Quel est le risque d’évènement ?
A l’arrêt du traitement
Il existe un risque théorique de rebond ou de poussée de la maladie sousjacente à l’arrêt du traitement, mais il est mal documenté.
Au maintien du traitement
Comme médicament immunosuppresseur, le risque théorique du maintien du traitement est de favoriser les infections postopératoires et de retarder la cicatrisation. Dans le contexte de la chirurgie colique, le traitement par infliximab n’est pas associé à un risque accru de complications postopératoires (grade C).
Existe-t-il une interférence avec les médicaments de l’anesthésie ?
Aucune interférence n’a été décrite.
Proposer une stratégie d’arrêt, de maintien ou de substitution
La consultation et la concertation avec le spécialiste en charge de l’immunosuppression du patient semble indispensable pour la gestion périopératoire du traitement en cas d’intervention programmée.
Compte tenu du risque potentiel de sepsis et de la demi-vie longue de ces traitements, il est conseillé de les arrêter une semaine avant la chirurgie. Le traitement pourra être repris la semaine suivant l’intervention en l’absence de complication.
Dans le cadre d’une chirurgie colique d’un patient porteur de maladie de Crohn ou de RCH, le traitement pourra être poursuivi (grade C).
Proposer une technique d’anesthésie et d’analgésie adaptée
Il n’existe pas de recommandations spécifiques.
Proposer une stratégie de reprise du traitement
Dans le cadre des pathologies de rhumatologie, le traitement pourra être
repris la semaine suivant l’intervention en l’absence de complication.
Dans le cadre d’une chirurgie colique d’un patient porteur de maladie de Crohn ou de RCH, le traitement pourra être poursuivi (grade C).