Devenir un professionnel du secteur de la santé capable de conduire et d’interpréter des projets scientifiques destinés à améliorer la compréhension des mécanismes, le diagnostic et le traitement des maladies humaines, tel est le défi que le futur diplômé en sciences biomédicales se prépare à relever. A cette fin, l’étudiant s’appliquera à développer les connaissances et les compétences nécessaires à l'acquisition et l’analyse rigoureuse d’observations biomédicales et à la planification de projets de recherche originaux dans le domaine de la santé humaine.
Le futur détenteur du diplôme en sciences biomédicales approfondira à travers son choix de finalité et d’options un domaine de compétence spécifique, tels que : la pathophysiologie moléculaire et cellulaire, la cancérologie, les neurosciences, la nutrition, la toxicologie ou la recherche clinique. En Master, l’accent est mis sur sa formation pratique, à travers la réalisation d’un projet de recherche dans un laboratoire du secteur des sciences de la santé, et par le biais d’un stage en milieu professionnel, éventuellement à l’étranger.
L’objectif de l’école des sciences biomédicales est de former non seulement des experts dans les grands domaines de savoir en sciences biomédicales, mais aussi des professionnels de la recherche médicale qui contribueront aux améliorations diagnostiques et thérapeutiques du futur.
Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :
1b. Comprendre et critiquer les démarches expérimentales et méthodes d’observation qui ont conduit à ces connaissances.
1c. Maîtriser les sources modernes du savoir et être capable d’y rechercher efficacement des informations nouvelles et spécifiques, les critiquer et les pondérer.
Ea :
- formuler des hypothèses et en prévoir les implications ;
- en déduire une stratégie expérimentale structurée.
2b. Planifier et organiser les étapes successives d’un protocole expérimental :
Ea :
- comprendre et décrire point par point des protocoles d’expérience avec une précision permettant leur reproduction par un autre expérimentateur ;
- prévoir tous les contrôles (positifs et négatifs).
2c. Manipuler du matériel biologique et chimique en faisant preuve d’habileté manuelle, de minutie et en respectant les bonnes pratiques de laboratoire, y compris la sécurité et la gestion des déchets.
2d. Maîtriser les instruments de mesure et d’imagerie, ainsi que les outils informatiques associés.
2e. Exploiter les résultats d’analyses biologiques ou cliniques consignées dans des banques de données.
Ea :
- développer des raisonnements analogiques et déductifs ;
- établir des liens de corrélation et de causalité ;
- traquer et corriger des erreurs de logique.
3b. Interpréter et représenter des résultats expérimentaux par le biais de modélisations mathématiques, de représentations graphiques, de raisonnement et d’outils statistiques :
Ea
- exploiter la dispersion des variables continues comme source d’information.
3c. Démontrer son ouverture et sa créativité, en reconnaissant les échecs et en en recherchant la cause ; en reconnaissant des observations inattendues, et en identifiant leur intérêt ; en reformulant son hypothèse de départ, en élaborant une contre-hypothèse.
4b. Rédiger, en français et en anglais, des rapports scientifiques sur la base des normes de publication scientifique en sciences biomédicales:
Ea :
- argumenter la pertinence des démarches expérimentales choisies et des conclusions proposées ;
- confronter ses données avec celles d’études comparables publiées dans la littérature scientifique;
- identifier les divergences éventuelles, en proposer les causes possibles et envisager les compléments d’expérience nécessaires.
4c. Présenter une communication orale, conformément aux standards scientifiques en sciences biomédicales:
Ea :
- exposer avec précision la démarche expérimentale utilisée et les résultats obtenus, afin d’en débattre avec les autres membres de l’équipe.
5b. Pratiquer l’intégrité scientifique:
Ea :
- reconnaître ses erreurs et les corriger ;
- citer ses sources et bannir le plagiat ;
- maîtriser et appliquer les règles d’éthique liées à l’expérimentation.
5c. Développer son érudition en cultivant la curiosité scientifique et participer à la diffusion des connaissances construites sur une pensée scientifique rigoureuse.
5d. Connaître les règles de la publication scientifique.
6b. Intégrer les contraintes encadrant le développement d’un projet scientifique, qu’il s’agisse d’une recherche appliquée ou fondamentale ; structurer et argumenter une demande de financement ; identifier l’objet d’un brevet et connaître la procédure pour initier son dépôt.
6c. Utiliser les compétences acquises au cours du Master dans un environnement professionnel nouveau, qu’il s’agisse d’une institution ou d’une entreprise impliquée dans la recherche biomédicale.
7b. Intégrer les contraintes encadrant le développement d’un projet scientifique, qu’il s’agisse d’une recherche appliquée ou fondamentale ; structurer et argumenter une demande de financement.
7c. Utiliser les compétences acquises au cours du Master dans un environnement professionnel nouveau, qu’il s’agisse d’une institution ou d’une entreprise impliquée dans la nutrition au sens large.
8b. Planifier, mener et interpréter une étude de toxicologie expérimentale.
8c. Analyser de manière critique et synthétiser les données toxicologiques disponibles pour une substance chimique et intégrer cette information dans un contexte réglementaire (notamment la réglementation européenne REACh).
9b. Planifier, mener et interpréter une étude clinique à grande échelle, en appliquant les analyses informatiques et statistiques appropriées.