La stimulation médullaire est utilisée depuis la fin des années 60. Les principales indications de la stimulation médullaire sont la douleur chronique et le traitement de certains troubles urinaires.
Quel est le risque d’événement ?
A l’arrêt du traitement
Il n’y a pas de risque particulier à l’arrêt d’un stimulateur, en dehors d’une augmentation de la symptomatologie douloureuse. Au maintien du traitement
Il existe un risque d’interactions avec le bistouri électrique qui nécessite les mêmes précautions peropératoires qu’avec un stimulateur cardiaque. L’emploi d’un bistouri bipolaire est recommandé.
Existe-t-il une interférence avec les médicaments de l’anesthésie ?
La réalisation d’une anesthésie locorégionale axiale est possible, en sachant qu’elle entraine un risque potentiel théorique de greffe infectieuse sur la sonde, de traumatisme des fils de conduction lors de la ponction par l’aiguille, et de perte transitoire de l’efficacité de la stimulation du fait de l’injection de liquide dans l’espace péridural.
Proposer une stratégie d’arrêt, de maintien et/ou de substitution
Il est recommandé de ne pas faire d’anesthésie et/ou d’analgésie périmédullaire (accord fort).
Proposer une technique d’anesthésie et d’analgésie adaptée
Il n’existe aucune donnée ni recommandation dans la littérature concernant les interactions potentielles entre ces dispositifs et l’anesthésie.
Aucune recommandation particulière concernant la conduite de l’anesthésie ne peut être proposée.
Concernant une anesthésie locorégionale axiale (rachi ou péri), les précautions détaillées ci-dessus sont les seules actuellement disponibles et recommandables.
Précautions d’emploi
En l’absence de données spécifiques, les précautions d’utilisation au bloc opératoire sont celles applicables aux stimulateurs cardiaques (accord fort).