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de la lumière naturelle
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Caractérisation
d'un vitrage
Propriétés
des vitrages par rapport au transfert d'énergie
Les
vitrages à haute efficacité énergétique :
les
vitrages teintés
les
couches réfléchissantes
mise
en oeuvre des vitrages teintés et des couches réfléchissantes
dans un double vitrage
les
couches à basse émissivité et les couches sélectives
position
de la couche basse-émissivité
types
de couche
gaz
de remplissage
Bibliographie
Caractérisation d'un vitrage |
La lumière qui rencontre un vitrage est transmise, absorbée et réfléchie, selon des proportions qui dépendent en grande partie du type de vitrage. Le choix du vitrage influence non seulement la lumière transmise mais aussi les gains solaires et les pertes de chaleur au travers de la fenêtre. La transmission lumineuse et énergétique d'un vitrage peut être caractérisée par trois paramètres :
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Le coefficient de conductivité thermique Quand il existe une différence de température entre l'intérieur
et l'extérieur, de la chaleur est gagnée ou perdue au travers
du vitrage et du châssis. La capacité de la fenêtre
à résister à ce transfert de chaleur dépend
de son coefficient de conductivité thermique. Le facteur k d'une
fenêtre exprime la quantité de chaleur traversant celle-ci
en régime permanent, par unité de temps, pour 1 mètre
carré de surface et pour 1°C de différence de température
entre l'intérieur et l'extérieur. Le coefficient k d'une fenêtre dépend du coefficient k du vitrage lui-même, des effets de bord qui apparaissent surtout dans le cas d'un double ou d'un triple vitrage et du coefficient k du châssis. Le facteur k d'un vitrage dépend principalement du nombre de couches
de verre, de la dimension de(s) l'espace(s) séparant ces couches
de verres, du type de gaz qui remplit ces espaces
et de la présence d'éventuelles couches
déposées sur le verre. Le calcul du coefficient k d'une fenêtre suppose que les flux de
chaleur soient perpendiculaires au plan de celle-ci. Cependant, les fenêtres
sont des assemblages complexes tridimensionnels hétérogènes.
Par exemple, les pièces intercalaires placées au bord du
vitrage sont moins isolantes que le centre du vitrage en lui-même.
Cela cause des échanges de chaleur plus importants au périmètre
du vitrage. L'impact relatif de cet effet de bord devient plus important
lorsque le vitrage est plus isolant. |
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Le facteur solaire d'un vitrage Le second facteur caractérisant les performances solaires d'une
fenêtre est sa capacité à contrôler le passage
du rayonnement solaire au travers du vitrage. Il s'agit du facteur solaire
du vitrage. |
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Le coefficient de transmission lumineuse Par analogie aux facteurs énergétiques, les facteurs lumineux sont définis en tenant compte uniquement de la partie visible du spectre solaire (de 380 nm à 780 nm). Le facteur de transmission lumineuse d'un vitrage est la fraction de lumière incidente qui traverse le vitrage. Le coefficient de transmission lumineuse d'un vitrage est influencé par le type de vitrage, le nombre de couches de verre et le type de revêtement qui pourrait être appliqué sur le verre. Le coefficient de réflexion lumineuse Le coefficient de réflexion lumineuse d'un vitrage est la fraction de lumière incidente qui est réfléchie par le vitrage.
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Propriétés des vitrages par rapport au transfert d'énergie |
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Le rayonnement solaire qui traverse un vitrage est en partie transmis,
en partie réfléchi et en partie absorbé. Ce sont
ces trois composantes qui déterminent la plupart des caractéristiques
de performance énergétique d'un vitrage. La manipulation
des proportions d'énergie transmise, réfléchie et
absorbée pour différentes longueurs d'onde du rayonnement
solaire sont à la source de beaucoup d'innovations récentes
en ce qui concerne les performances énergétiques des vitrages. La transmissivité La transmissivité se rapporte au pourcentage de rayonnement qui
peut traverser un vitrage. La transmissivité peut être définie
pour différents types de lumière ou d'énergie, par
exemple, on parle de transmissivité dans le domaine du visible,
par rapport aux ultraviolets ou par rapport au spectre solaire total.
Chacun de ces termes décrivent une caractéristique différente
du vitrage. |
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Les rayons ultraviolets font déteindre les meubles, les tentures,
etc. Un vitrage bloquant le passage des rayons ultraviolets est donc considéré
comme intéressant. La plupart des vitrages sont transparents aux
ultraviolets, ce qui n'est pas le cas de plastiques. Il faut aussi savoir
que la lumière visible fait également déteindre les
tissus. Eliminer le passage de ultraviolets au travers du vitrage ne résoudra
donc pas complètement ce problème. Grâce aux progrès
réalisés actuellement, les producteurs de vitrages peuvent
contrôler le comportement de ceux-ci selon les différentes
parties du spectre. On peut soit altérer les propriétés
de base du matériau de substrat (verre ou plastique) ou soit ajouter
un revêtement (ou couche) sur la surface même des substrats.
Par exemple, une fenêtre optimisée pour l'éclairage
naturel et la réduction des gains de chaleur devrait transmettre
la quantité adéquate de lumière dans la portion visible
du spectre, tout en excluant les gains de chaleur superflus provenant
des infrarouges à courte longueur d'onde (voir Figure ci-dessus).
D'une autre manière, une fenêtre optimisée pour capter
un maximum de gains solaires en hiver devrait transmettre le maximum de
lumière et de rayons infrarouges de courte longueur d'onde tout
en bloquant les transferts de chaleurs dans les infrarouges de grande
longueur d'onde, qui sont des facteurs importants de perte de chaleur.
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La réflectivité Il y aura toujours une partie du rayonnement solaire qui sera réfléchie
à la surface du vitrage. Le coefficient de réflexion d'un vitrage peut être augmenté en appliquant différentes couches métalliques sur sa surface. La plupart des couches réfléchissent l'entièreté du spectre. Cependant, durant ces vingt dernières années, les chercheurs ont développé de nouvelles couches qui peuvent être appliquées sur le verre ou le plastique et réfléchir seulement une partie du spectre. Des couches ayant des coefficients de réflexion variables selon qu'ils s'agissent de rayonnements infrarouges à grande ou courte longueur d'onde permettent de créer des vitrages spécialement adaptés aux climats froids ou aux climats chauds. L'absorption L'énergie qui n'est ni transmise au travers du vitrage ni réfléchie
par sa surface, est absorbée. Une fois que le verre a absorbé
l'énergie, celle-ci est transformée en chaleur, et augmente
la température du verre. L'émissivité Quand de la chaleur ou de l'énergie solaire est absorbée
par un vitrage, elle est réémise par le vitrage, soit par
convection d'air le long de sa surface, soit par radiation de la surface
du vitrage vers les autres surfaces. |
Les vitrages à haute efficacité énergétique |
Il existe trois approches fondamentales permettant d'améliorer les performances énergétiques des vitrages.
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Les vitrages teintés Ces vitrages sont disponibles dans un grand nombre de teintes. La teinte
absorbe une partie de la lumière et du rayonnement solaire. L'utilisation
d'un vitrage teinté change l'apparence de la fenêtre et peut
augmenter l'intimité dans un bâtiment. Ces vitrages, qui sont de couleur bleue claire ou verte, ont un coefficient de transmission lumineuse plus élevé que les vitrages teintés traditionnel de couleur bronze ou grise mais un facteur solaire moins élevé que ces derniers. Les vitrages teintés sélectifs peuvent également
être équipés de couches à basse émissivité
afin d'améliorer encore leur performance. |
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Les couches réfléchissantes Les vitrages teintés permettent de diminuer le facteur
solaire mais en conséquence, le coefficient de
transmission lumineuse descend très fort. Les vitrages teintés
ne permettent pas non plus de descendre le facteur solaire en dessous
d'une certaine limite. |
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Mise en uvre des vitrages teintés ou des couches réfléchissantes dans un double vitrage Les couches réfléchissantes ainsi que les vitrages teintés
contribuent tous deux à réduire les gains solaires. Cependant,
seules certaines des couches contribuent à réduire les pertes
thermiques en hiver alors que les vitrages teintés n'affectent
pas du tout le coefficient k du vitrage. Il est possible
d'appliquer une couche réfléchissante sur chacune des 4
surfaces d'un double vitrage bien que celle-ci soit généralement
localisée sur la surface extérieure ou sur la surface faisant
face à la couche d'air. La position de la couche dépend
aussi de son procédé de fabrication. Certaines de celles-ci
doivent être appliquées à l'intérieur du double
vitrage car elles ne résistent pas à l'exposition aux éléments
extérieurs ou aux traces de doigts. Les couches réalisées
par le procédé de pyrolyse sont extrêmement résistantes
et peuvent être placées sur n'importe quelle face du vitrage.
Chaque position produit un effet visuel différent ainsi qu'un transfert
de chaleur distinct. Les couches telles que les couches sélectives
spectralement ou à basse émissivité sont généralement
beaucoup plus fragiles que les couches pyrolytiques et sont couramment
appliquées sur les faces attenantes à l'espace rempli de
gaz d'un double vitrage. |
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Les couches à basse émissivité et les couches sélectives Comme nous l'avons déjà dit ci-dessus, le mécanisme
principal de transfert de chaleur dans un double ou triple vitrage est
le rayonnement thermique d'un verre chaud vers un verre plus froid. Le
fait de placer une couche basse émissivité sur une des faces
du vitrages attenante à la couche de gaz bloque une certaine partie
de ce mode de transfert de chaleur, diminuant ainsi le flux total de chaleur
au travers de la fenêtre. L'amélioration du coefficient k
provenant de l'addition d'une couche à basse émissivité
est grossièrement équivalente à l'amélioration
qu'on aurait en ajoutant une couche supplémentaire de verre à
la fenêtre. |
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Avec un vitrage clair conventionnel, une partie significative du rayonnement
solaire traverse la fenêtre et ensuite, la chaleur réémise
par les objets se trouvant dans la maison est absorbée par le vitrage
qui s'échauffe et réémet à son tour cette
chaleur vers l'extérieur par radiation. |
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Les premiers vitrages à basse émissivité ont été
conçus afin de maximiser les gains solaires en hiver. Ils devaient
donc avoir un grand facteur solaire et un coefficient de transmission
lumineuse important afin de transmettre un maximum de gains solaires à
l'intérieur du bâtiment ainsi qu'un coefficient faible coefficient
k. |
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Un vitrage conçu pour minimiser les gains solaires en été
mais autoriser un maximum d'éclairage naturel devrait favoriser
au maximum la transmission de la partie visible du spectre solaire tout
en bloquant toutes les autres portions de celui-ci; les ultraviolets aussi
bien que les infrarouges de courte longueur d'onde et les infrarouges
de grande longueur d'onde qui pourraient être émis par les
objets extérieurs tels que les bâtiments voisins ou le sol.
Ces vitrages sont appelés vitrages à basse émissivité
sélectifs. Ils permettent donc de limiter les gains solaires en
été tout en garantissant une transmission visuelle élevée
et un coefficient k faible, ce qui diminue les pertes
thermiques en hiver. On peut encore placer une couche basse émissivité sur un vitrage teinté foncé et/ou augmenter le coefficient de réflexion de la couche elle-même, créant ainsi un produit ayant les propriétés isolantes d'un vitrage low-E, conjugué à une limitation de l'éblouissement et un rejet des gains solaires. Ce produit est particulièrement adapté aux climats très chauds, profitant de beaucoup d'apports solaires et de lumière. |
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Position de la couche basse-émissivité La surface d'un vitrage, dans un double ou un triple vitrage, est référencée par un nombre, commençant par le numéro 1 pour la surface extérieure du vitrage extérieur vers la surface intérieure du vitrage intérieur. La surface intérieure d'un double vitrage porte donc le numéro 4. La position de la couche basse émissivité
dans un double vitrage n'affecte en rien le facteur k
de celui-ci. En ce qui concerne les pertes de chaleur, il n'y a absolument
aucune différence que la couche basse émissivité
soit placée en position 2 ou en position 3. |
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Si la couche basse émissivité est
placée en face 2, la chaleur absorbée par le vitrage et
réémise sous forme d'infrarouge de grande longueur d'onde,
sera principalement réémise vers l'extérieur. Le
facteur solaire du vitrage est donc diminué et ce vitrage convient
mieux aux climats chauds. |
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Si la couche basse émissivité
est placée en face 3,la majorité de la chaleur absorbée
par le vitrage est réémise vers l'intérieur, augmentant
ainsi le facteur solaire du vitrage. Ce vitrage est
donc plus adapté aux climats froids. |
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Types de couches Il existe deux types principaux de couche à basse émissivité
: soit les couches réalisées par pulvérisation cathodique
soit les couches réalisées par pyrolyse. |
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Gaz de remplissage Une des manières de réduire le coefficient de conductivité thermique d'un double ou triple vitrage est de travailler sur l'espace interstitiel. On peut soit modifier le type de gaz qui remplit cet espace soit modifier son épaisseur. La Figure ci-dessous représente l'évolution du coefficient k d'un double vitrage constitué de deux couches de verre de 4 mm en fonction de l'épaisseur de l'espace interstitiel. Les courbes sont tracées pour un double vitrage ordinaire ( =0.84) et pour un double vitrage possédant une couche à basse émissivité sur la face 2 ( =0.10). Le type de gaz remplissant l'espace interstitiel est soit de l'air, de l'argon ou du krypton. Le calcul du coefficient k est réalisé selon la norme européenne [prEN 673]. On peut voir sur la Figure ci-dessus que le coefficient k diminue lorsque
l'épaisseur de la cavité augmente. Il atteint ensuite une
valeur minimum pour finalement se stabiliser ou remonter. |
Bibliographie |
Carmody J., Selkowitz S., Heschong L. : Residential windows, a guide to new technologies and energy performances, Norton, NY, 1996. CSTC : Le verre et les produits verriers - les fonctions du vitrage, Note d'information technique n°214, Centre Scientifique et Technique de la Construction, 1999. Nisson N.: Energy-efficient windows : research, ideas, and product reviews, Energy Design Update, Cutter Information Corp., 1996. Bodart M.: Création d'un outil d'aide au choix optimisé du vitrage du bâtiment selon des critères physiques, écologiques et économiques, pour un meilleur confort visuel et thermique, Thèse de doctorat, UCL, Avril 2002. |
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Architecture et Climat - Place du Levant, 1-1348 Louvain-La-Neuve