Azathioprine (Imurel®)
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Quel est le risque dévènement ?

A larrêt du traitement

Il existe un risque théorique mais mal documenté de rejet à larrêt du traitement. Le risque lié à larrêt du traitement dans les maladies dysimmunitaires nest pas étudié.

Il a été décrit une augmentation du risque de saignement à larrêt de lazathioprine chez un patient traité par warfarine. Cependant, les antivitamines K étant régulièrement arrêtés ou antagonisés en périopératoire, ce risque ne semble pas important.

Au maintien du traitement

Le risque théorique du maintien du traitement est de favoriser les infections postopératoires. Le taux dinfection postopératoire après induction de limmunosuppression pour transplantation, nest pas élevé (grade C). Dans le contexte de la chirurgie colique, le maintien de lazathioprine nest pas associé à un risque accru de complications postopératoires (grade C).

Le second risque théorique est celui dun surdosage par insuffisance rénale postopératoire, compliquée dinsuffisance médullaire. Cependant ce risque est théorique et la toxicité médullaire apparaît après plusieurs jours de surdosage.

Existe-t-il une interférence avec les médicaments de lanesthésie ?

La seule interférence décrite concerne les curares, lazathioprine diminuant leur effet. Cependant la posologie de curare semble pouvoir être identique à celle utilisée chez le sujet sain (grade C).

Proposer une stratégie darrêt, de maintien ou de substitution

Il est recommandé dadministrer le traitement avec la prémédication (accord fort).

En cas dinterruption prolongée, il est recommandé de se concerter avec le spécialiste prenant en charge le patient pour ce traitement (accord fort).

Un relais par voie intraveineuse, à posologie identique, est possible en cas dindisponibilité de la voie orale.

Proposer une technique danesthésie et danalgésie adaptée

Il convient de sassurer de labsence daltération de la fonction rénale liée aux techniques utilisées, suivant linjection danti-inflammatoires non-stéroïdiens par exemple. Linsuffisance rénale pouvant être responsable de surdosage et donc de toxicité médullaire.

Proposer une stratégie de reprise du traitement

Le traitement pourra être repris le lendemain de lintervention dans le cadre de la transplantation ou 3 jours après dans le cadre des maladies dysimmunitaires. Un relais par voie intraveineuse, à posologie identique, est possible en cas dindisponibilité de la voie orale.

Les comprimés étant à manipuler avec précaution, le contact avec les mains étant déconseillé au personnel soignant, la voie IV sera préférée à la sonde nasogastrique en cas dindisponibilité de la voie orale.