Autres excitants du SNC, drogues de synthèse
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Ce groupe de drogues consommées oralement, comprend essentiellement lacide lysergique diéthylamide (LSD), la phencyclidine (PCP), la psilocybine, la mescaline, la 3,4 méthylène-dioxy-méthamphétamine (MDMA) ou ecstasy, le ã­hydroxybutyrate et le ã-butyrolactone. Elles produisent des hallucinations auditives, visuelles, tactiles, associées à des distorsions de limage du corps. Ces effets peuvent être associés à des sensations danxiété, de panique.

Quel est le risque dévénement ?

À larrêt de laddiction

Ces substances nentraînent aucune dépendance physique ou psychique. Il ny a pas de risque de sevrage à larrêt de leur consommation. A la poursuite périopératoire de laddiction

Lintoxication au LSD ou au PCP entraîne une activation sympathique avec hypertension artérielle, tachycardie, mydriase, élévation de la température corporelle, qui dure une douzaine dheures, et peut conduire à un coma, des convulsions ou une overdose.

En dehors des troubles cognitifs et comportementaux, lintoxication aiguë par lecstasy peut entraîner la survenue dune hyperthermie maligne, dune coagulation intra vasculaire disséminée, dune hépatite fulminante, voire dun œdème cérébral avec convulsions consécutif à une hyponatrémie profonde.

Existe-t-il une interférence avec les médicaments de lanesthésie ?

Ces stupéfiants entraînent des effets sympathomimétiques, une dérégulation du système nerveux autonome, et font courir un risque de réaction cardiovasculaire exagérée aux stimulations adrénergiques.

Il est recommandé dutiliser avec précaution les vasopresseurs tels que léphédrine.

Proposer une stratégie darrêt, de maintien et/ou de substitution

Il ny a pas de risque de sevrage à larrêt de leur consommation.

Le traitement de lagitation entraînée par ces substances peut faire appel efficacement aux benzodiazépines (diazépam) ou aux neuroleptiques (halopéridol).

Proposer une technique danesthésie et danalgésie adaptée

Il existe une possibilité de complications vasculaires cérébrales.

Il est recommandé déviter les fortes variations de pression artérielle et de fréquence cardiaque lors de lanesthésie.

Il faut toujours penser quune hyperthermie peut survenir chez le consommateur decstasy, ce qui rend difficile le diagnostic différentiel dune hyperthermie maligne sous anesthésie générale.

Il est recommandé de se méfier et déviter si possible, lutilisation de la succinylcholine et des halogénés chez les patients aux antécédents dhyperthermie induite par le MDMA (ecstasy).

Les consommateurs decstasy peuvent développer des hyponatrémies profondes.

Il est recommandé de surveiller les apports hydriques et le bilan hydro­électrolytique.