Cycle vital de la drosophile

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Applications à l'étude de croisements

Résolutions des exercices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Résolution des exercices

Il faut s'attacher à trouver une méthode de résolution des exercices et ne pas travailler par devinette. Les quelques conseils qui suivent doivent vous aider à mettre au point cette méthode qui vous permettra de résoudre aussi bien des exercices simples que des exercices complexes. Cette méthode s'applique aux exercices pour lesquels on vous donne les résultats d'une série de croisements en vous demandant de les expliquer.

Le principe de base est de poser une hypothèse concernant le génotype des parents et de confronter les résultats obtenus à ceux attendus selon votre hypothèse. Cette confrontation vous permettra de préciser certains détails.

Pour établir cette hypothèse, il suffit dans la majorité des cas de répondre à trois questions:

1°. Les parents sont-ils homozygotes ou hétérozygotes ?
Remarque : lorsqu'on parle de souche, il s'agit soit d'individus homozygotes, soit, cas plus rare, de létaux équilibrés. Une descendance homogène, tous les mâles d'un phénotype, toutes les femelles du même phénotype est aussi l'indication d'une possible homozygotie des parents.

2°. Combien de gènes (et d'allèles par gène) sont nécessaires pour expliquer ces résultats ?
Remarque : si on peut expliquer des résultats avec 1 gène, on pourra a fortiori les expliquer avec 2 ou plus de 2 gènes. Une solution n'est donc qu'une solution parmi d'autres. Il sera toujours plus simple de considérer le nombre minimum de gènes nécessaire pour expliquer des résultats.

3°. Un ou plusieurs gènes sont-ils liés au sexe ?
Remarque : une descendance ou les proportions phénotypiques des mâles et des femelles sont différentes est l'indication de gène(s) lié(s) au sexe.

Après cette première étape, la confrontation des résultats obtenus avec les résultats observés permettra de vérifier et compléter l'hypothèse de départ, c'est-à-dire de préciser :
1°. les éventuels effets de létalité
2°. les allèles dominants et récessifs
3°. les liaisons et les distances entre gènes
4°. les relations entre les gènes (interaction, épistasie, ...)

Il faut remarquer que dans la majorité des cas, les nombres obtenus ne servent que dans la deuxième étape et non dans la première étape. En effet, des valeurs de 28 et 12 par exemple, ne sont statistiquement différentes ni d'une proportion 3/4, 1/4 (monohybridisme), ni d'une proportion 9/16, 7/16 (épistasie de gènes récessifs). Ces seules valeurs ne permettent pas de faire le choix entre les deux hypothèses.