#connecteur

[tab:En théorie]

Connecteurs illu

Les connecteurs logiques (parfois appelés ‟expressions d’enchaînement”) sont des mots/groupes de mots qui permettent de faire la liaison entre des éléments du texte (syntagmes, phrases, paragraphes…), tout en indiquant le rapport de sens particulier qui les unit.
Par exemple : « Il n’est pas très sportif. Pourtant, il a participé à un marathon » (ici : rapport de contradiction).

Ils relèvent dont des mécanismes permettant d’assurer la #cohésion et jouent un rôle clef dans l’organisation du texte dont ils soulignent les articulations (d’où l’expression ‟mots charnières”, parfois utilisée pour les désigner).

On constate très fréquemment, dans les écrits d’étudiants, des choix de « mots-liens » dont la signification ne correspond pas au rapport de sens qui devrait unir les idées qu’ils sont censés relier !

Différents types de rapport de sens sont possibles. En d’autres termes, le scripteur va choisir son connecteur en fonction de son but dans le discours :

  • introduire le sujet « Tout d’abord, … »
  • indiquer l’ordre des arguments dans le discours « Deuxièmement, … »
  • introduire une idée ou une information nouvelle « De plus, … »
  • réfuter un argument / introduire une idée opposée « Néanmoins, … »
  • apporter des preuves, des justifications / indiquer la cause « En effet, … »
  • préciser / illustrer une idée par un exemple « … notamment… »
  • donner les résultats d’un fait / indiquer la conséquence « Dès lors, … »
  • préciser un but, un objectif « Afin de… »
  • faire une hypothèse / indiquer une condition « Dans le cas où… »
  • résumer son propos / amener une conclusion « Finalement, … »

REMARQUE
Parfois, le problème consiste simplement en une sous-utilisation des mots-charnières : le scripteur ne relie pas (ou pas assez) ses idées à l’aide de connecteurs logiques explicites. Le rapport entre ces idées n’apparaît donc pas clairement et demande au lecteur de deviner les liens qui unissent les différentes idées. Ce type de problème est mentionné sous l’étiquette plus générale #cohésion.

[tab:En pratique]

spotLROM 1112 – Deux types de manuscrits

La nature et la fonction des manuscrits médiéval et moderne sous l’angle matériel divergent. D’une part,#connecteurcf. ci-dessous le manuscrit médiéval est anonyme, ainsi qu’un parchemin fragile, unique et périssable. D’autre part#connecteurLe scripteur utilise ici un connecteur qui a normalement pour fonction d’indiquer l’ordre des arguments, d’introduire un choix, de mettre en parallèle… et non réellement d’opposer deux éléments. Or il semble vouloir opposer le type de support et le type d’auteur, ce qui, par ailleurs, n’est pas pertinent., le manuscrit moderne a un auteur défini qui détermine son procédé d’élaboration pour son texte.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
illogique – incohérent, incompétent
ambigu – pas clair, scolaire – immature
trop implicite

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 13a – Mauvais enchaînement / Un mot-lien (ou un mot-lien différent) serait nécessaire

Fiche 13d – Lien inadéquat entre les idées

CCDMD

Fiche d’auto-correction : les idées s’enchaînent-elles naturellement ?

Les organisateurs textuels : quelle est leur valeur ? lequel utiliser en fonction du sens que l’on veut donner ?

Les marqueurs de relation : coordonnants, subordonnants, prépositions

BDL

Quelques nuances sémantiques à ne pas perdre de vue : notamment pour « à nouveau / de nouveau », « deuxième / second », « par contre / en revanche », « voici / voilà »… mais aussi « parce que / puisque »

www

Une grille (parmi des dizaines d’autres présentes sur le  net) conçue pour un collectif d’écoles, classant un grand nombre de connecteurs par objectifs.

Sur le même principe, un tableau d’expressions d’enchaînement

Un petit catalogue de mots-outils

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je utilisé des « mots-liens » ?
  • Ceux que j’utilise sont-ils suffisamment spécifiques, précis ?
  • Quel est le type de rapport qui unit les éléments que je connecte ?
  • Le connecteur choisi a-t-il bien ce sens ?
  • Suis-je capable de reconstruire un plan logique de mon propos, rien qu’en relisant les connecteurs présents dans mon texte ?