Quel est le risque d’évènement?
A l’arrêt du traitement
Le risque d’arrêt du traitement dans les maladies dysimmunitaires n’est pas étudié.
Au maintien du traitement
Comme médicament immunosuppresseur, le risque théorique du maintien du traitement est de favoriser les infections postopératoires. Le second risque théorique est celui de la cystite hémorragique, en cas de trouble de l’hémostase postopératoires.
Existe-t-il une interférence avec les médicaments de l’anesthésie ?
L’effet des curares dépolarisants peut être prolongé chez les patients ayant reçu du cyclophosphamide, même à distance de la prise (grade C).
Proposer une stratégie d’arrêt, de maintien ou de substitution
Dans le contexte du traitement anticancéreux, le cyclophosphamide s’administre en cure, aussi il semble possible de décaler son administration. Dans le cadre d’un traitement immunosuppresseur, il est conseillé de poursuivre le traitement en préopératoire, jusqu’à la prémédication.
Il est recommandé d’administrer le traitement avec la prémédication (accord fort).
En cas d’interruption prolongée, il est recommandé de se concerter avec le spécialiste prenant en charge le patient pour ce traitement (accord fort).
Le traitement pourra être repris le lendemain de l’intervention. Un relais par voie intraveineuse, à posologie identique, est possible en cas d’indisponibilité de la voie orale de plus de 48 heures.
Proposer une technique d’anesthésie et d’analgésie adaptée
Il n’existe pas de recommandations spécifiques.
Proposer une stratégie de reprise du traitement
Le traitement pourra être repris le lendemain de l’intervention. Un relais par voie intraveineuse, à posologie identique, est possible en cas d’indisponibilité de la voie orale.