Cycle vital de la drosophile

Génétique mendélienne

Matériel génétique

Cartographie

Méthodes statistiques

Notion d'hypothèse

Statistique X²

Applications à l'étude de croisements

Résolutions des exercices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Applications à l'étude de croisements

On croise le mutant [e] avec une souche sauvage [+]. Les individus de F1 sont croisés entre eux. La F2 est constituée de 1919 [+] et 681 [e]. S'agit-il d'un cas de monohybridisme ?


[+] [e] Totaux
nombres observés 1.919 681 2.600
nombres attendus 1.950 650 2.600

La valeur obtenue pour X² est de 1,91 (pour le calcul de X² : voir la rubrique Statistique X² dans la marge de gauche)

Pour 1 degré de liberté cette valeur a une probabilité supérieure à 10 %. Cela signifie que, si l'hypothèse est correcte, - ce qui devrait se traduire par une répartition 3/4, 1/4 - observer de tels écarts par le simple fait du hasard se produira plus d'une fois sur dix. Ces écarts ne sont donc pas suffisamment importants pour rejeter l'hypothèse. La conclusion du test est donc un non-rejet de l'hypothèse. Il reste néanmoins possible que l'hypothèse de départ soit fausse, mais que l'effectif étudié ne soit pas assez important pour la rejeter.


On croise le double mutant vestigial, ebony [vg e] avec une souche sauvage [+]. Les individus F1 sont croisés entre eux. La F2 est constituée de 480 [+], 146 [vg], 120 [e] et 54 [vg e]. Les loci ségrègent-ils indépendamment ?

  [+] [e] [vg] [vg e] Totaux
nombres observés 480 146 120 54 800
nombres attendus 450 150 150 50 800

La valeur obtenue pour X² est de 8,43 (pour le calcul de X² : voir la rubrique Statistique X² dans la marge de gauche)

La probabilité d'une telle valeur pour 3 degrés de liberté est inférieure à 5 %. Donc, si l'hypothèse est correcte, observer de tels écarts arrivera moins d'une fois sur 20. Il est évidemment possible que ces écarts soient dus au hasard, mais il est plus vraisemblable que l'hypothèse de départ ne soit pas correcte. On rejettera ici l'hypothèse de départ.