Résumé :
|
"Dans le domaine de la promotion de la santé, la prise de conscience progressive des limites propres aux programmes centrés sur les comportements individuels s’est accompagnée, en parallèle, d’un intérêt croissant pour les déterminants de la santé et, plus généralement, pour les environnements favorables à la santé (Lucie et al., 2013 ; Barthélémy, 2012 ; Richard et al., 2011). Les programmes en promotion de la santé ont en effet de meilleures chances de produire des changements structurels et durables lorsqu’ils sont multidimensionnels, c’est-à-dire lorsqu’ils visent à la fois les individus et les milieux environnementaux, sociaux, politiques, économiques, culturels et religieux dans lesquels ils évoluent (Barthélémy, 2012). Une définition concise de cette approche, proposée par Shelley D Golden et Jo Anne L Earp (2012:364, traduction libre), est formulée ainsi : « Les modèles écologiques sociaux reconnaissent que les individus sont intégrés dans des systèmes sociaux plus vastes et décrivent les caractéristiques interactives des individus et des environnements qui sous-tendent les résultats de santé ». L’approche écologique offre ainsi un cadre de recherche et d’intervention mettant en lumière la complexité des relations entre les individus, leurs états de santé et leurs environnements. Dans la limite de leurs possibilités, les acteurs en promotion de la santé devraient tenter « même à petits pas » (Golden & Earp, 2012: 370, traduction libre) d’agir en prenant en compte les environnements."
|