Hapticité : quand l’image touche la littérature [Textimage, n°16]

« Hapticité : quand l’image touche la littérature », Textimage, n°16, s. dir. C. Lahouste et M. Scibiorska, mai 2023, [en ligne] > https://www.revue-textimage.com/sommaire/sommaire_22hapticite.html.

[Résumé:] Comment aborder la notion de l’haptique lorsqu’elle a trait à l’image et, plus spécifiquement, à l’image utilisée par des écrivain·e·s ? Il se fait que cette interrogation peut être déclinée sur au moins trois niveaux : les rapports entre littérature et iconographie ; les pratiques liées aux environnements visuels des auteurs ; l’étude des gestes et du toucher en contexte esthétique. Aussi, qu’en est-il de la présence et du travail de l’image dans l’acte littéraire entendu au sens large, c’est-à-dire non seulement au sein des textes mais aussi au-delà – en amont et éventuellement en aval – de ceux-ci (lorsque cet acte est considéré comme un continuum d’agirs créatifs multimodaux) ? Tel est le questionnement central porté par ce seizième numéro de la revue Textimage. Riche de seize contributions qui nourrissent quatre axes d’exploration de la question haptique en contexte littéraire, il se compose d’autant de sections respectivement intitulées « Alter-visualités », « Travail esthésique des images », « Diffraction des dispositifs imageants » et « Plasticités intersémiotiques, empreintes transmédiatiques ». Il comporte également un cahier d’artiste bien étoffé dont le commissariat a été assuré par Sofiane Laghouati, responsable de la réserve précieuse du Musée Royal de Mariemont.

Le numéro contient au demeurant 4 contributions de membres de l’équipe Handling :
* « Barthes (spectateur) et Guibert (opérateur) : Des gestes photographiques comme gestes d’écriture chez l’écrivain photographe » par Andrés Franco Harnache
* « Se saisir de la littérature en couleur : Michel Butor en artisan » par Pauline Basso
* « Toucher des mains, toucher des yeux. Les collections d’images de Marcel Mariën » par Marcela Scibiorska
* « À/Du revers des images dans Thésée, sa vie nouvelle de Camille de Toledo » par Corentin Lahouste

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