Page rassemblant, avec leurs traductions, les textes suivis, latins (et bientôt grecs), évoquant la Lupa Capitolina sous forme de statue(s).

Statues (Lupa Capitolina)

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bluecube.gif (227 octets) Les textes suivis

pucecawh.gif (869 octets) En latin

coin.droit.gif (1117 octets) Les prosateurs


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triangle3.gif (202 octets) Cicéron
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«Tum statua Nattae, tum simulacra deorum Romulusque et Remus cum altrice belua ui fulminis icti conciderunt, deque his rebus haruspicum extiterunt responsa uerissima».

«"Alors la statue de Natta, les effigies des dieux et le monument représentant Romulus et Rémus avec le fauve nourricier furent jetés à terre frappés par la puissance de la foudre. Les prophéties que les haruspices tirèrent de ces événements se réalisèrent à la lettre".»

Cic., Diu., II, 20, 45

 

Nam profecto memoria tenetis, Cotta et Torquato consulibus, compluris in Capitolio res de caelo esse percussas, cum et simulacra deorum depulsa sunt, et statuae ueterum hominum deiectae, et legum aera liquefacta, et tactus etiam ille, qui hanc urbem condidit, Romulus, quem inauratum in Capitolio, paruum atque lactantem, uberibus lupinis inhiantem, fuisse meministis.

«Vous n'avez sûrement pas oublié que, sous le consulat de Cotta et de Torquatus, au Capitole, un grand nombre d'objets furent frappés de la foudre : des images des dieux furent déplacées, des statues de nos ancêtres furent renversées, les tables d'airain de nos lois entrèrent en fusion, et le fondateur de notre ville, Romulus lui-même fut atteint, lui qu'un groupe doré, il vous en souvient, repésentait au Capitole petit enfant au sein, les lèvres tendues vers les mamelles de la louve sa nourrice».

Cic., Cat., III, 8, 19 rendu dans la traduction de É. Bailly, Cicéron, Discours. Tome X. Catilinaires, Paris, 1974, p. 56 (Collection des Universités de France).

 

 

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triangle3.gif (202 octets) Pline l'Ancienline1.gif (2537 octets)

Colitur ficus in foro ac comitio Romae nata, sacro fulguribus ibi conditis magisque ob memoriam eius quae, nutrix Romuli ac Remi, conditores imperii in Lupercali prima protexit, ruminalis appellata, quoniam sub ea inuenta est lupa infantibus praebens - ita vocabant mammam -, miraculo ex aere iuxta dicato, tamquam in comitium sponte transisset Atto Nauio augurante. Nec sine praesagio aliquo arescit rursusque cura sacerdotum seritur.

«On vénère un figuier poussé à Rome sur le Forum même, dans le Comitium, parce qu'en ce lieu furent enterrées rituellement des foudres, et plus encore en mémoire du figuier qui, nourricier des fondateurs de l'empire, Romulus et Rémus, leur offrit un premier abri dans le Lupercal et fut nommé Ruminal, parce que sous son ombre fut trouvée la louve donnant aux petits enfants la mamelle (rumis) - c'est l'ancien nom pour mamma - ; un bronze représentant ce miracle a été consacré auprès de ce figuier, comme si celui-ci avait passé de lui-même dans le Comitium sous les auspices d'Attus Navius. C'est toujours un présage quand il se dessèche et les prêtres ont soin d'en planter un nouveau.»

Plin., N.H., XV, 20, 77 rendu dans la traduction de J. André, Pline l'Ancien, Histoire naturelle. Livre XV, Paris, 1960, p. 45 (Collection des Universités de France).

 

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triangle3.gif (202 octets) Tite-Live
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Eodem anno Cn. et Q. Ogulnii aediles curules aliquot feneratoribus diem dixerunt ; quorum bonis multatis ex eo quod in publicum redactum est, aenea in Capitolio limina, et trium mensarum argentea uasa in cella Iouis Iouemque in culmine cum quadrigis, et ad ficum Ruminalem simulacra infantium conditorum urbis sub uberibus lupae posuerunt...

«La même année, les édiles curules Cn. et Q. Ogulnii intentèrent un certain nombre de procès à des usuriers et, ceux-ci ayant vu leurs biens confisqués, ces magistrats utilisèrent la part qui revenait au trésor public à poser des seuils de bronze au Capitole, trois services de vaisselle d'argent dans le sanctuaire de Jupiter, une effigie du dieu sur un quadrige au faîte de son temple et, près de la ficus Ruminalis, une statue des  enfants fondateurs de la cité allaités par la louve».

Liv., X, 23, 12


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Commentaires éventuels : Alain Meurant (meurant@egla.ucl.ac.be)