Université catholique
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24 années au sein de l’Université…

L’occasion est belle pour dresser un bref bilan de ces années.

Au début de mon cursus, Louvain-La-Neuve, ce n’était pas simplement les cours. En 76-77, j’étais vice-président et délégué sports du Cercle Agronomique. Cette année-là, au terme d’un mémorable dernier tour, où nous n’étions plus que deux à avoir la victoire à portée de main, nous gagnions les 24H vélo avec panache. L’autre équipe avait perdu une roue dans ce tour. En ma qualité de chef d’équipe, je leur ai fourni une roue de rechange et nous l’avons emporté à la régulière !
Réserver un temps pour le sport et la convivialité est une priorité qui me vient de cette époque.


Après les années étudiantes sont venues celles de l’engagement scientifique. L’ambition fut de développer une recherche sur l’étude de l’importance des sols comme substrat alimentaire pour les plantes et comme filtre environnemental. La connaissance du sol est à la fois un défi fondamental de la chimie des interfaces et la base d’une conception durable des sciences de la vie.


De fil en aiguille, je suis devenu responsable d’unité et ensuite président de département. Durant cette période, j’ai découvert et mis en pratique un double mandat. Mener une équipe de recherche tout en assurant la gestion humaine et administrative d'une entité. La santé et la vigueur actuelle de ces entités témoignent de ma politique volontariste, effectuée en collaboration avec le service des ressources humaines.

En 1998, nous avons lancé, avec plusieurs collègues jeunes académiques, une réflexion sur l’avenir de notre faculté. Au terme de ce travail, que j’ai animé, la faculté a subi des transformations importantes. Elle a changé de nom et nous avons créé le grade de bioingénieur et les trois masters qui y mènent. Depuis nos parts de marché en communauté française ont régulièrement augmenté. J’ai également collaboré à différents groupes de travail et commissions mis en place par l’Université. La Charte Baptêmes, que les étudiants et les services sociaux connaissent bien, est un exemple de résultat de ces groupes auxquels j’ai participé.

Devenu doyen en 2004, j’ai approfondi ma connaissance des dossiers universitaires. Les défis ont été nombreux, il a fallu prendre des décisions tant en matière de ressources humaines qu’en matière de politique d’enseignement et de recherche. Pour arriver à ces décisions, il faut d’abord réfléchir, ensuite, se concerter, communiquer et établir des plans et des solutions viables. Enfin, il faut oser prendre la décision, avoir le courage de défier certaines idées reçues ou certaines personnes.
Durant ce décanat, j’ai acquis une méthode qui met l’humain au centre de mes préoccupations. C’est ce respect de l’humain qui me conduit aussi à lutter contre toute approximation, à chercher des solutions durables, respectueuses des procédures et des règlements. J’y ai aussi appris l’importance de la négociation où tout en écoutant l’autre, on est capable d’assumer son mandat et de faire progresser un projet collectif.
Mais surtout, j’ai pu me familiariser avec la gestion universitaire au sein du conseil académique. J’en retire une large connaissance de l’institution et de sa diversité.
J’en tire pour leçon que nous ne sommes rien sans les autres et que la force de l’UCL d’aujourd’hui et de la grande université de demain se trouve dans cette intelligence collective. Pour donner toute sa force, l’université a besoin de ce collectif et aussi d’une direction qui assure un cadre clair, souple et cohérent.

 

Bruno Delvaux
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