Organisation des enseignements selon les cycles

Le programme de la première année de bachelier bio-ingénieur est identique à celui des premières années bachelier en sciences chimiques, en sciences biologiques et en sciences géographiques et à celui de la première année polyvalente en sciences naturelles. Cette organisation permet une orientation progressive de l'étudiant, le choix définitif de l'une des filières ci-dessus ne devant s'opérer ou se confirmer qu'à l'entrée en deuxième année.

La deuxième année est également accessible, moyennant quelques adaptations, aux étudiants ayant réussi une première année en médecine, en médecine vétérinaire ou en pharmacie.

Les étudiants bénéficient d'un encadrement pédagogique très rapproché, surtout au cours de leur première annnée. La faculté distribue en début d'année académique un fascicule qui constitue un véritable vade-mecum pour l'étudiant . Des exemplaires restent disponibles au secrétariat de la faculté toute l'année et sur internet à l'adresse suivante :
http://www.agro.ucl.ac.be/etudes/info_bir11/
. Les modalités pédagogiques et logistiques propres à chaque cours y sont détaillées (cours magistraux, exercices, laboratoires, monitorats, syllabus, livres recommandés, etc.).

La semaine de l'étudiant de première année comporte environ 25 heures de travail encadré, dont environ la moitié de cours en auditoire et la moitié d'exercices sous différentes formes. Il est par ailleurs évident qu'un temps important doit être consacré au travail personnel dès les premières semaines de l'année académique (préparation des cours et exercices, synthèse des notes personnelles, lectures complémentaires, etc.). Le travail en groupes spontanés en dehors des prestations encadrées est vivement conseillé, c'est l'une des formules de formation les plus efficaces.

Les professeurs et leurs collaborateurs sont toujours heureux de recevoir les étudiants pour leur apporter tout éclaircissement nécessaire et les orienter au mieux dans leur parcours de formation.

Le baccalauréat bioingénieur comportent un stage d'un mois dans une entreprise relevant de l'ingénierie biologique, agronomique et environnementale. Ce stage est réalisé en dehors des périodes de cours, habituellement durant les vacances d'été. Il peut être scindé en deux périodes. Ce stage fait l'objet d'un rapport dont l'évaluation est rattachée à la délibération de la première année ingénieur (3e année d'études). Au cours de cette période de transition, la deuxième année du 1er cycle est encore appelée deuxième candidature. Toutefois dans notre faculté, le programme de cette deuxième année a déjà été réformée au "format" de Bologne et correspond déjà au programme qui sera proposé pour la deuxième année de Bachelier bioingénieur en 2005-2006. Il en est de même pour la troisième année du cursus d'études "bioingénieur". En effet, son programme est encore rattaché à l'actuel deuxième cycle mais correspond à celui qui sera proposé pour la troisième année de bachelier bioingénieur en 2006-2007.

Le programme de la troisième année est encore rattaché actuellement au deuxième cycle mais son contenu correspond entièrement à celui qui sera proposé au programme de la 3ème année de bachelier bioingénieur (1er cycle) en 2006-2007. Cette année d'études est partiellement commune à tous les étudiants mais propose trois options : la chimie, l'agronomie et l'environnement auxquelles viendront se greffer une dizaine de secteurs de spécialisations en 4e et 5e années répondant au contexte sociétal et professionnel actuels. Les étudiants choississent donc en 3e année entre une des trois options proposées et singulariseront leur parcours en choississant une spécialisation en 4e année.

La formation de deuxième cycle comporte une partie importante d'enseignements " intégrés " s'appuyant sur les disciplines de base abordées en candidatures. Tout en développant les aspects fondamentaux inhérents à toute formation universitaire, les cours sont orientés de façon à les rendre, sinon appliqués, du moins aisément applicables dans les domaines d'action des bio-ingénieurs. Ils pourront également opter pour un nombre assez important de cours au choix.

Une enquête menée auprès de nos anciens a montré que cet alliage entre approches fondamentale et appliquée est garant d'une très grande souplesse d'adaptation aux mouvances de la vie professionnelle. Les étudiants ont de multiples opportunités d'élargir leurs horizons tant aux secteurs professionnels auxquels mène leur formation qu'aux relations humaines et aux échanges internationaux.

Les étudiants ingénieurs sont fréquemment confrontés aux réalités de terrain et de l'entreprise ; ils sont impliqués dans des travaux personnels et des travaux de groupe sur des thèmes qui dépassent souvent le cadre strict de leurs études. Ils sont nombreux à effectuer un séjour dans une autre université, en Europe ou à Leuven. Pour beaucoup d'entre eux, le mémoire comporte la collecte de données à l'étranger, souvent dans des pays en développement ; le mémoire est aussi pour certains l'occasion d'une première intégration en entreprise.

Le troisième cycle s'articule, d'une part, sur des DEA (diplômes d'études approfondies) et DES (diplômes d'études spécialisées), et d'autre part, sur les doctorats.

Le DEA en sciences agronomiques et ingénierie biologique offre la possibilité de se former à la recherche scientifique au sein d'une équipe de chercheurs de la faculté. Il peut constituer une épreuve préalable au doctorat ou être intégré dans celui-ci selon le cursus antérieur de l'étudiant.

Le DEA en sciences et technologie des aliments est organisé en commun avec la faculté des sciences agronomiques de Gembloux. Il procure une formation approfondie dans le domaine agro-alimentaire.

Le DEA en bioinformatique est organisé en commun avec l'Université Libre de Bruxelles, l'Université de Liège, les facultés Notre-dame de la Paix à Namur, l'Université Mons-Hainaut et la Faculté des sciences agronomiques de Gembloux. Il procure une formation pluridisciplinaire, touchant aux aspects biologiques, informatiques et statistiques qui constituent les fondements de la recherche en bioinformatique. Le DES en bioinformatique aborde les mêmes disciplines mais dans l'optique d'une application professionnelle directe.

Le DES en brasserie permet à des candidats qui ont déjà une formation dans des domaines tels que la biochimie, la microbiologie ou divers aspects de l'ingénierie de se former spécifiquement au secteur brassicole et d'acquérir, de ce fait, une qualification professionnelle de haut niveau.

Le DES en hydrologie est organisé conjointement par l'UCL, l'ULB (Bruxelles), l'ULg (Liège) et la faculté des sciences agronomiques de Gembloux. Il permet d'acquérir une formation spécifique dans tout ce qui relève du cycle de l'eau.

Le DES en économie et sociologie rurales est organisé en commun avec la faculté des sciences agronomiques de Gembloux. Il permet aux étudiants d'appréhender les problèmes concrets que pose le développement harmonieux de l'agriculture au sein de la société, tant dans les pays en développements que dans les pays industrialisés.

Le DES en économie rurale permet à des diplômés en économie ou en agronomie de se spécialiser dans les secteurs économiques touchant à l'agriculture.

Le doctorat en sciences agronomiques et ingénierie biologique comporte un travail personnel de recherche mené au sein d'une équipe de la faculté ou dans des laboratoires associés. Il exige créativité, curiosité, rigueur et tenacité pour se hisser au meilleur niveau de la collectivité scientifique internationale dans le domaine exploré. Les " doctorands " ne sont plus considérés comme des étudiants ; en fait, ce sont des scientifiques professionnels qui sont à la fois les artisans et le véritable moteur de la recherche à l'université. La plupart d'entre eux bénéficient d'une bourse ou d'un contrat de recherche sur fonds publics ou privés. Certains ont un contrat d'assistant à l'université et mènent parallèlement recherches et activités pédagogiques. Au début de leur travail de thèse, les doctorands s'inscrivent à un DEA qui leur permettra de valoriser par un diplôme officiel la formation complémentaire de pointe indispensable à leur recherche. Cette formation peut être encadrée par une école doctorale, selon les secteurs.

La Faculté d'ingénierie biologique, agronomique et environnementale de l'UCL propose depuis 1995 des programmes de formations continues en ingénierie des sciences naturelles. Il s'agit de formations spécifiques de courte durée, destinées à des ingénieurs de différentes spécialités et aux scientifiques, qu'ils soient actifs dans l'industrie, la fonction publique, les services d'ingénierie et de consultance, ou la recherche et l'enseignement.

A partir de l'année 2004-2005, cette activité sera entièrement prise en charge par l'Institut Universitaire de Formation Continue (IUFC) de l'UCL.