 | Né à Niel en 1917, Piet De Somer effectue ses études de médecine (GD) en flamand à l'Université de Louvain de 1935 à 1942. Ensuite il acquiert le diplôme spéciald'hygiéniste. Pendant ses études et les deux annéesqui suivent, il se spécialise en microbiologie dans le laboratoirede Richard Bruynoghe.
A la fin de la deuxième guerre mondiale, il prépareartisanalement de la pénicilline dans les caves de la Papeterie deGenval avec la collaboration de Ch. de Duvepour la purification du produit. C'est le point de départ de la créationde la société R.I.T. (Recherche et Industrie Thérapeutiques)dont il est successivement directeur scientifique (1945), administrateur(1953), puis administrateur délégué (1957).
En 1955, cette société offre la construction d'un institut de recherche (l'Institut Réga, rue des Récollets, Louvain) qu'il dirige et qui hébergera aussi le laboratoire de microbiologie (texte pages 6 et 7).
Avec Monique Lamy et Abel Prinzie, il développe un vaccin contre la poliomyélite, utilisé sur une large échelle en Belgique dès 1957.
Entretemps, sur le plan académique, il est nommé chargé de cours extraordinaire en 1952, enseignant en flamand la bactériologie, l'immunologie, la parasitologie et la médecine légale, cours laissés vacants suite à l'éméritat de Richard Bruynoghe qui enseignait dans les deux langues.
Très actif, Piet De Somer est secrétaire de la Faculté de Médecine (unitaire) de 1957 à 1962 sous le décanat d'Ernest Van Campenhout.Il est l'un des principaux acteurs du mouvement séparatiste flamandqui aboutira à la division de l'Université en deux universitésindépendantes: une francophone et une néerlandophone.
En mai 1966, il est coprésident avec Franz Lavenne du rapport de la "Commission pour le planning de la Médecine" décrivant la division de la Faculté de Médecine et ses besoins futurs (texte du rapport).
D'abord conseiller scientifique néerlandophone en 1962, il devient prorecteur de la section flamande de l'Université en octobre 1966, puis, en 1968, il est recteur de la KUL, alter ego de Mgr E. Massaux à l'UCL. Il est ainsi le premier recteur laïc (et médecin) à l'université catholique.
Il maintient ses fonctions de recteur jusqu'à son décès en 1985, à l'âge de 67 ans.
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