Penser et agir en tant qu'acteur culturel critique, c’est-à-dire poser un regard réflexif et critique sur la société au travers de ses productions artistiques et culturelles passées et présentes, tel est l’objectif principal que le diplomé de master en archéologie et histoire de l’art (or. générale) est appelé à atteindre. Ainsi, au terme de son cursus, l’étudiant aura acquis une maîtrise active et intégrée d'un corpus de savoirs disciplinaires et pluridisciplinaires (connaissances, terminologies, problématiques, méthodes, cadres conceptuels) indispensables pour agir avec expertise dans les différents domaines de l’archéologie et de l’histoire de l’art. Il pourra étudier et analyser une œuvre ou un objet, un corpus, un site, une problématique complexe en convoquant les méthodologies propres aux disciplines de l’archéologie et de l’histoire de l’art tout en aiguisant son regard critique. Il pourra mener un travail de recherche original et personnel brassant une quantité importante et diversifiée d’informations selon une démarche systématique et rigoureuse, fera preuve d’une capacité d’autonomie dans la gestion d’une recherche, d’un projet personnel et plus largement dans la mise à jour de ses connaissances. Ainsi, la CP ARKE désire former des acteurs ouverts sur le monde culturel et socioprofessionnel capables de comprendre le monde culturel et le monde socioprofessionnel et s'y intégrer avec facilité et efficacité.
Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :
1.2. Inviter la société à la prise de conscience de l’importance de ses productions matérielles et sonores en sensibilisant à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine, tout en étant ouvert aux manifestations artistiques et culturelles contemporaines.
1.3. Faire preuve d’indépendance intellectuelle dans le raisonnement, porter un regard critique sur des productions tant matérielles qu’intellectuelles à travers une grande diversité de corpus (typologique, chronologique, géographique, etc.).
1.4. Penser et agir dans la multi- et l’interdisciplinarité en s’ouvrant à d’autres cadres conceptuels et méthodologiques en vue non seulement d’engranger des connaissances mais d’être capable de construire soi-même ce savoir.
2.2. Maîtriser des savoirs spécialisés dans des domaines encore plus spécifiques.
2.3. Articuler et confronter des savoirs issus de disciplines connexes (histoire, littérature, anthropologie, géologie, etc.).
2.4. À partir des savoirs acquis, contribuer au développement de nouveaux savoirs dans les domaines de l’archéologie, de l’histoire de l’art et de la musicologie, en lien avec la recherche.
3.2. Être capable de les resituer dans leur contexte historique et socio-culturel, d’en comprendre les interactions et les enjeux.
3.3. Réfléchir à l’apport de nouvelles méthodes et faire évoluer ces méthodes dans un souci d’adaptation aux situations concrètes et diverses.
4.2. Effectuer une recherche documentaire sur un sujet : collecter une grande quantité d’informations (sources secondaires et primaires) et en sélectionner les plus pertinentes.
4.3. Analyser une quantité importante d’informations : décrire, organiser et synthétiser les données de manière systématique et rigoureuse. Critiquer et confronter les documents.
4.4. Interroger le corpus d’informations de manière pertinente : y appliquer les méthodologies disciplinaires tout en y apportant son propre regard réflexif et critique, construisant un travail neuf et personnel sur la problématique.
4.5. Communiquer de manière scientifique et pédagogique, oralement et par écrit, les résultats de sa recherche.
5.2. Planifier et gérer son propre parcours, poser des choix personnels dans sa formation.
5.3. Développer sa curiosité intellectuelle : être intéressé et ouvert aux perspectives d’évolution et de changement tant dans le domaine des connaissances que dans celui des méthodes de médiation de ces savoirs.
5.4. Être acteur de sa formation : gérer de manière autonome l’acquisition et la mise à jour de ses connaissances et de ses savoir-faire.
5.5. Gérer son temps et planifier les étapes de la réalisation d’un projet.
6.2. S’insérer souplement à un environnement socioprofessionnel.
6.3. Tisser des liens et interagir avec les opérateurs du monde culturel et patrimonial.
6.4. Collaborer efficacement au sein d'une équipe, s’adapter et négocier des manières de fonctionner.
7.2. Enseigner en situations authentiques et variées
7.3. Exercer un regard réflexif et se projeter dans une logique de développement continu
Pour plus de détails, consultez l'Agrégation de l'enseignement secondaire supérieur (histoire de l'art et archéologie, orientation générale).