The Master in Forests and Natural Areas with a professional focus is designed to train bioengineers in the field of management, protection and sensible and sustainable exploitation of forests and natural areas in a great variety of ecological and socio-economical contexts.
The programme is designed to train future bioengineers to become:
- Professionals able to diagnose problems linked to the management and the exploitation of natural and forest resources and to propose efficient solutions: sustainable management of ecosystems, rural development and development of forestry, exploitation of wood and other forest resources;
- Scientists able to understand complex processes on different spatial and temporal scales, trained to multidisciplinary approaches and consultation with other specialists;
- Innovators able to design new management methods for natural and forest environments in order to increase the durability of ecosystems goods, resources and services within the context of climate change and evolution of societal demands.
Training provides students with:
- knowledge in the field of environmental science (e.g. forestry, ecology, soil science, hydrology, …) and human sciences (e.g. economics and forestry policy, environment law, …);
- technical skills in environmental bioengineering (e.g. geographic information systems, ecological and environmental diagnosis, data analysis, modelling, assessing resources) and in integrated analysis (e.g. project management, system analysis, multifunctional landscaping, …).
Strongly multidisciplinary in character, this Master focuses on the practical application of the skills, knowledge and techniques that students acquire for the solving of concrete problems. The training also reserves a lot of room for field education and relies on the expertise of professionals in the fields of management, landscaping and exploitation of resources. A particular emphasis is placed on the mechanistic study of processes, the analysis of complex systems, fusion of multi-source data and support for decision-taking and the ability to think on the long-term.
On successful completion of this programme, each student is able to :
1. de maîtriser de manière intégrée un corpus de « Savoirs scientifiques » [1] pluridisciplinaires sur lequel il s’appuie pour agir avec expertise dans le domaine des sciences forestières.
[1] Le terme « savoirs scientifiques » regroupe des savoirs qui relèvent des sciences naturelles et des sciences humaines ; le terme « savoir » englobe les connaissances, les méthodes et techniques, les modèles et les processus.
1.1 Connaître et comprendre un socle de savoirs approfondis dans le domaine des sciences forestières et plus spécifiquement pour les disciplines suivantes[1].
· Sciences des sols et des eaux
· Ecologie
· Sciences du bois
· Dendrologie
· Géomatique appliquée à l’environnement
· Statistique et analyse des données
· Economie des ressources naturelles et forestière
· Droit du développement durable
· Ecosystèmes et biodiversité
· Forêt et société
· Foresterie tropicale et développement
· Analyse et gestion de l’information en ingénierie biologique
1.3 Maîtriser des savoirs-faire procéduraux dans la réalisation d’expériences [3] en milieu contrôlé ou naturel, et dans l’observation et le suivi de systèmes forestiers et naturels à différentes échelles ainsi que des techniques spécifiques en continuité avec ses choix de spécialisation.
1.4 Mobiliser ses savoirs de manière critique face à un problème complexe dans le domaine des sciences forestières, en intégrant des processus à différentes échelles allant de l’organisme vivant jusqu’au paysage et à la biosphère.
1.5 Mobiliser des savoirs multiples pour résoudre un problème multidisciplinaire, dans le domaine des sciences forestières, en vue de développer des solutions pertinentes et originales.
[1] Fait référence au choix de master (tronc commun et finalité spécialisée). Les savoirs de certaines de ces disciplines sont déjà partiellement acquis en bachelier (dans la mineure d’approfondissement).
[2] Fait référence au choix d’option / module en master.
[3] Fait référence à la maîtrise d’un ensemble de techniques de laboratoire et de terrain, utilisés pour la caractérisation ou le suivi d’un système.
2. de maîtriser de manière intégrée un corpus de « Savoirs en ingénierie et gestion » sur lequel il s’appuie pour agir avec expertise dans le domaine des sciences forestières.
2.1 Connaître et comprendre un socle de savoirs approfondis (p.ex. : concepts, lois, technologies) et d’outils (p.ex., modélisation, programmation) en Sciences de l’ingénieur :
- Géomatique appliquée à l’environnement
- Hydrologie
- Pédologie appliquée
- Dendrométrie : inventaire des ressources forestières
- Topométrie
- Diagnostic écologique et forestier
- Statistique et analyse de données
- Génie forestier et transformation du bois
- Sylviculture tempérée et tropicale
- Aménagement des forêts et des milieux naturels
- Aménagement du territoire
2.2 Connaître et comprendre des savoirs et outils hautement spécialisés dans l’une des spécialisations de la bioingénierie suivantes :
- Ecosystèmes et biodiversité
- Forêt et société
- Foresterie tropicale et développement
- Analyse et gestion de l’information en ingénierie biologique
2.3 Maîtriser de manière opérationnelle des outils spécialisés en Sciences de l’ingénieur (p.ex.: analyse système, analyse statistique, programmation, modélisation,…) [1] :
- techniques de mesure
- analyse statistique de données
- outils spécifiques en continuité avec ses choix de spécialisation
2.4 Activer et mobiliser ses savoirs en ingénierie, avec un esprit critique et selon une approche quantitative, face à un problème complexe dans le domaine des sciences forestières, en intégrant des processus sur le long terme, à différentes échelles allant de l’arbre jusqu’au paysage et à la biosphère.
2.5 Situer et comprendre le fonctionnement des entreprises et des organisations, y compris le rôle des différents acteurs, dans leurs réalités et responsabilités économiques et sociales et discerner les enjeux et contraintes qui caractérisent leur environnement.
[1] Les outils sont à expliciter sur base de la radioscopie du programme et des cours.
3. de concevoir et réaliser un travail de recherche, mettant en œuvre une démarche scientifique analytique systémique, pour approfondir une problématique de recherche inédite relevant de son domaine de spécialisation, intégrant plusieurs disciplines.
Cet axe de compétence se développe tout au long des 5 années. Il demande, entre autres, de mobiliser une succession de compétences qui sont explicitées ci-dessous. Ces compétences correspondent dans les faits aux différentes étapes de la démarche scientifique.
La majorité de ces compétences sont développées dans les programmes de bachelier et de master avec une différenciation principalement à 3 niveaux :
- la complexité et le degré d’approfondissement de la problématique scientifique/de recherche étudiée
- le degré d’innovation dont fait preuve l’étudiant
- le degré d’autonomie dont fait preuve l’étudiant tout au long de la démarche.
3.1 Résumer un état des connaissances sur une problématique de recherche complexe qui est en continuité avec ses choix de spécialisation : rechercher des informations, les sélectionner et valider leur fiabilité sur base de la nature de la source d’information et en comparant plusieurs sources.
3.2 Préciser et définir la question de recherche.
3.3 Réfléchir à la question de recherche en faisant preuve d’abstraction conceptuelle, et formuler des hypothèses.
3.4 Élaborer et mettre en œuvre une méthodologie rigoureuse permettant de répondre à la question de recherche.
3.5 Maîtriser et mobiliser des outils d’analyse statistique de données scientifiques dans le cadre d’une problématique scientifique complexe.
3.6 Analyser et interpréter les résultats jusqu’à la critique argumentée, pour une problématique scientifique complexe.
3.7 Faire preuve d’un esprit de synthèse et formuler des conclusions, pour une problématique scientifique complexe.
3.8 Dans chacune des compétences reprises ci-dessus, faire preuve de la rigueur, de la précision et de l’esprit critique indispensables à toute démarche scientifique.
3.9 Dans au moins une des compétences reprises ci-dessus, faire preuve d’innovation
4. de formuler et de résoudre une problématique complexe d’ingénierie dans le domaine des sciences forestières, liée à des situations nouvelles présentant un certain degré d’incertitude et par une approche systémique et multi-disciplinaire, de concevoir des solutions pertinentes, durables et innovantes.
4.1 Distinguer de manière stratégique les éléments clé des éléments moins critiques relatifs à une problématique complexe d’ingénierie forestière, afin de définir et de délimiter le domaine d’action de cette problématique.
4.2 Identifier les connaissances acquises et celles à acquérir pour résoudre la problématique complexe de l’ingénierie forestière.
4.3 Analyser selon une approche systémique et multidisciplinaire une problématique complexe d’ingénierie forestière afin de poser un diagnostic et formuler le cahier des charges.
4.4 Faire preuve d’une capacité d’abstraction conceptuelle et de formalisation dans l’analyse et la résolution de la problématique complexe d’ingénierie forestière.
4.5 Concevoir des solutions scientifiques et technologiques pertinentes et innovantes, par une approche pluridisciplinaire (intégration et articulation entre des savoirs) et quantitative, permettant d’élaborer des produits, systèmes, procédés ou services dans le domaine des sciences forestières.
4.6 Tester les solutions et évaluer leurs impacts en regard d’un contexte économique, environnemental, sociétal et culturel.
4.7 Formuler des recommandations concrètes et responsables dans une perspective de développement durable quant à la mise en œuvre efficiente, opérationnelle et durable des solutions proposées.
5. de concevoir et mener un projet pluridisciplinaire, seul et en équipe, avec les acteurs concernés tout en tenant compte des objectifs et en intègrant les composantes scientifiques, techniques, environnementales, économiques et humaines (qui le caractérisent).
Cette compétence, de mener seul et en équipe un projet, se développe au travers de projets abordés non seulement dans leurs dimensions scientifique et technologique mais aussi économique et, le cas échéant, sociale, et avec un degré de complexité représentatif de cas emblématiques du milieu professionnel.
5.1 Connaître et comprendre les principes et les facteurs des dynamiques de groupes (y compris le rôle constructif du conflit).
5.2 Connaître et comprendre les processus de gestion de projet (cycles de projet) : formulation et définition de projet, gestion de projet, suivi et évaluation de projet.
5.3 Cadrer un projet pluridisciplinaire dans son environnement, en identifier les enjeux, les contraintes et les acteurs, et définir clairement ses objectifs.
5.4 Planifier et élaborer, seul et en équipe, toutes les étapes d’un projet pluridisciplinaire et s’y engager collectivement après avoir réparti les tâches.
5.5 Intégrer les acteurs clés, aux moments opportuns, dans le processus.
5.6 S’intégrer au sein d’une équipe et participer à sa dynamique (collaborer) en vue d’atteindre de manière efficace les objectifs communs.
5.7 Prendre et assumer, seul et en équipe, les décisions nécessaires à une gestion efficace du projet afin d’atteindre les objectifs visés.
5.8 Reconnaître et prendre en considération la diversité des points de vue et modes de pensée des membres d’une équipe et gérer de manière constructive les conflits pour œuvrer vers une décision consensuelle.
5.9 Mener une équipe (faire preuve de leadership) : motiver les membres d’une équipe, installer un climat collaboratif, guider pour coopérer à la réalisation d’un objectif commun, gérer les conflits.
6. de communiquer, de dialoguer et de convaincre, en français et en anglais (niveau C1) de manière professionnelle, tant à l’oral qu’à l’écrit, en s’adaptant à ses interlocuteurs et au contexte.
6.1 Comprendre et exploiter des articles scientifiques et documents techniques avancés, en français et en anglais.
6.2 Communiquer, des informations, des idées, des solutions, et des conclusions ainsi que les connaissances et principes sous-jacents, de façon claire, structurée, argumentée, concise ou exhaustive (selon le cas), tant à l’oral qu’à l’écrit, selon les standards de communication spécifiques au contexte et en adaptant sa présentation en fonction du niveau d’expertise de ses interlocuteurs.
6.3 Elaborer des schémas logiques pour poser une problématique complexe de façon synthétique.
6.4 Communiquer de manière synthétique et critique l’état des connaissances dans un domaine spécifique.
6.5 Communiquer des résultats et conclusions, et appuyer un message, de manière pertinente à l’aide de tableaux, graphiques et schémas scientifiques.
6.6 Dialoguer de façon efficace et respectueuse avec des interlocuteurs variés en faisant preuve de capacité d’écoute, d’empathie et d’assertivité.
6.7 Argumenter et convaincre : comprendre les points de vue d’interlocuteurs variés et faire valoir ses arguments en conséquence.
6.8 Maîtriser les outils informatiques et les technologies indispensables à une communication professionnelle.
6.9 Maitriser l’anglais au niveau C1 selon les standards européens
7. d’agir en acteur critique et responsable, plaçant les enjeux globaux du développement durable au cœur de ses préoccupations et ouvert sur le monde, il inscrit ses actions dans une perspective humaniste.
7.1 Faire preuve d’indépendance intellectuelle dans la réflexion, porter un regard critique sur les savoirs et sur les pratiques professionnelles et leurs évolutions.
7.2 Décider et agir en société avec déontologie en intégrant des valeurs éthiques, le respect des lois et des conventions.
7.3 Décider et agir de manière responsable en intégrant des valeurs de développement durable.
7.4 Décider et agir en intégrant des valeurs humanistes, d’ouverture culturelle et de solidarité, notamment dans les relations Nord-Sud.
7.5 Endosser des responsabilités profes-sionnelles pour agir en tant que cadre responsable vis-à-vis de ses collaborateurs.
8. de faire preuve d’autonomie et de pro-activité dans l’acquisition de nouveaux savoirs et le développement de nouvelles compétences afin de pouvoir s’adapter à des contextes changeants ou incertains et y évoluer positivement, et de construire un projet professionnel dans une logique de développement continu.
La plupart des compétences de cet axe se développent non de manière exclusive à travers certaines activités spécifiques, mais bien à travers de multiples et diverses situations vécues tout au long du parcours de formations, de par le programme de formation et son organisation ainsi que le cadre universitaire offert aux étudiants.
8.1 Gérer de façon autonome son travail : définir les priorités, anticiper et planifier l’ensemble de ses activités dans le temps, y compris dans un contexte changeant, incertain ou d’urgence.
8.2 Gérer son stress et ses frustrations face à des situations d’urgence, changeantes, incohérentes ou incertaines.
8.3 Se remettre en question et se connaître : s’auto-évaluer, par une analyse de ses erreurs et réussites, identifier ses forces et ses faiblesses et son fonctionnement personnel, en regard du contexte.
8.4 Se développer en tant que personne et en tant que professionnel : se construire un projet professionnel en phase avec ses propres valeurs et ses aspirations, gérer sa motivation et son implication dans la concrétisation de ce projet, persévérer dans des situations complexes.
8.5 Identifier et intégrer, de manière autonome, les nouvelles connaissances et compétences indispensables pour appréhender rapidement de nouveaux contextes.
8.6 Intégrer une logique d’apprentissage et de développement continus (« lifelong learning ») indispensable pour évoluer positivement dans son environnement social et professionnel.
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