Ce cours bisannuel est dispensé en 2015-2016, 2017-2018, ...
d'enseignement
en ligne
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Le cours suppose une connaissance au moins passive de l'anglais suffisante pour pouvoir lire des textes courants en philosophie des sciences humaines.
Chaque année, le cours privilégiera un thème particulier et veillera à présenter et à confronter différentes approches philosophiques de ce thème. Il s'attachera également à articuler l'étude du thème choisi à une réflexion sur les visées et les méthodes de la philosophie des sciences humaines.
d'apprentissage
Au terme du cours, l'étudiant devra être capable de traiter, d'une manière à la fois bien informée et personnelle, une question choisie dans le domaine de la philosophie des sciences humaines.
Au terme du cours, l'étudiant sera capable :
- d'utiliser les outils de la recherche en philosophie des sciences humaines ;
- de conceptualiser la question choisie ;
- de situer les réponses à cette question dans le cadre de l'histoire des concepts clefs en sciences humaines et des débats philosophiques contemporains entre les différentes approches et théories;
- d'intégrer dans la discussion philosophique de la question choisie les apports d'autres disciplines pertinents pour le traitement de cette question ;
- de développer une argumentation originale sur la question. de soumettre à une réflexion critique la méthode adoptée dans l'étude de la question choisie.
La contribution de cette UE au développement et à la maîtrise des compétences et acquis du (des) programme(s) est accessible à la fin de cette fiche, dans la partie « Programmes/formations proposant cette unité d’enseignement (UE) ».
des acquis des étudiants
Travail de 1,5 pages à réaliser à partir de la lecture d'un des textes marqués d'un « * » dans le portefeuille de lecture (1 page résumé du texte, ½ pages d'analyse critique). Présentation orale du travail au cours (obligatoire) lors de la séance du 3 ou du 10 décembre : 20% de l'évaluation.
Examen oral : interrogation sur les 8 textes indiqués d'un astérisque « * » et repris dans le syllabus (texte tiré au sort à l'examen). L'examen oral portera sur les résumés présentés lors des sessions des présentations orales et la capacité à situer l'argument du texte dans l'argument du cours : 80% de l'évaluation.
Format du travail de 1,5 pages :
* première page : 300 mots maximum. Brève intro avec le thème clef du fragment / éventuellement la thèse principale défendue. Ensuite présentation des arguments développés
* deuxième page : brève remarques critiques justifiées par un ou deux arguments (200 mots maximum)
Formats de transparents pour la présentation orale :
Trois transparents en power point à envoyer par email avant la présentation : MAX 50 mots par transparent. Premier transparent : titre du fragment et référence bibliographique du fragment. Deuxième transparent : Brève intro avec le thème clef du fragment / éventuellement la thèse principale défendue. Troisième transparent : arguments développés.
Le cours utilise une méthodologie interactive, qui requiert une participation active aux séances. Trois outils pédagogiques seront utilisés : (1) forum interactif sur lequel les étudiants enverront des brefs commentaires critiques par rapport à des brefs fragments de textes à lire avant les séances (le programme sera distribué au premier cours) ; (2) cours ex cathedra ; (3) Présentation et débats critiques sur les résumés des articles lors des séances de décembre.
Cours ex cathedra: 24 septembre ; 1,8,15,22,29 octobre ; 5,12, 26 novembre
Présentation et débats critiques sur les résumés des articles: 3, 10 décembre
Thème du cours pour l'automne 2015 :
« Hérméneutique critique des sciences contemporaines et transformation sociale »
La première partie du cours présentera une reconstruction des méthodologies principales des sciences de la nature, sociales et herméneutiques. A partir des textes de référence de Jean Ladrière, Helga Nowotny et Paul Ricoeur, les relations entre ces méthodes et l'ambition normatives des différentes sciences seront comparées et élucidées (comme le progrès par l'innovation, l'émancipation sociale et l'intercompréhension).
La deuxième partie confrontera de façon critique ces ambitions normatives à leur usage dans des contextes pratiques d'action. En adoptant la perspective anti-représentationaliste articulée par Richard Rorty, le savoir scientifique sera confronté à différentes formes de savoir non-formel qui jouent un rôle dans la pratique, comme la connaissance tacite (Karl Polanyi), les savoirs en usage (Chris Argyris), les savoirs opprimés (Paolo Freire) ou le savoir des praticiens (Andreas Reckwitz). Sur base de cette confrontation différents modes d'articulation entre le savoir scientifique ' qu'il soit de nature bio-physique, sociale ou herméneutique ' et les savoirs non-formels seront envisagé autour de l'idée de « recherche partenariale ».
La troisième partie, finalement, développera une application des partenariats entre acteurs sociaux et chercheurs envisagés sur la thématique du rôle de l'imaginaire sociale dans les théories de la transition écologique et sociale.
Les sciences empirico-déductives et herméneutiques
Ladrière, J. Les sciences de la nature. 1984. Dans : Articulation du sens, tome I. Les éditions du Cerf.
Nowotny, H., Scott, P., Gibbons, M. 2003. Repenser la science. Savoir et société à l'ère de l'incertitude. Editions Belin.
(*) Jerry W. Willis. 2007. Foundations of qualitative research. Interpretive and critical approaches. Sage. Ch3 and ch 4: pp. 67-141.
(*) Ricoeur, P. 1986. Qu'est-ce qu'un texte ? Expliquer et comprendre. Dans : Du texte à l'action. Essais d'herméneutique. Editions du Seuil, pp. 137-159.
Le rôle des savoirs non-formels (savoir tacites, savoirs opprimés, savoir des possibles effectifs de transformation sociale)
(*) Argyris, Ch. 2000. La causalité intentionnelle : expliquer, suivre et intégrer divers points de vue. In Ch. Argyris. Savoir pour agir, Dunod, Paris, pp. 257-294.
(*) Reckwitz A 2002 Towards a theory of social practices A development in culturalist theorizing
(*) Rorty, R. 1994. Objectivisme, relativisme et vérité. PUF (fragment)
Partenariats entre acteurs sociaux et chercheurs universitaires
VAILLANCOURT, Yves ( 2005), La démocratisation des connaissances : L'expérience des pratiques de recherche misant sur un partenariat université-communauté, Montréal, Cahiers du LAREPPS no 05-19, Laboratoire de recherche sur les pratiques et les politiques sociales (UQAM), 19 p.
(*) Dedeurwaerdere, T. (2013). Les sciences du développement durable pour régir la transition vers la durabilité forte (fragment)
(*) Daniel J. Lang. 2002 Transdisciplinary research in sustainability science: practice, principles and challenges. Sustainability Science vol. 7 (supplement 1), pp. 28-43.
Application : repenser l'imaginaire et la transformation sociale dans les théories de la transition
(*) Grin J., Rotmans J. and Schot J. 2010. Transitions to Sustainable Development. Routledge (fragment)
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