Compétences et acquis au terme de la formation

grb2mc  2016-2017  Louvain-la-Neuve


1. Vision du diplômé au terme du Master
Devenir un spécialiste de la prévention, capable d’analyser et de contribuer à transformer des situations de travail selon une approche interdisciplinaire et globale de la prévention, tel est le défi que l’étudiant du Master de spécialisation conjoint en gestion des risques et bien-être au travail se prépare à relever. Les quatre universités organisatrices de ce master (ULB, UMONS, ULg, UCL) souhaitent former des préventeurs, acteurs de développement et de changements, qui promeuvent le bien-être des personnes dans leur vie professionnelle, et ce dans le respect des règles déontologiques.
Au terme de sa formation, le diplômé maitrise un socle de connaissances relatives aux diverses disciplines autour desquelles s’articule la gestion des risques et du bien-être au travail ainsi que dans le domaine même de la gestion des risques et du bien-être au travail, domaine en constante évolution. Il est capable de mobiliser ce socle pour analyser et contribuer à transformer une situation concrète selon une approche interdisciplinaire et globale de la prévention, et cela en mettant en œuvre une démarche scientifiquement fondée, dans la perspective de définir une intervention visant à :
- l’adaptation du travail aux capacités humaines ;
- promouvoir le bien-être psychosocial des travailleurs et/ou réduire les facteurs de risques psychosociaux (e.g., violence, harcèlement moral, harcèlement sexuel ou discrimination) identifiés au sein d’une organisation
Le diplômé est capable de s’engager dans la profession en faisant preuve d’esprit critique, dans le respect du cadre et du contexte de travail et des règles de la déontologie. Il questionne, enrichit et consolide sa pratique professionnelle en confrontant théorie et pratique afin d’apprendre à porter un regard critique d’une part, sur le fonctionnement d’une organisation et/ou une situation problématique et d’autre part, sur la théorie en regard de la réalité de terrain. Il aura intégré une attitude de développement continu qui lui permettra d’être un professionnel faisant preuve d’expertise, de polyvalence, capable de s’adapter et d’évoluer positivement dans son cadre de travail.


2. Le référentiel de compétences et d’acquis d’apprentissage définissant le profil de sortie des diplômés au terme du Master
Au terme du programme du Master [120] de spécialisation conjoint en gestion des risques et bien-être au travail, le diplômé aura acquis et démontré la maîtrise des connaissances et compétences reprises ci-dessous.


Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :
1. Maîtriser et mobiliser de manière critique et selon une approche interdisciplinaire un corpus de savoirs relatifs aux diverses disciplines autour desquelles s’articule la gestion des risques et du bien-être au travail, corpus sur lequel le conseiller en prévention s’appuie pour comprendre et analyser une situation concrète.

2. Maitriser de manière approfondie la notion de risque, les techniques de détection, d’analyse et de prévention des risques, le principe de système dynamique de gestion des risques et le processus de gestion d’une politique de prévention, en ayant intégré les missions du spécialiste de la prévention.

3. Analyser, selon une approche interdisciplinaire et globale de la prévention, et en mettant en œuvre une démarche scientifiquement fondé, une situation de travail dans la perspective de définir une intervention visant à :
- adapter le travail aux capacités humaines
- réduire les facteurs de risques psychosociaux (e.g., violence, harcèlement moral, harcèlement sexuel ou discrimination) identifiés au sein d’une organisation

4. Concevoir et réaliser un travail de fin d’études, mettant en œuvre une démarche scientifique et une méthodologie rigoureuse, pour définir et approfondir une problématique concrète tirée de la pratique professionnelle en matière de gestion des risques et du bien-être au travail, et contribuer à la construction de savoirs et à l’élaboration de pistes d’actions concrètes utiles aux acteurs.

5. Communiquer une information correcte et pertinente adaptée au public visé et interagir de manière constructive avec les différents acteurs impliqués dans une situation donnée.

6. Agir en tant que préventeur, selon une approche scientifiquement fondée, dans le respect stricte des règles de déontologie, et en ayant intégré une logique de développement continu.