Décret du 7 novembre 2013 définissant le paysage de l'enseignement supérieur et l'organisation académique des études.
Les conditions d'admission doivent être remplies au moment même de l'inscription à l'université.
Sauf mention explicite, les bacheliers, masters et licences repris dans cette page sont à entendre comme étant ceux délivrés par un établissement de la Communauté française, flamande ou germanophone ou par l'Ecole royale militaire.
Conditions d’accès générales
Art. 112. § 1er. Aux conditions générales fixées par les autorités académiques, ont accès aux études de master de spécialisation les étudiants qui sont porteurs :
1° d’un grade académique de master ;
2° d’un grade académique similaire à celui mentionné au littera précédent délivré par un établissement d’enseignement supérieur en Communauté flamande, en Communauté germanophone ou par l’Ecole royale militaire, en vertu d’une décision des autorités académiques et aux éventuelles conditions complémentaires qu’elles fixent ;
3° d’un grade académique étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux litteras 1° et 2° en application du présent décret, d’une directive européenne, d’une convention internationale ou d’une autre législation, aux mêmes conditions.
Les conditions complémentaires d’accès visées au littera 2° sont destinées à s’assurer que l’étudiant a acquis les matières et compétences requises pour les études visées. Lorsque ces conditions complémentaires d’accès consistent en un ou plusieurs enseignements supplémentaires, ceux-ci ne peuvent représenter pour l’étudiant plus de 60 crédits supplémentaires, compte tenu de l’ensemble des crédits qu’il peut par ailleurs valoriser lors de son admission. Ces enseignements font partie de son programme d’études.
§ 2. Aux conditions générales fixées par les autorités académiques, l’étudiant porteur d’un titre, diplôme, grade ou certificat de deuxième cycle, en Communauté française ou extérieur à celle-ci, qui ne lui donne pas accès aux études de master de spécialisation en vertu du paragraphe précédent peut toutefois y être admis par le jury des études visées, aux conditions complémentaires qu’il fixe, si l’ensemble des études supérieures qu’il a suivies ou les compétences qu’il a acquises sont valorisées par le jury pour au moins 240 crédits.
§ 3. Par dérogation à ces conditions générales, aux conditions complémentaires qu’elles fixent, les autorités académiques peuvent également admettre aux études de master de spécialisation les porteurs d’un titre, diplôme, grade ou certificat délivré hors Communauté française qui, dans ce système d’origine, donne directement accès aux études de troisième cycle, même si les études sanctionnées par ces grades n’y sont pas organisées en cycles distincts ou en cinq années au moins.
Conditions d’accès spécifiques
Accès moyennant dossier soumis à l’avis du jury
Aux conditions générales fixées par le jury, ont accès les étudiants qui satisfont aux conditions d’accès prévues à l’art. 111 du décret du 7 novembre 2013 et ont acquis des compétences valorisées par le jury pour au moins 300 crédits aux conditions complémentaires fixées par le jury (si le jury précise des conditions complémentaires, les enseignements supplémentaires faisant partie du programme d’études de l’étudiant).
Critères établis par le jury.
Les candidatures sont ouvertes aux étudiant·es ayant déjà obtenu un diplôme de second cycle (120 crédits), un grade académique de master en sciences de l'ingénieur industriel (L) ou de master en architecture (L), un grade académique de deuxième cycle correspondant à l'un des grades précités et délivré en Communauté flamande ; un titre, diplôme, grade ou certificat de deuxième cycle (master) jugé équivalent autre que les grades précités, délivré en Communauté française ou en dehors de celle-ci, un diplôme de l'enseignement supérieur donnant accès à des études de 2e cycle en Communauté française et ayant acquis des compétences valorisables par le jury pour au moins 300 crédits.
L’accès se faisant exclusivement sur dossier et la diversité des profils étant fortement encouragée, d’autres parcours académiques, voire, dans des cas exceptionnels, des VAE (valorisation des acquis d’expérience), peuvent être envisagés. Le jury a la possibilité d’imposer un ou deux cours complémentaires à des candidats acceptés sous cette condition.
Le jury d’admission prendra tout particulièrement en considération parmi les dossiers que lui soumettront les candidat·e.s :
le détail des cours qu’ils·elles auront suivis tout au long de leurs études universitaires et qu’ils·elles jugent pertinents dans le cadre du MS, et les résultats qu’ils/elles auront obtenus pour chacun de ces cours
En ce qui concerne le module Aspects psychosociaux, conformément à l’article II.3.30 du code du Bien-être au travail, le jury examinera les
cours suivis comprenant une partie importante de psychologie et de sociologie, avec une première spécialisation dans les domaines du travail et de l’organisation.
les motivations dûment exprimées dans une lettre de candidature structurée et bien argumentée, de 2 pages minimum, faisant état
du choix du module de spécialisation (aspects psychosociaux ou ergonomie ) et des raisons de ce choix en lien avec les projets universitaires et professionnels en cours ou à venir
de l’inscription des domaines de la prévention des risques, du bien-être au travail dans le parcours et/ou le projet professionnels (ou de tout autre développement argumenté permettant au jury d’évaluer la qualité de leur candidature). Ces différents éléments devront témoigner explicitement de l’intérêt du ou de la candidat·e pour les contenus du programme du MS.
Une maîtrise écrite et orale du français, au minimum de niveau B2 (selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues), est exigée ; le jury se réserve en outre la possibilité de demander aux candidat·es les preuves de leur maîtrise suffisante de la langue française.
Le dossier de candidature devra comprendre les éléments ci-dessous essentiels à son évaluation académique
les relevés de notes détaillés (cours par cours) que le ou la candidat·e a suivis tout au long de ses études supérieures
la mention et le résumé des cours dont le contenu serait pertinent dans le cadre d’une candidature au MS
un curriculum vitae mentionnant, le cas échéant, le détail du parcours professionnel passé et actuel (nom employeur, fonction, durée, secteur d’activités) ainsi que les formations complémentaires suivies. Si le ou la candidat.e n’a pas d’expériences professionnelles, il·elle mentionnera les activités professionnalisantes (stages, séminaires) suivies au cours des études antérieures.
une lettre de motivation de 2 pages minimum, rédigée en français, structurée et bien argumentée, dans laquelle le ou la candidat·e fait état
du choix du module de spécialisation (aspects psychosociaux ou ergonomiei) et des raisons de ce choix en lien avec les projets universitaires et professionnels en cours ou à venir
de l’inscription des domaines de la prévention des risques, du bien-être au travail dans le parcours et/ou projet professionnels (ou de tout autre développement argumenté permettant au jury d’évaluer la qualité de leur candidature).
Ces différents éléments devront témoigner explicitement de l’intérêt du ou de la candidat.e pour les contenus du programme du MS.
remarque : L’inscription simultanée aux deux modules implique l’accord du Président du comité de gestion. Le programme de cours comprendra dès lors plus de 60 crédits et devra nécessairement s’effectuer sur au moins deux années académiques. Nous attirons l’attention sur le fait qu’il est administrativement impossible de modifier ce choix d’un ou deux modules une fois que l’inscription a été enregistrée.
Valorisation des acquis de l'expérience
Conformément à l'article 119 du décret du 07/11/2013, les jurys peuvent valoriser des savoirs et compétences acquis par expériences professionnelle et/ou personnelle et donner accès au MA à toute personne qui n'entre pas dans les catégories énumérées ci-dessus. Le jury détermine les enseignements supplémentaires et les dispenses éventuelles qui constituent des conditions complémentaires d'accès pour l'étudiant. Cette expérience personnelle ou professionnelle doit correspondre à au moins cinq années d'activités, des années d'études supérieures ne pouvant être prises en compte qu'à concurrence d'une année par 60 crédits acquis, sans pouvoir dépasser 2 ans.