Le master en administration publique est un master international de l’UCL, membre du réseau EMPA (European Masters in Public Administration).
Les transformations récentes des structures et du rôle de l’État dans la société laissent apparaître de nouveaux enjeux et de nombreuses questions concernant la conduite de l’action publique, auxquels les cadres de la fonction publique sont confrontés chaque jour. Le master en administration publique y prépare au moyen d’une mise à disposition d’outils d’analyse et de solutions pratiques propres à assurer une gestion moderne et efficace du secteur public. Il adopte une perspective de gouvernance à niveaux multiples, accompagnée d’une forte dimension comparative dans l’analyse des dynamiques institutionnelles et des interactions entre acteurs publics et privés. De manière concrète, il forme l’étudiant à piloter et évaluer le changement dans les organisations publiques aux niveaux européen, fédéral, régional ou local.
Le master en administration publique a pour objectif de développer les aptitudes de l’étudiant à :
1. Traiter de manière autonome et rationnelle des problèmes complexes ;
2. Défendre des positions au sein d’arènes politiques de différents niveaux ; et
3. Rechercher les meilleures pratiques et tirer des leçons des expériences étrangères.
Il permet en outre à l’étudiant de développer ses aptitudes en matière de travail personnel de recherche, c’est-à-dire maîtriser par lui-même un questionnement conceptuel ou théorique dans un domaine de son choix, notamment dans le cadre du stage et du mémoire (cf. les finalités et les cours au choix).
En termes de débouchés professionnels, le master en administration publique prépare l’étudiant aux fonctions de direction et d’encadrement au sein des organisations publiques ou des organismes travaillant en collaboration étroite avec le secteur public (par ex. les partis politiques, les syndicats, les organisations professionnelles, etc.). Il offre également une préparation spécifique aux concours de la fonction publique (par ex. le SELOR).
L’étudiant est tenu de suivre l’ensemble des activités du tronc commun totalisant 70 crédits. En complément, il choisit une finalité spécialisée, comptant 30 crédits, ainsi qu’une série de cours aux choix proposés dans les autres masters de l'école des sciences politiques et sociales ou ciblés sur les aires régionales (par ex. la Belgique, l’Europe ou l’Asie), le perfectionnement linguistique, les cours de sciences religieuses ou les cours de droit international de la mondialisation pour atteindre les 120 crédits requis.
La première année du master se concentre sur l’enseignement approfondi du management des organisations publiques et de l’analyse des politiques publiques (25 crédits). Elle comporte également trois cours approfondis visant les autres domaines des sciences politiques (c’est-à-dire la politique comparée, les relations internationales et les études européennes) (15 crédits), tronc commun (40 crédits), ainsi que des cours au choix (20 crédits).
Au cours de la seconde année, l’étudiant suit le cours du tronc commun Comparative public policies (5 crédits), sa finalité (30 crédits), réalise son mémoire (20 crédits) et son stage (5 crédits). Le stage obligatoire est supervisé par un professeur du département et réalisé en lien avec le mémoire de fin d'études. Il est suivi en dehors des périodes de cours, par exemple au cours des mois d’été après la première année.
Les finalités spécialisées préparent à une insertion dans le milieu professionnel. Elles sont au nombre de trois :
La finalité spécialisée en management et évaluation des politiques publiques prépare aux carrières dans le secteur public belge. Elle offre une formation pluridisciplinaire aux métiers de l’action publique qui dispense une base solide en droit et économie publique, ainsi qu’en communication. Elle est axée sur le développement d’une expertise en évaluation des politiques publiques et la préparation aux concours de la fonction publique.
La finalité spécialisée en management et politiques européennes familiarise les étudiants d’administration publique avec les questions européennes dans les matières économiques, politiques et juridiques. Non seulement, elle les prépare aux concours européens, mais aussi à l’exercice de fonctions publiques nationales et régionales dans le domaine des affaires européennes et aux emplois disponibles à Bruxelles dans le secteur privé ou la représentation d’autorités publiques auprès de l’Union européenne.
La finalité spécialisée en politiques publiques et durabilité forme des cadres généralistes en gestion de l’environnement et des ressources naturelles qui soient sensibles à la dimension politique de ces sujets. Dans une perspective multidisciplinaire, elle prépare, plus largement, à l’intégration du développement durable dans les politiques sectorielles (par ex. transport, agriculture, aménagement du territoire).
Par ailleurs, le master en administration publique possède une dimension internationale reconnue. D’une part, il offre une série de cours en anglais et/ou en partenariat avec d’autres universités (par ex. la KU Leuven). D’autre part, il offre des opportunités très attractives de séjours à l’étranger (de préférence au 1e quadrimestre de la 2ème année du master). Dans le cadre du réseau EMPA, l’étudiant a la possibilité de compléter sa spécialisation (maximum 30 crédits de cours de finalités ou de cours au choix) dans des domaines pointus de l’administration publique au sein des meilleures universités européennes (cf. Mobilité et/ou internationalisation). Cette formation complémentaire est validée par un certificat joint au diplôme. D’autres échanges en Europe (Erasmus) et hors Europe (Mercator) sont également possibles (par ex. au Canada).
Formations doctorales accessibles : Ecole doctorale thématique en science politique ou autre école doctorale thématique agréée par le Graduate College en sciences politiques et sociales.
Le lancement d’un certificat en administration (politiques ou management) publique, à développer avec l’aide de l’IUFC, est à l’étude.
