre car l'augmentation d'une de ses grandeurs caractéristiques pour une raison donnée est contrebalancée par la diminution de cette même grandeur pour une autre raison. A cela s'oppose l'équilibre statique, où la grandeur n'a tendance ni à augmenter ni à diminuer tout est constant, statique.
En électricité, un conducteur à l'équilibre est un conducteur dans une situation telle que les charges qu'il porte sont statiques (mouvements en moyenne nuls).
équipotentielle
Une équipotentielle (surface ou ligne) est une surface/ligne dont tous les points sont au même potentiel.
En tout point d'une surface/ligne équipotentielle, le champ électrique doit être perpendiculaire à cette surface/ligne.
équivalent de dose
L'équivalent de dose est le produit de la dose de rayonnement absorbée par le facteur de qualité. C'est une grandeur définie de telle façon qu'un certain équivalent de dose d'un rayonnement quelconque produit le même effet biologique, quel que soit le type de rayonnement.
- unité
-
- SI le sievert (Sv) = 1 Gy . FQ
- pratique (ancienne) le rem = 1 rad . FQ (roentgen equivalent man)
Rodolph Sievert est un physicien suédois (1896 - 1966).
erg
Voir "énergie"
erreur (incertitude) absolue
L'erreur absolue (Δx, ou E.A.) sur une grandeur x est la valeur maximum de l'erreur qu'on a pu commettre, c-à-d l'écart maximum entre la grandeur réelle et le résultat obtenu. Elle s'exprime dans la même unité que la mesure de la grandeur.
erreur accidentelle
(ou erreur fortuite ou erreur aléatoire)
Erreur due à des facteurs qui peuvent varier d'une observation à l'autre.
Ces erreurs sont régies par une loi statistique appelée loi de Gauss. C'est pour cette raison qu'on les appelle aussi erreurs statistiques.
erreur d'arrondi
Une erreur d'arrondi est une erreur qui apparait dans les calculs. C'est l'écart entre la valeur arrondie et la valeur réelle.
Exemple : en prenant pour π la valeur arrondie 3,14, on fait une erreur de Δπ = π - 3,14 = 0,001592...
erreur fortuite
erreur instrumentale
erreur (incertitude) relative
L'erreur relative (Δx/x ou E.R.) sur une grandeur est le rapport de l'erreur absolue à la grandeur mesurée.
L'erreur relative est indépendante de l'unité adoptée (sans dimensions, sans unité).
erreur statistique
erreur systématique
(ou erreur instrumentale)
Erreur inhérente à l'appareil de mesure ou à la méthode de mesure et qui se répète nécessairement à chaque mesure.
espace parcouru
Voir "déplacement"
état d'équilibre d'un système mécanique
Voir "équilibre"
état d'équilibre d'un système thermodynamique
Etat du système tel que ses propriétés macroscopiques restent constantes en dehors de toute transformation.
états de la matière
Les 3 états (principaux) de la matière sont l'état solide, liquide et gazeux.
état d'un système thermodynamique
Ensemble des propriétés macroscopiques du système. Il est entièrement défini par un certain nombre de propriétés qui forment des variables indépendantes.
état fluide
Voir "fluide"
état fondamental et état excité
De façon générale, l'état fondamental d'un système est l'état de plus petite énergie.
Un état excité d'un système est un état dans lequel il est amené par une perturbation extérieure, et dont l'énergie est plus grande que celle de l'état fondamental.
Un état métastable d'un système est un état excité qui peut se maintenir pendant un certain temps avant de se désexciter.
état gazeux
état instable
Voir "stable"
état liquide
état métastable
Voir "stable"
état solide
état stable/instable/métastable
Voir "stable"
état stationnaire
Un état stationnaire est un état d'énergie que peut prendre l'électron dans un atome. Il est dit stationnaire car, contrairement au modèle classique, où en tournant autour du noyau, il devrait continuellement perdre de l'énergie, ici il garde cette énergie, sauf quand il passe dans un autre état stationnaire.
évaporation
Une des deux formes de la vaporisation (l'autre est l'ébullition), dans laquelle des molécules de la surface du liquide quittent celui-ci. C'est un phénomène de surface. Il se produit à toute température.
exciter
Exciter un atome consiste à donner de l'énergie à ses électrons, ce qui les amène dans un niveau d'énergie plus élevé, moins lié, et met l'atome dans un état de plus grande énergie, appelé état excité, l'état le plus lié, de moins grande énergie étant appelé état fondamental.
Si on lui donne une énergie égale ou supérieure à l'énergie de liaison d'un électron, il est arraché de l'atome qui est alors ionisé.
exponentielle de base a
L'exponentielle de base a, ou mieux, la fonction exponentielle de base a, est la fonction y = ax.
a est un nombre constant appelé la base.
La fonction exponentielle la plus utilisée en physique est la fonction telle que la dérivée f '(x) = f(x).
On montre que l'unique fonction qui satisfait cette relation est l'exponentielle de base a = e = 2,71828... (constante de Néper).
Elle se nomme simplement fonction exponentielle, et se note soit y = exp(x), soit y = ex.
John Neper (Napier) est un physicien, mathématicien et théologien écossais (1550 - 1617).
exposant
Dans l'expression an, n est appelé l'exposant, et a est appelé la base.
exposition
L'exposition (pour un rayonnement gamma ou des rayons X) est la charge qui peut être créée par ce rayonnement par ionisation dans une certaine masse d'air.
Elle se différence de la dose par le fait qu'elle ne se rapporte pas à l'énergie absorbée par le corps, mais juste à la capacité du rayonnement de créer des ionisations dans de l'air.
- unité
- SI le C/kg
- pratique le roentgen (R) 1 roentgen = 2,58 . 10-4 C/kg
Wilhelm Conrad Röntgen est un physicien allemand (1845 - 1923).
extra-courant
Un extra-courant est un courant induit qui apparaît dans un circuit comprenant un générateur, self et interrupteur, lorsqu'on ouvre (extra-courant de rupture) ou qu'on ferme (extra-courant de fermeture) le circuit.
extrémité (d'un vecteur)
Voir "vecteur"
extremum
Un extremum d'une fonction f(x) est un minimum ou un maximum de cette fonction, c.à.d. une valeur b = f(a) telle que pour des valeurs de x tout juste inférieures ou tout juste supérieures à a, la fonction prend des valeurs f(x) plus grande (minimum) ou plus petites (maximum) que b.