Compétences et acquis au terme de la formation

La sauvegarde du patrimoine s’inscrit à la fois dans la philosophie de « conservation intégrée » prônée par le Conseil de l’Europe et dans une politique de développement durable impliquant les reconversions économique, sociale et culturelle indispensables à la survie de ce patrimoine. Réhabiliter le bâti ancien, lui rendre une valeur d’usage liée à son époque et le restaurer imposent aussi de prendre en compte l’environnement, d’utiliser des techniques et des matériaux traditionnels ou de leur substituer des techniques nouvelles éprouvées et adéquates.

Le master de spécialisation vise à développer les capacités de réflexion et de conceptualisation préalables aux interventions sur l’ensemble du patrimoine architectural, urbain, rural ou paysager. Il prend également en compte l’analyse sociologique et prospective du patrimoine, tant dans les aspects culturels qu’économiques de la conservation intégrée.

Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :

1. Poser le socle de connaissances communes et pluridisciplinaires requis ;


2. Situer la problématique spécifique de la conservation-restauration ;


3. Acquisition de la méthode d'analyse, de documentation, d'interprétation ;


4. Développer la capacité de réaliser un dossier de restauration critique et respectueux du monument, argumenté avec pertinence et conforme aux procédures ;


5. Développer la capacité d'établir une cartographie des pathologies, de s'entourer des expertises adéquates, de proposer des techniques de restauration pertinentes ;


6. Développer la capacité d'identifier la structure et les équipements anciens, d'établir une stratégie respectueuse du monument pour la conservation-restauration des structures et de l'intégration des équipements ;


7. Développer la capacité d'appréhender les spécificités monumentales et végétales des parcs et jardins historiques, et de définir les études, les inventaires et les diagnostics spécifiques nécessaires ;


8. Comprendre les spécificités de la recherche et de la conservation préventive sur un chantier archéologique et les conditions de mise en place et de succès d'un processus décisionnel, visant la conservation des vestiges ruinés ;


9. Développer la capacité d'adopter une attitude critique argumentée vis-à-vis d'interventions, de la philosophie et des méthodologies développées, de leur exécution, du rôle réel des intervenants ;


10. Développer la capacité d'organiser et de maîtriser la succession des opérations nécessaires pour mener à bien une conservation-restauration intégrée d'un bien patrimonial ;


11. Développer la capacité de formaliser une question de conservation-restauration du patrimoine, de structurer et synthétiser sa réponse, de la communiquer oralement, graphiquement et par écrit.