- dérivé semi-synthétique avec une activité agoniste partielle µ (pour des doses de 0.1-10 mg) et un effet antagoniste ê (pour des doses de 16-32 mg)
- haute affinité pour les récepteurs è analgésique puissant de longue durée (6-8 h)
- malgré l’effet partiel µ, aux doses équipotentes à celles de la morphine, la dépression respiratoire sera la même MAIS non antagonisable par la naloxone è prudence ! (non recommandée pour l’analgésie postopératoire)
- peu de sevrage, d’où utilisé également dans certains cas pour la substitution opioide chez les toxicomanes (Subutex®,co SL à longue durée d’action >< Temgésic®,co SL)
!! la buprénorphine a une demi-vie pharmacologique qui varie en fonction de la dose et de la route d’administration : doses analgésiques 2-6h mais avec les hautes doses utilisées pour la substitution 20-70h. Problèmes possibles lors de la prise en charge postopératoire chez ces patients, notamment antagonisme des opiacés administrés, risque accru de dépression respiratoire non antagonisable…
Roberts & Meyer-Witting. Anaesth Intensive Care 2005 ; 33 : 17-25.