Note du 29 juin 2020
Sans connaitre encore le temps que dureront les mesures de distances sociales liées à la pandémie de Covid-19, et quels que soient les changements qui ont dû être opérés dans l’évaluation de la session de juin 2020 par rapport à ce que prévoit la présente fiche descriptive, de nouvelles modalités d’évaluation des unités d’enseignement peuvent encore être adoptées par l’enseignant ; des précisions sur ces modalités ont été -ou seront-communiquées par les enseignant·es aux étudiant·es dans les plus brefs délais.
Sans connaitre encore le temps que dureront les mesures de distances sociales liées à la pandémie de Covid-19, et quels que soient les changements qui ont dû être opérés dans l’évaluation de la session de juin 2020 par rapport à ce que prévoit la présente fiche descriptive, de nouvelles modalités d’évaluation des unités d’enseignement peuvent encore être adoptées par l’enseignant ; des précisions sur ces modalités ont été -ou seront-communiquées par les enseignant·es aux étudiant·es dans les plus brefs délais.
5 crédits
22.5 h
Q2
Cette unité d'enseignement bisannuelle est dispensée en 2019-2020
Enseignants
Flament Christophe;
Langue
d'enseignement
d'enseignement
Français
Contenu
En 2017-2018, le cours sera consacré au commerce du blé à Athènes, depuis l'époque archaïque jusqu'à la fin du 4e s. av. notre ère.
Durant l'antiquité, le blé constitue la base de l'alimentation humaine. Son approvisionnement faisait toutefois l'objet de soins particuliers à Athènes durant l'époque classique, puisque cette cité ne produisait alors pas suffisamment de cette céréale pour nourrir l'ensemble de sa population. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que le commerce des céréales soit sans conteste l'activité commerciale la mieux documentée par nos sources.
Le cours se divise en trois parties. La première se penche sur les paramètres qui déterminaient le degré de la dépendance athénienne en blé importé : taille de la population, capacité de production du territoire attique, mais aussi une organisation économique particulière qu'Aristote qualifiait d'oikonomia attikè, c'est-à-dire une économie fortement tournée vers le marché et qui privilégiait les cultures jugées les plus rentables.
La deuxième partie plonge dans le monde du commerce frumentaire au 4e s. av. n. ère, en exploitant très largement les plaidoyers des orateurs antiques. Il sera ainsi question des routes commerciales et des bateaux, des commerçants et des autres personnes impliquées dans le commerce frumentaire (comme les armateurs ou les prêteurs), ainsi que les règles mises en place par la cité pour réguler ce commerce. On insistera alors sur le fait qu'il existait deux circuits d'approvisionnement parallèles : l'un était organisé par les autorités de la cité, l'autre était laissé à l'initiative des commerçants privés.
La dernière partie se penchera sur le commerce frumentaire à l'époque archaïque et au 5e s., deux époques pour lesquelles on dispose d'informations beaucoup moins nombreuses. On considère généralement que la situation était identique à celle du siècle de Démosthène. Pourtant, la comparaison, lorsqu'elle est possible, révèle qu'il en allait tout autrement.
Durant l'antiquité, le blé constitue la base de l'alimentation humaine. Son approvisionnement faisait toutefois l'objet de soins particuliers à Athènes durant l'époque classique, puisque cette cité ne produisait alors pas suffisamment de cette céréale pour nourrir l'ensemble de sa population. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que le commerce des céréales soit sans conteste l'activité commerciale la mieux documentée par nos sources.
Le cours se divise en trois parties. La première se penche sur les paramètres qui déterminaient le degré de la dépendance athénienne en blé importé : taille de la population, capacité de production du territoire attique, mais aussi une organisation économique particulière qu'Aristote qualifiait d'oikonomia attikè, c'est-à-dire une économie fortement tournée vers le marché et qui privilégiait les cultures jugées les plus rentables.
La deuxième partie plonge dans le monde du commerce frumentaire au 4e s. av. n. ère, en exploitant très largement les plaidoyers des orateurs antiques. Il sera ainsi question des routes commerciales et des bateaux, des commerçants et des autres personnes impliquées dans le commerce frumentaire (comme les armateurs ou les prêteurs), ainsi que les règles mises en place par la cité pour réguler ce commerce. On insistera alors sur le fait qu'il existait deux circuits d'approvisionnement parallèles : l'un était organisé par les autorités de la cité, l'autre était laissé à l'initiative des commerçants privés.
La dernière partie se penchera sur le commerce frumentaire à l'époque archaïque et au 5e s., deux époques pour lesquelles on dispose d'informations beaucoup moins nombreuses. On considère généralement que la situation était identique à celle du siècle de Démosthène. Pourtant, la comparaison, lorsqu'elle est possible, révèle qu'il en allait tout autrement.
Méthodes d'enseignement
Cours magistral
Modes d'évaluation
des acquis des étudiants
des acquis des étudiants
Examen écrit
Ressources
en ligne
en ligne
Diaporamas
Faculté ou entité
en charge
en charge
HIST
