Quel est le risque d’évènement?
A l’arrêt du traitement
Il existe un risque théorique mais mal documenté de rejet à l’arrêt du traitement.
Au maintien du traitement
Comme médicament immunosuppresseur, le risque théorique du maintien du traitement est de favoriser les infections postopératoires. Il n’existe pas d’étude sur le sujet chez les patients transplantés.
Existe-t-il une Interférence avec les médicaments de l’anesthésie ?
Aucune interaction n’a été rapportée avec les médicaments de l’anesthésie.
Proposer une stratégie d’arrêt, de maintien ou de substitution
Il est recommandé d’administrer le traitement avec la prémédication (accord fort).
En cas d’interruption prolongée, il est recommandé de se concerter avec le spécialiste prenant en charge le patient pour ce traitement (accord fort).
Le traitement pourra être repris le lendemain de l’intervention. Il n’y a pas d’intérêt au dosage de la molécule pour le suivi thérapeutique ou l’adaptation posologique (grade C).
Proposer une technique d’anesthésie et d’analgésie adaptée
Aucune contre-indication à l’anesthésie générale ni à l’anesthésie locorégionale n’existe.
Proposer une stratégie de reprise du traitement
Le traitement pourra être repris le lendemain de l’intervention.
Les comprimés étant à manipuler avec précaution, le contact avec les mains étant déconseillé au personnel soignant, la suspension buvable (préparée par le pharmacien) sera préférée pour l’ingestion via une sonde nasogastrique en cas d’indisponibilité de la voie orale.
En cas d’indisponibilité totale de la voie orale, un relais par voie intraveineuse est possible, en accord avec le médecin référant et sous surveillance de la numération sanguine.