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Bachelier en architecture (Tournai) [180.0] - ARCT1BAATTENTION
1. OBJECTIFS GENERAUX DE LA FORMATION L'introduction dans la discipline de l'architecture, l'exercice du projet d'architecture et l'apprentissage aux métiers de l'architecture ont pour objectif de former des architectes capables : • de comprendre, de concevoir, de composer et de concrétiser l'espace habité en exprimant les valeurs qui donnent sens au projet, • d'assumer leur rôle et leurs responsabilités par une attention et une prise en compte des dimensions sociales, culturelles, esthétiques, techniques et fonctionnelles, économiques, environnementales et contextuelles, tant dans leurs réalisations que dans leurs prestations les plus diversifiées, • d'assurer, avec rigueur, pertinence, compétence et sensibilité, des missions tant courantes que nouvelles et émergentes, de répondre ainsi aux attentes de la société et d'en anticiper ses enjeux. Cela implique l'acquisition de savoirs, de savoir-faire et de savoir-penser spécifiques, ainsi qu'une liberté et une autonomie de pensée, supports des valeurs qui donnent sens au projet d'architecture. 2. OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LA FORMATION DE BACHELIER Ce cycle ouvre les étudiants aux valeurs qui fondent la discipline architecturale. Il leur permet d'acquérir les savoirs et méthodes indispensables au développement d'une pensée sur l'architecture et sa matérialisation, fondée sur la rigueur et la recherche active. La formation s'établit sur la reconnaissance de la complexité propre à l'architecture et sur une pédagogie qui la découvre progressivement et en profondeur. Au travers d'une pratique assidue du projet d'architecture, le cursus échelonne l'amplitude des enjeux posés et l'accroissement de la transdisciplinarité en une progression continue. Ce premier cycle vise une formation fondamentale et transdisciplinaire dans les différents champs convoqués par l'architecture par l'acquisition :
Luigi Snozzi [1] Extraits
… mon rôle d’enseignant, plus que de former des architectes brillants qui savent leur métier à la perfection, était de former des intellectuels critiques qui aient un sens éthique de la profession. C’est pour moi le premier devoir de l’enseignement. C’est la chose la plus difficile à transmettre, mais je me suis toujours dit que si l’on réussissait à transmettre cette conscience de notre rôle en tant qu’architectes, à l’avenir cet ancien étudiant, même s’il n’est pas un bon architecte, deviendrait un compagnon de route sur qui pouvoir compter dans les batailles pour l’architecture, et même dans les luttes hors de l’architecture.
[1] Luigi Snozzi, entretien avec Pierre-Alain Croset, dans Pour une école de tendances, Presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne, 1999, p. 20.
Les activités d’enseignement sont évaluées selon les règles en vigueur à l’Université (Règlement général des examens), à savoir des examens écrits et oraux, des travaux personnels ou collectifs, des présentations publiques de projets.
Des activités d’enseignement, notamment celles du projet d’architecture et du dessin, font l’objet d’une évaluation continue avec une seule cote globale. Ces évaluations continues prennent la forme d’évaluations partielles dont les séances sont organisées en dehors des périodes d’évaluation en session selon un calendrier spécifique qui est diffusé en début d’année académique. Ces évaluations se terminent obligatoirement en mai-juin. La cote globale obtenue fait l’objet d’une délibération en juin et, le cas échéant, elle est l’objet d’un report pour la délibération de septembre.
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20/04/2012
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