Objectifs manquants
La célérité relative d'une intrumescence infinitésimale peut s'écrire :
Si la vitesse moyenne de l'eau dans le canal est égale à cette célérité c, nous sommes dans un cas d'écoulement critique. Pour démontrer cette affirmation, il suffit d'élever au carré la formule précédente et de rcombiner les termes pour avoir la condition des écoulements critiques (où V = Q / A) :
Aussi appelés axes supercritiques :
Aussi appelés axes subcritiques :
Le seul moyen pour qu'un écoulement passe d'un axe d'amont à un axe d'aval est le passage par un ressaut. Ce cas a déjà été analysé au cours des leçons précédentes traitant des écoulements brusquement variés (Leçon IV.1) .
Comme nous l'avions observé lors de l'analyse des ressauts, le passage d'un axe d'aval à un axe d'amont ne peut se faire par l'intermédiaire d'un ressaut; il se fera toujours de façon continue par la hauteur critique.
Or nous n'avons aucun axe qui traverse le niveau critique, mais nous disposons de :
Vu les pentes des différents axes, le seul endroit justifiant la transition d'un axe d'aval à un axe d'amont présentera toujours un changement de la géométrie du canal(changement de pente, changement de largeur, obstacle, déversement, ...). Ces passages donnent lieu à ce que l'on appelle une section de contrôle.
C'est à partir d'une telle section de contrôle qu'il est le plus aisé de commencer le calcul des axes hydrauliques.
Dans un canal à faible pente de fond, pour deux axes d'amont ou deux axes d'aval, pour une profondeur donnée h, au plus grand débit Q, correspond la plus forte pente superficielle de l'axe par rapport au fond [-dh / ds].
La démonstration se fait en réécrivant l'équation fondamentale des axes hydrauliques suivi d'une discussion sur base d'un graphique (détails de la démontration).