Grâce à la couverture approfondie des différents domaines de la physique (optique, électricité, mécanique, physique quantique, physique des matériaux,...), cette formation ouverte et polyvalente prépare à une large gamme de métiers et de spécialisations industrielles, ainsi qu’à des activités de haute technologie comportant un aspect « recherche » affirmé. Elle repose sur un dialogue étroit entre représentation formelle des concepts de la discipline, utilisation des outils de simulation numérique pour comprendre les conséquences de ces représentations, et expérimentation par le biais de travaux pratiques. Durant son parcours, l'étudiant a de nombreuses occasions de pénétrer dans les laboratoires expérimentaux, de mettre en pratique son apprentissage formel, et d'utiliser les outils performants de la recherche dans ces domaines d'application. Un stage en entreprise ou dans un laboratoire de recherche en Belgique ou à l’étranger peut compléter cette formation.
Le programme de l’étudiant totalisera un minimum de 120 crédits répartis sur deux années d’études correspondant à 60 crédits chacune et comportant :
- un tronc commun de 53 crédits, comprenant un mémoire, des cours obligatoires, et des cours au choix d'intérêt général;
- une finalité spécialisée de 30 crédits;
- des cours au choix spécialisés, ou une ou des options (d'au moins 20 crédits chacune, à l'exception de l'option en gestion) choisies parmi les 8 options proposées par ce programme (options en nanotechnologie, en science des matériaux, en physique appliquée, en physique fondamentale, en modélisation numérique, en optique, en gestion ou en création de petites et moyennes entreprises).
Le travail de fin d’études est normalement réalisé en dernière année. Par contre l’étudiant peut, en fonction de son projet de formation, choisir de placer des cours en première ou en deuxième année dans la mesure où la séquence logique des cours le permet. Ceci est particulièrement le cas de l’étudiant effectuant une partie de sa formation à l’étranger.
Si au cours de son parcours académique antérieur, l'étudiant a déjà suivi un cours apparaissant dans la partie obligatoire du programme, ou une activité de formation réputée équivalente, il remplacera celui-ci par des activités au choix tout en veillant à respecter les prescrits légaux. Il vérifiera également que le nombre minimum de crédits exigés pour la validation de son diplôme ainsi que des options sélectionnées, en vue de leur mention sur l’annexe au diplôme, soit atteint.
Le programme ainsi constitué sera soumis à l'approbation de la commission des diplômes en chimie et physique appliquées, via un formulaire disponible sur le site web de la commission.
Masters complémentaires accessibles : les masters complémentaires en nanotechnologie et en génie nucléaire, une fois élaborés, seront des prolongements naturels du programme.
Formations doctorales accessibles : par sa composante de formation à et par la recherche, le master ingénieur civil physicien prépare aussi les étudiants à une formation doctorale. Les enseignants impliqués dans le master sont membres de l'école doctorale MAIN ("matériaux, interfaces et nanotechnologie"), qui pourra accueillir les étudiants désireux de prolonger leurs études par une thèse de doctorat.
L'Institut universitaire de formation continue (IUFC) a récemment élaboré des certificats d'université dans le domaine de l'ingénierie des matériaux (voir http://www.web-o-net.org/emailing/iufc/materiaux/). Ces certificats s'adressent aux adultes porteurs d'un diplôme de gradué, licencié/maître, ingénieurs civils ou industriels ou bio-ingénieurs. Le professeur Jacques Devaux est le responsable académique de ce dossier. Une révision de ces certificats sera effectuée sur base du nouveau programme proposé par le département MAPR.
