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PREMIER APPEL A COMMUNICATIONS
Depuis
quelques années, le domaine de la phraséologie connaît
une expansion considérable. Au départ considéré
comme un domaine relativement marginal, il occupe actuellement une
position centrale dans un grand nombre de disciplines. Parmi celles-ci
figurent en bonne place la lexicographie, la linguistique contrastive,
la psycholinguistique, l’acquisition et l’enseignement
des langues étrangères et le traitement automatique
du langage. L’essor de ce nouveau domaine est dû en grande
partie au développement de la linguistique de corpus, qui a
mis en évidence l’ubiquité des unités phraséologiques
dans le langage et a fourni des méthodes d’extraction
et d’analyse automatisée qui facilitent leur étude.
Au départ, confiné aux unités polylexicales les
plus figées et opaques, le domaine de la phraséologie
s’est progressivement élargi et comprend maintenant un
grand nombre d’unités qui ont des degrés divers
de figement et d’opacité (collocations, expressions récurrentes,
locutions pragmatiques, valence, etc.).
Les travaux
en cours dans ce domaine sont nombreux, comme l’attestent le
nombre de publications et les colloques spécialisés
qui lui sont consacrés. Il y a de nombreuses niches qui foisonnent
d’activité, mais il faut bien constater qu’il n’y
a que peu de contacts entre elles. Ainsi, par exemple, les travaux
concernant la typologie des expressions phraséologiques ne
sont que peu connus par les chercheurs travaillant en traitement automatique
des langues. A l’inverse, les travaux centrés sur l’extraction
automatique des expressions phraséologiques sont peu connus
des chercheurs travaillant à l’établissement de
typologies rigoureuses. De même, il y a peu de contacts entre
les travaux de psycholinguistique qui tentent d’établir
le rôle de la phraséologie dans l’acquisition,
la compréhension et la production du langage et les travaux
pédagogiques qui visent à accorder une place plus grande
à la phraséologie dans l’enseignement des langues.
De manière générale, les travaux de linguistique
de corpus décrivant les expressions phraséologiques
dans de grands corpus informatisés gagneraient à être
plus largement connus. Le danger de ce cloisonnement est d’une
part qu’il y a un grand risque que l’on passe son temps
à ‘réinventer la roue’ et d’autre
part – et cela est nettement plus important – que l’on
fasse une analyse erronée des résultats.
Le but
du colloque est de permettre aux chercheurs travaillant dans le domaine
de la phraséologie de rencontrer des chercheurs intéressés
par le même objet d’étude, mais envisagé
dans une perspective différente.
Les axes
privilégiés du colloque sont:
1. Approche théorique (place de la phraséologie dans
les théories linguistiques)
2. Approche descriptive (typologie; description des différents
types d’expressions phraséologiques; variation synchronique
et diachronique)
3. Approche contrastive (comparaison des expressions phraséologiques
dans plusieurs langues)
4. Approche psycholinguistique (acquisition/compréhension/production
d’expressions phraséologiques)
5. Approche lexicographique (lexicographie monolingue et multilingue)
6. Approche pédagogique (place des unités phraséologiques
dans l’apprentissage et l’enseignement des langues)
7. Approche computationnelle (extraction automatique des unités
phraséologiques)
-
Peter Blumenthal (Universität Köln, Allemagne)
- Gaston Gross (Université Paris 13, France)
- Ulrich Heid (Universität Stuttgart, Allemagne)
- Graeme Kennedy (Victoria University of Wellington, Nouvelle Zélande)
- John Sinclair (Tuscan Word Centre, Italie)
- Alison Wray (Cardiff University, Grande-Bretagne)
-
Sylviane Granger (Centre for English Corpus Linguistics, Université
catholique de Louvain, Belgique)
- Fanny Meunier (Centre for English Corpus Linguistics, Université
catholique de Louvain, Belgique)
- Jean Klein (Centre d’étude des lexiques romans, Université
catholique de Louvain, Belgique)
- Jean Heiderscheidt (Department of English, Facultés universitaires
Saint-Louis Bruxelles, Belgique)
- Martine Willems (Department of French, Facultés universitaires
Saint-Louis Bruxelles, Belgique)
- Gaston Gross (Laboratoire de linguistique informatique, Université
Paris 13, France)
- Rosamund Moon (Department of English, University of Birmingham, Grande-Bretagne)
-
Bengt Altenberg (Lund University, Suède)
- Didier Bourigault (Université de Toulouse le Mirail, France)
- Harald Burger (Universität Zürich, Suisse)
- Frantisek Cermák (Charles University Prague, République
thèque)
- Hélène Chuquet (Université de Poitiers, France)
- Jean-Pierre Colson (Institut Libre Marie Haps et Université
catholique de Louvain, Belgique)
- Jeanne Dancette (Université de Montréal, Canada)
- Pernilla Danielsson (University of Birmingham, Grande-Bretagne)
- Cédrick Fairon (Université catholique de Louvain, Belgique)
- Stefan Th. Gries (University of Southern Denmark, Danemark)
- John Humbley (Université Paris 7 – Denis Diderot, France)
- Béatrice Lamiroy (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique)
- François Maniez (Université Lumière Lyon 2, France)
- Salah Mejri (Université de Tunis & Université Paris
13 – Villetaneuse, Tunisie & France)
- Nadja Nesselhauf (Universität Heidelberg, Allemagne)
- Michel Paillard (Université de Poitiers, France)
- Paul Rayson (Lancaster University, Grande-Bretagne)
- Raphael Salkie (University of Brighton, Grande-Bretagne)
- Norbert Schmitt (University of Nottingham, Grande-Bretagne)
- Michael Stubbs (Universität Trier, Allemagne)
- Wolfgang Teubert (University of Birmingham, Grande-Bretagne)
- Elena Tognini-Bonelli (University of Sienna, Italie)
- Agnès Tutin (Université de Grenoble 3 – Stendhal,
France)
- Geoffrey Williams (Université de Bretagne Sud – Lorient,
France)
- Henri Zinglé (Université Nice Sophia-Antipolis, France)
Langues
pour les présentations
-
anglais
- français
-
Date limite de soumission: 1er mars 2005
- Notification des acceptions/refus: 15 avril 2005
- Version finale (à inclure dans les actes du colloque): 15 juin
2005
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