Objectifs (en termes de compétences)

Au terme du cours, l'étudiant sera capable de :
Identifier les différents courants de bioéthique anglo-saxons et européens. De définir la notion d'éthique appliquée et de problématiser le fondement d'une raison pratique dans le contexte de nos démocraties pluralistes. D'utiliser "une boîte à outils de notions bioéthiques relatifs aux questions de début et fin de vie, d'expérimentation.

La dernière partie du cours traitera de bioéthique internatinale dans la perspective genre et développement.

Objet de l'activité (principaux thèmes à aborder)

Objectifs visés a) présentation des divers courants
Première partie b) l'agenda du champ et son lien avec les questions biopolitiques contemporaines.
"Bioéthique"
Nous poserons la question de savoir : sur quoi pourrait-on fonder le ou les discours bioéthiques en conflit. Cette question nous permettra d'aborder la question de la possibilité d'un cognitivisme éthique qui fonderait un normativisme bioéthique qui pourrait mettre des limites au relativisme éthique qui paralyse l'action.
Nous nous interrogerons sur la dimension pragmatique du discours bioéthique. Pour enfin réfléchir sur les conditions d'une éthique appliquée conciliant principalement faible et casuistique.
(Ricoeur, Levinas, Jonas, Arendt)

Dans une deuxième partie :
Il sera question du dialogue nécessaire entre biomédecine et bioéthique à partir d'une réflexion sur les métaphores de la biomédecine qui hésitent entre heuristique et idéologie
- à partir de la question de l'euthanasie
- des philosophies de la conscience et de leur impact pratique en neurophysiologie et en neuropsychiatrie
- de la génétique du développement et de la reproduction assistée qui requiert de la philosophie de repenser le paradigme de l'humain.
- genre et bioéthique
- confrontation du concept de capabilité et droits de l'homme dans une perspective de genre (Sen, Nussbaum)

Résumé : Contenu et Méthodes

Première partie :L'agenda du champ " Bioéthique " et son lien avec les questions biopolitiques contemporaines

-Sur quoi pourrait-on fonder le ou les discours bioéthique ?)
-le Normativisme bioéthique met-il des limites souhaitables au relativisme éthique (Habermas , J.Marc ferry)
-Utilitarisme et Bioéthique : un mal nécessaire ou une nécessité pratique ?
-Réflexion sur les conditions de possibilité d'une éthique appliquée conciliant principalisme faible et casuistique. (6 heures) (Ricoeur,Levinas, Jonas Arendt)
La place des métaphores dans le discours bioéthique : entre heuristique et idéologie
-

Deuxième partie : Médecine et philosophie quel dialogue possible ? :

L'euthanasie et la légalisation du " droit de mourir " : Une question philosophique , déontologique ou politico-économique ?
Les philosophies de la conscience et leur impact pratique de la neurophysiologie à la neuropsychiatrie (idem)
Génétique du développement et reproduction assistée requiert -il de repenser le paradigme de l'humain ou la justice distributive entre chance et choix ? (Allan Buchanan, Dan Brock, David Heyd, John Harris…)
Conclusion :
Perspectives autour de la nécessité d'une éthique reconstructive qui articule science et éthique(s) .

Présentation du thème de l'essai choisi par chacun des étudiants comme travail du séminaire.

Lecture requise :
Bioéthique et culture démocratique :Yvette Lajeunesse Lukas, K.SoSoe, L'harmattan.

Autres informations (Pré-requis, Evaluation, Support, ...)

Evaluation : exposé oral et travail écrit reprenant le travail oral.

Support : syllabus "Bioéthique et culture démocratique" de Lukas Sosoe et Yvette Lajeunesse

Autres : site web de l'unité d'éthique biomédicale
i-campus

Autres crédits de l'activité dans les programmes