Cours et séminaires obligatoires : 42 crédits, répartis pour moitié sur deux quadrimestres de cours, et distribué entre les trois institutions majeures du master complémentaire, l'Université catholique de Louvain, Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège) et Montpellier SupAgro.
Le travail de fin d'études consiste en un travail de recherche ou en un stage professionnalisant équivalent à 18 crédits.
Description schématique des composantes du programme
Le programme se déroule en une année académique complète. Il comporte deux quadrimestres de cours qui représentent deux tiers de l'activité, au cours desquels les étudiants approfondissent deux modules de cours :
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Caractérisation des bio-agresseurs et techniques de diagnostic. La première partie (qui se donne sur le site de Gembloux Agro-Bio Tech et de l'UCL) introduit les concepts généraux relatifs à la protection des cultures et décrit les différentes pertes occasionnées par les agresseurs des plantes, les grands groupes de ces agresseurs responsables de dégâts chez les végétaux, la spécificité de leur biologie et de leur relation avec les plantes.
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Analyse des stratégies durables de lutte et étude de cas. La seconde partie présente les stratégies de protection contre les bio-agresseurs. Alors que l'enseignement de la matière de la première partie du cursus risque de privilégier une approche monodisciplinaire, cette seconde partie devrait définir les sujets sur la base de leur capacité à susciter, chez l'étudiant, une approche systémique des problèmes. Ces modules spécialisés sont constitués par des études de cas permettant à l'étudiant d'acquérir des compétences transversales à travers une démarche d'apprentissage itérative, tournée vers la résolution de problèmes concrets. L'étude de cas se fera à SupAgro Montpellier (France).
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Travail de fin d'études (18 crédits). La troisième partie demandera à l'étudiant de montrer son aptitude à utiliser les connaissances acquises dans le cadre (selon son choix) d'un stage de recherche ou de la préparation d'un projet :
- Le stage de recherche
- Le stage de recherche expérimentale permet à l'étudiant de se familiariser à l'activité d'une équipe de recherche travaillant un problème relevant de la protection des cultures tropicales. Il permet d'utiliser les connaissances acquises dans le cadre d'une démarche de recherche scientifique (capacité d'analyser le contexte du problème dans toutes ses dimensions, comprendre la méthodologie adoptée, analyser les résultats de l'équipe).
- Chaque stage sera parrainé par un enseignant responsable du master complémentaire et le maître de stage (le scientifique responsable du laboratoire d'accueil). Le stage fera l'objet d'un rapport écrit remis au directeur du stage et d'une présentation orale. L'évaluation individuelle des étudiants sera entreprise par un groupe d'enseignants dont les compétences touchent à la discipline du stage (issus d'au moins deux institutions) placé sous la responsabilité du président du jury.
- La liste des stages de recherche sera proposée aux étudiants en début d'année.
- Le projet part d'une problématique proposée par l'étudiant. Il sera encadré par une équipe d'enseignants et/ou de chercheurs placé sous la direction d'un enseignant dénommé directeur de projet. Il permet de mobiliser de manière synthétique, les connaissances acquises en vue de résoudre un problème relevant de la protection des cultures. Chaque projet fera l'objet d'un rapport écrit remis au directeur du projet et d'une présentation orale. L'évaluation individuelle des étudiants sera entreprise par l'équipe d'enseignants (issue d'au moins deux institutions) qui a encadré le projet sous la responsabilité du président du jury.
- Le stage de recherche