· Modalités qui contribuent à favoriser l’interdisciplinarité :
Le Master ingénieur civil électricien offre une formation qui ouvre vers des domaines tels que l’informatique, les nanotechnologies, l’automatique, les technologies de l’information et de la communication. On notera que 15 crédits de cours obligatoires du tronc commun de la formation ELEC se situent dans le domaine de l’informatique, des mathématiques appliquées et de l’automatique (ce dernier aspect étant abordé au niveau du programme de bachelier pour les étudiants inscrits à la majeure en électricité).
Au niveau des cours au choix, la Commission de programme encourage les étudiants à élargir leur formation en choisissant des cours organisés par d’autres Commissions de programme. Ainsi la plupart des options proposées comportent des choix de cours à sigles MAPR, INGI, INMA, ou MATH.
On notera également qu’une dizaine de cours à sigle ELEC sont accessibles aux étudiants d’autres masters, à condition d’avoir suivi le cours d'introduction aux circuits électriques et électroniques ou le cours de compléments d’électricité.
· Variété de stratégies d’enseignement :
La formation proposée s’appuie sur une politique d’apprentissage actif combinant formation théorique, exercices, travaux pratiques et projets. On notera en particulier la présence d’un projet interdisciplinaire qui conduit les étudiants à concevoir, modéliser, réaliser et tester un système qui fait appel à l’ensemble des connaissances de la finalité spécialisée et qui complète l’approche par projet déjà mise en œuvre dans la majeure et la mineure ELEC au niveau du bac.
Il convient en outre de signaler que les travaux de fin d’étude proposés visent pour la plupart à intégrer les étudiants au sein des équipes de recherche de l'Institut.
De la sorte, les activités d’enseignement se nourrissent des activités de recherche et servent de pépinière au recrutement de chercheurs (il est fréquent qu’un travail de fin d’études serve de point de départ à un doctorat ou donne lieu à une publication ou communication à un congrès).
Suivant les cas les étudiants sont amenés à effectuer des travaux en groupe ou des travaux personnels.
· Diversité de situations d’apprentissage :
La diversité des situations d’apprentissage repose sur les synergies existant entre cours magistraux , travaux pratiques et projets via une approche basée sur une démarche du type modélisation – simulation – réalisation – validation expérimentale. Suivant les cas les étudiants sont amenés à effectuer des travaux en groupe ou des travaux personnels.
Dans certaines matières, l’e-learning permet aux étudiants de se former en suivant leur rythme et d’effectuer une expérimentation virtuelle.
Cette variété de situations aide l'étudiant à construire son savoir de manière itérative et progressive, tout en développant son autonomie, son sens de l’organisation, sa maîtrise du temps, ses capacités de communication. Les moyens informatiques les plus modernes (matériels, logiciels, réseaux) sont mis à la disposition des étudiants pour leurs travaux.
L’option spécialisée en Création d’entreprise suit une approche interactive et orientée vers le "problem-based" learning. Durant toute la durée du programme, les étudiants qui suivent cette option doivent réaliser des travaux de groupe par équipes pluridisciplinaires. Leur mémoire est conçu de manière interdisciplinaire afin de permettre à des groupes de trois étudiants, idéalement issus de facultés différentes, de travailler sur un projet de création d'entreprise.
Les activités d'enseignement sont évaluées selon les règles en vigueur à l'Université (voir le règlement des examens) à savoir des examens écrits et oraux, des examens de laboratoire, des travaux personnels ou en groupe, des présentations publiques de projets et défense de mémoire