Au-delà du tronc commun de sciences politiques, la formation établit les fondements de l’analyse de la vie internationale afin de parfaire les connaissances politico-institutionnelles, historiques, économiques voire socio-anthropologiques de l’étudiant. L’analyse et l’interprétation des questions diplomatiques ou stratégiques s’enrichissent aussi des approches et des méthodes de la négociation internationale, de la théorie des relations internationales et de la FPA (Foreign policy Analysis).

Au terme de la première année du Master, le socle de connaissances atteint peut se diversifier soit en vue d’acquérir une compétence en matière de recherche en relations internationales, soit pour se préparer à la carrière internationale (diplomatie, fonction publique, organisations non gouvernementales-ONG) en développant une compétence spécifique dans l’étude de la scène internationale et de la résolution des conflits. Au cours de la seconde année, l’accent est mis sur la maîtrise de l’analyse au travers de nombreuses études de cas et dans des aires géographiques variées.

Quant à la finalité spécialisée en Espaces humanitaires, elle vise à mieux comprendre le contexte dans lequel se situent les interventions humanitaires grâce à un éclairage pluridisciplinaire permettant à l’étudiant de développer une meilleure compréhension et une capacité d’analyse des situations de vulnérabilité.

En outre, une finalité didactique est offerte aux étudiants qui se destinent à l’enseignement des matières politiques et internationales.

La liste des cours au choix se compose d’analyses régionales ou de perfectionnements linguistiques. Enfin, deux crédits sont alloués à la préparation du mémoire. Le choix argumenté de la question de recherche, un premier état bibliographique de la question ainsi qu’un plan provisoire du travail assorti d’un calendrier des étapes de sa réalisation sont exigés au terme de la première année.

Les différentes finalités représentent la moitié (30 crédits) de la deuxième année : finalité approfondie, finalité didactique, finalité spécialisée en Diplomatie et Résolution des conflits ou finalité en Espaces humanitaires.
L’élaboration et la rédaction du mémoire représentent 18 crédits. Enfin, l’étudiant(e) choisit encore, à raison de 12 crédits, des cours d’analyses régionales ou de perfectionnements linguistiques complémentaires à ceux pour
lesquels il/elle avait opté en première année.

• La finalité approfondie vise à perfectionner les aptitudes à la recherche en Sciences politiques et Relations internationales. L’accent y est mis sur des méthodologies approfondies, l’insertion dans des équipes de recherche, l’autonomie de l’apprentissage. Cette formation prépare spécifiquement à la recherche.
• La finalité en diplomatie et résolution des conflits prépare aux carrières internationales dans les secteurs publics ou privés par une étude ciblée de la scène internationale. La diplomatie et la stratégie des différentes puissances font l’objet d’analyses approfondies parallèlement aux techniques de négociation et de résolution des crises et des conflits. Un séminaire prépare spécialement aux fonctions internationales.
• La finalité spécialisée en espaces humanitaires vise à la construction d’une problématique de l’humanitaire sur une base multidisciplinaire.  Elle conjugue les perspectives juridiques, culturelles, politiques permettant l’analyse des situations nécessitant les interventions humanitaires. Elle permet également de faire le lien entre  situation d’urgence humanitaire et aide au développement.

Un séjour à l'étranger d'un quadrimestre est possible grâce aux financements Erasmus (large offre) ou Mercator.

Dans le cadre de l'Académie "Louvain", l'UCL et les FUCAM (Facultés universitaires catholiques de Mons à Mons) offrent, de façon concertée, les programmes de masters 120 crédits en sciences politiques, orientation générale et orientation relations internationales, et en administration publique.
L'étudiant peut choisir de suivre les cours de sa finalité dans l'institution partenaire et prétendre alors à un diplôme délivré conjointement par les deux institutions. Ces échanges sont facilités par des programmes et des horaires coordonnés.

Être titulaire d'un diplôme universitaire de premier cycle reconnu comme comprenant les crédits suivants :

• 35 crédits de cours en sciences politiques, dont les 4 cours suivants (ou leur équivalent) : POLS 1312 "Politique comparée" (5 crédits), POLS 1317A "Géopolitique et système international (1ère partie)" (5 crédits), POLS 1223 "Théorie des organisations et de l'action publique" (6 crédits), POLS 1323 "Institutions et politiques européennes" (4 crédits)
• 10 crédits de cours en méthodologie en sciences sociales
• 6 crédits de cours de langue anglaise tout en ayant atteint le niveau moyen dans cette langue.

Les cours non suivis sont ajoutés au programme de master (sans pouvoir dépasser un total de 15 crédits). Les équivalences entre cours sont soumises à l'approbation du responsable académique du programme.
Si le total des prérequis dépasse 15 crédits, l'accès au master est conditionné à la réussite d'une année préparatoire de maximum 60 crédits.

Variété de stratégies d’enseignement (y compris l’e-learning)
La plupart des enseignants sont formés aux NTIC (nouvelles technologies de l’information et des communications) et aux innovations introduites par l’IPM (Institut de pédagogie universitaire et des multimédias). Un travail d’équipe concerté est prévu chaque année pour harmoniser le rythme et les exigences des enseignements.
L’éventail géographique et disciplinaire des cours au choix est un gage d’ouverture et d’enseignement diversifié.
Les séminaires ont pour objectif d’encadrer les étudiants au plan méthodologique dans leur projet personnel de recherche ou de spécialisation

Diversité de situations d’apprentissage
Cours, séminaires, exercices, conférences, simulations de concours, apprentissage du travail en réseaux scientifiques, etc., en plus de l’ouverture à la pluridisciplinarité signalée ci-dessus.
La finalité spécialisée en Espaces humanitaires a pour vocation de développer une vision globale des crises dites humanitaires.  Cette approche est assurée par des enseignants relevant de champs scientifiques différents (sciences politiques, anthropologie, droit, développement). L'apprentissage de travail personnalisé ou en groupe est privilégié ainsi que le recours au e-learning.

• Matière par nature bénéficiant d'une attractivité internationale
• Structuration du programme établie de manière à attirer un public non belge
• Présence de quelques cours en anglais pour préparer les échanges d'étudiants et impact de la Chaire de réformes politiques, administratives et internationales, gage chaque année de la présence d'un professeur de renommée internationale pour des cours en français ou en anglais.
• Un séjour à l'étranger d'un quadrimestre est possible grâce aux financements Erasmus (large offre) ou Mercator. L'échange aura lieu de préférence la deuxième année à raison de 30 crédits.
• Volonté d'étendre la couverture Erasmus avec des programmes similaires avant l'ouverture du Master avec pour objectif principal un échange la deuxième année
• Importance accordée à la stratégie de communication en Europe à propos de ce programme
• Au-delà de l'accord général avec la KULeuven qui facilite déjà les échanges croisés ponctuels de cours, des contacts sont poursuivis en vue de dégager un accord sectoriel qui permettra :  1/ l'accessibilité croisée à des cours spécifiques, à concurrence de 15 Crédits ; 2/ l'accessibilité croisée à des blocs de cours formant des ensemble cohérents (par exemple : blocs d'area studies ; modules de séminaires méthodologiques ; .)

Autres initiatives :
Liens établis avec les doctorants et  les réseaux de recherches du Centre d'études des crises et des conflits internationaux - CECRI