Devenir un praticien autonome de l’art dentaire, impliqué dans la promotion de la santé générale de ses patients et y contribuer activement par une gestion efficace de leur santé bucco-dentaire, tel est le défi que se prépare à relever le diplômé du Master en sciences dentaires de l’UCL.
Au terme de sa formation, le diplômé a acquis et développé :
- la maîtrise des compétences cliniques et techniques qui lui permettent d'aborder la pratique de l'art dentaire de manière autonome,
- la capacité de mener, en relation avec l'ensemble des matériaux et techniques mis à sa disposition sur le marché, une démarche critique et diagnostique en rapport avec les cas cliniques qui se présentent à lui,
- la capacité d'établir une relation de confiance avec son patient, de lui expliquer très clairement le plan de traitement qu'il lui propose ainsi que toute autre solution alternative.
Pour y parvenir, le diplômé maîtrise un large et solide socle de savoir, de savoir-faire et de compétences en sciences dentaires qu’il est capable de mobiliser, tout au long des deux années de stages cliniques qu’il réalise sous encadrement et supervision, le menant à prendre en charge ses patients au travers de toute la complexité d’un plan de traitement pluridisciplinaire.
Par ailleurs, il se prédispose à s’interroger sur sa pratique professionnelle en y portant constamment un regard critique afin de l’enrichir et la consolider. Dans l’intérêt de ses patients, il aura acquis, tout au long de sa formation théorique clinique, une attitude de développement continu qui lui permettra de faire preuve, dans sa vie professionnelle, d’un haut niveau d’expertise, susceptible d’adaptation et d’évolution pour rester à la pointe de la pratique dentaire.
Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :
1.2. Connaître les structures, fonctions ou comportements physiologiques et/ou pathologiques en fonction de l’âge, de l’état de santé et de la situation du patient,
1.3. Appliquer ces connaissances à des situations cliniques courantes puis de plus en plus complexes et avec un degré d’autonomie croissante.
2.2. Réaliser un examen clinique intra- et extra-oral comprenant les articulations temporomandibulaires, les muscles de la mastication, les dents et leur parodonte, les muqueuses buccales ainsi qu’une analyse du type d’occlusion,
2.3. Réaliser un examen radiographique approprié en tenant compte des risques des radiations ionisantes,
2.4. Interpréter l’ensemble des résultats cliniques, radiographiques et éventuellement de laboratoire dans un but diagnostique,
2.5. Etablir un diagnostic différentiel et déterminer parmi les alternatives le diagnostic final.
3.2. Proposer le plan de traitement multidisciplinaire le plus approprié et en planifier les séquences en intégrant les données médicales et pharmacologiques propres à chaque patient,
3.3. Adresser le patient à un collègue ou spécialiste lorsque c’est approprié (endodontiste, parodontologue, orthodontiste, stomatologue, …).
4.2. Maîtriser les actes techniques, correspondant à la dentisterie restauratrice, la dentisterie prothétique, l’endodontie et la chirurgie orale,
4.3. Planifier le suivi du traitement et en évaluer son efficacité,
4.4. Gérer les situations médicales d’urgence au cabinet.
5.2. Appréhender et prendre en charge de manière appropriée le stress du patient et le sien propre,
5.3. Communiquer, dans un degré de complexité approprié et adapté, avec le patient pour lui exposer les possibilités thérapeutiques,
5.4. Respecter les droits du patient, en particulier en appliquant les règles de confidentialité et du consentement éclairé,
5.5. Identifier les facteurs psychologiques et médicaux provoquant et/ou perpétuant une maladie dentaire, orale et faciale, ou un dysfonctionnement voire une autre pathologie,
5.6. Communiquer avec le patient dans une seconde langue.
6.2. Connaître ses compétences et les limites de sa propre expertise,
6.3. Inscrire son action dans une équipe pluridisciplinaire en respectant la hiérarchie, les différents rôles / fonctions de chacun des acteurs et l’organisation de l’institution,
6.4. Collaborer avec d’autres professionnels pour promouvoir la gestion efficiente des moyens cliniques limités.
7.2. Développer une pratique professionnelle socialement responsable, morale et éthique,
7.3. Gérer l’organisation d’un cabinet dentaire (informatique, hygiène, surface exploitable, équipe, gestion de dossier,…) et sa comptabilité,
7.4. Connaître et respecter les aspects déontologiques et légaux relatifs au traitement dentaire, à la confidentialité et à l’erreur médicale,
7.5. Connaître et régler les conflits d’intérêts qui surviennent dans l’exercice de ses fonctions et de son activité professionnelle.
8.2. Respecter les recommandations scientifiques et comprendre des documents écrits et parlés, notamment en anglais, dans le domaine médical en général comme de la dentisterie en particulier, en assurer une bonne utilisation, afin de générer de nouvelles connaissances,
8.3. Contribuer à l’amélioration constante de la qualité des soins de manière individuelle et par le biais de son association professionnelle.