Quand un bref courriel est pire qu’un long discours

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Communiquer par courriel, c’est souvent rapide et efficace. Ceci dit, même quand on veut être rapide et efficace, ça vaut parfois le coup de se relire avant d’envoyer un message. Voici par exemple le courriel envoyé par une étudiante à un de ses enseignants.

Bonjour,
Je suis une étudiante qui vient de doubler sa deuxième année de master en langues et littératures xxx avec la finalité yyy#collocationR en finalité yyy. Je représente mon mémoire en décembre et je n’ai que votre cours à repasser au deuxième quadrimestre. Je souhaiterai être diplomée#ortho lexR diplômée en janvier et par conséquent, j’aimerai #ortho grammR aimerais repasser votre travail#collocationOn passe un examen et on peut donc le repasser ; on peut repasser aussi des chemises ; mais comme on ne passe pas un travail, on ne saurait le repasser. R représenter / soumettre à nouveau à la session de janvier. Cette requête #terme incorrectCette requête est possible, la preuve : elle existe ! La question est plutôt de savoir si cette requête peut être satisfaite, si on accepte d’y répondre favorablement ou tout simplement si l’arrangement proposé par l’étudiant est envisageable.est-t-elle possible?
Merci, bien cordialement,
Angelina Jolie

Certes, il n’y rien là qui nuise à la compréhension, notamment parce que le prof qui reçoit ce message peut anticiper la demande de l’étudiante, même si elle est mal formulée, parce que ce genre de demande lui est familier. Il en irait tout en autrement si le propos du message était un peu plus complexe ou inattendu.
Au fond, dans ce cas-ci, la question que devrait se poser l’étudiant est tout simplement :

DE QUOI J’AI L’AIR  ?
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