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    Movimenti a Palermo

    À Palerme, en Sicile, des photographies ethnographiques arborent les murs du quartier de Ballarò. L’exposition « Movimenti a Palermo » est réalisée dans le cadre de la recherche de Valentin Bert. La thèse est financée par la bourse FRESH du FNRS. Depuis le samedi 11 mai 2024, les différentes photos sont visibles à la Via Giuseppe Mario Puglia, en face de Moltivolti. Ce projet représente la ville de Palerme sous ses différentes formes. Plutôt que de chercher à voir les transformations de la capitale de la Sicile sous un seul angle, l’ethnographie permet de comprendre qu’une procession religieuse, une manifestation féministe, des pigeons volants près des poubelles, une partie de scopa  ou un groupe de jeunes en mobylettes sont des objets (re-)créant du sens pour les Palermitains et Palermitaines. Palerme est une ville ségrégée d’un aspect économique et culturel, mais où différents groupes cohabitent. Ainsi d’un regard rapide ou d’une écoute attentive, les personnes comprennent rapidement qui vous êtes et d’où vous venez, simplement en écoutant l’accent, en voyant les gestes et les mouvements. L’extrême droite au pouvoir bouscule et fragilise les rapports entre les différents groupes précarisés et privilégiés. Les politiques économiques comme la diminution drastique du droit au reddito di cittadinanza [un revenu de…

  • A la une,  Anthropologie visuelle,  LAAP,  Publication,  Recherche et création

    Le LAAP (s’)expose !

    Certains d’entre-vous auront peut-être remarqué les imposantes photos disposées sur les bâtiments de la gare de Louvain-La-Neuve depuis le mois de mars. Il s’agit de l’exposition Corps Anthropologiques, organisée conjointement par UCLouvain Culture et le LAAP à l’initiative de la Professeure Anne-Marie Vuillemenot. Celle-ci rassemble des clichés ethnographiques de chercheurs et chercheuses du Laboratoire d’Anthropologie Prospective (LAAP) de l’UCLouvain. Exposées sur les murs de la ville, les photographies s’offrent au regard des passant.es de mi-mars à fin mai 2024. Un QR code accompagne chacun des clichés et donne accès à des podcasts, des textes, des sons et d’autres images. Ces données et commentaires additionnels témoignent de la complexité et de la diversité culturelle liées à la notion de corps, thématique de l’année culturelle 23-24. Du corps actif, au corps dansant, résistant ou souffrant, au corps mort ou absent, à celui qui se re-compose quotidiennement, au corps inscrit dans un milieu particulier ou aux prolongements du corps, chaque cliché ouvre un terrain ethnographique et permet la découverte d’humanités multiples. L’ensemble des photos et des podcasts est accessible via ce lien.

  • A la une,  Anthropologie visuelle,  Travaux Etudiants Master Anthropologie

    Un film remarqué

    Réalisé par Vanessa Gérard, Philippe Bonneels, et Denise Palermo dans le cadre de l’Atelier de films anthropologiques supervisé par Jean-Frédéric de Hasque, le film « La journée d’une infirmière à domicile » a fait l’objet d’un article dans le mensuel Agora, le journal de l’infirmier(e) belge. Le numéro de décembre 2020 met en avant la qualité immersive du film de 20 minutes : »Une vie décrite sans effets spectaculaires, traitée et filmée avec les proches et les patients et où l’ambition est de placer le spectateur en immersion dans la réalité des relations vécues lors des soins à domicile ». Encore bravo à eux et à tous les étudiants pour ces travaux de qualité réalisés dans des conditions difficiles.

  • A la une,  Anthropologie visuelle,  Coronavirus,  covid19,  Travaux Etudiants Master Anthropologie

    Filmer confinés

    Les étudiants de l’Atelier de films anthropologiques (LANTR2130) ont réalisé durant le confinement des films d’une durée de 7 a 20 min. Cette année, le COVID 19 a bouleversé la partie pratique du cours, certains étudiants ont pu faire leur tournage en extérieur, d’autre pas. Il leur a été proposé de faire une lettre vidéo.C’est un genre cinématographique qui consiste à s’adresser à un destinataire en prenant sa caméra, plutôt qu’un stylo. Cela permet de travailler à partir de chez soi, en utilisant une voix off ou des textes et en filmant des archives, des photos, des news d’internet, en déambulant dans sa maison, sa chambre, son kot…C’est une écriture au « je », ou en utilisant le « nous » si vous êtes en groupe. Nous vous livrons ici leur travaux, témoignages de cette période inédite et historique. « Le cul entre deux chaises » par Léonie Delvaux, Emma Devos et Simon Ninane « Ensemble séparément »  (partie 1, partie 2) par Héloïse Gonnissen et Noémie Matagne « Lettre à notre maison d’enfance, des sentiments partagés » par Emma Erroelen « La journée d’une infirmière à domicile » par Vanessa Gérard, Philippe Bonneels, et Denise Palermo  « Journal de confinement » par Quentin Vanreysen « Ceux qui guérissent » par Lisa Depret « Locked Dreams » par…