|
|
|
Louis-Léon Christians (*) publié avec Emmanuel Belin |
Le service universel doit-il être pensé sous la forme de l'égalité d'accès de tous à tous les moyens de télécommunications ? Abandonner une définition minimaliste, universelle et égalitaire pour désigner des acteurs pouvant bénéficier d'un régime "maximaliste" parce qu'ils seraient des "intermédiaires de diffusion des technologies de la communication" - cela n'a de sens que si l'on inscrit cette politique dans une visée "démocratique", assurant un accès à la diversité sociale, assurant une insertion réelle des nouvelles technologies dans la population (apprentissage top-down). De plus, "comme centres intermédiaires de contextualisation du service universel, il s'agirait pour ces médiants d'assurer non seulement une diffusion adaptée des nouvelles technologies, mais également , en un retour réflexif, une réévaluation constante et affinée de la définition du service universel face aux besoins réels des populations appréhendées dans leur diversité à la fois scolaire, culturelle, professionnelle (apprentissage bottom-up ) : à la fois "formation" pédagogique et retour réflexif et critique sur la régulation du secteur télécom en termes de service universel.
Auteur: Hugues
Peeters
Modifications: Pierre
Fastrez
Date de dernière modification:
09.03.2010