
Titre : | Délai entre deux frottis de dépistage du cancer du col utérin et caractéristiques des femmes présentant un délai court : étude dans le département de l’Isère (2019) |
Auteurs : | Caporossi A., Auteur ; C. Olicard, Auteur ; A. Seigneurin, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique (Vol. 67 n° 3, Mai 2019) |
Article en page(s) : | pp. 143-147 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectifs
En France, on recommande à toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans de pratiquer un dépistage du cancer du col de l’utérus par la réalisation d’un frottis au moins tous les trois ans. Cependant, certaines femmes ont recours au dépistage plus fréquemment. Dans cette étude, nous avons utilisé une approche automatique guidée par les données ( data-driven ) sans hypothèse issue de la science des données pour définir, puis caractériser la population de femmes qui sont dépistées plus fréquemment que recommandé. Méthodes Les données sont issues du programme de dépistage organisé du cancer du col du département de l’Isère. Nous avons rétrospectivement sélectionné les femmes âgées de 25 à 65 ans qui ont eu au moins deux frottis de dépistage au cours de la période de suivi (2011–2015). Nous avons utilisé une méthode de partitionnement automatique des données pour comparer la population de femmes surdépistées avec les autres populations. Nous avons ensuite réalisé une analyse descriptive de la population surdépistée en utilisant des méthodes univariée (test du χ2) et multivariée (régression logistique). Résultats À partir d’une population de 54 073 femmes, 10 000 patientes ont été aléatoirement échantillonnées. Dans notre analyse univariée, les femmes de la population surdépistée étaient significativement plus jeunes, faisaient moins partie des femmes ayant été invitées au dépistage organisé lors du frottis initial, étaient plus susceptibles d’être suivies par un gynécologue et avaient plus souvent un résultat de frottis inflammatoire que dans les autres populations. La localisation géographique de la patiente (zone urbaine ou rurale) n’était pas significative pour cette population. L’analyse multivariée a confirmé ces résultats. Conclusion Cette approche guidée par les données basée sur une méthode d’apprentissage non supervisée nous permet de caractériser plus précisément la population surdépistée. Ces données invitent à mieux communiquer en direction des femmes les plus jeunes et des médecins gynécologues pour rappeler l’intérêt d’un espacement conforme aux recommandations entre deux frottis normaux. Cette approche pourrait aider à améliorer la prévention et avoir un réel impact sur ce problème de santé publique |
Catalogueur : | RESOdoc |
Exemplaires (1)
Cote | Code-barres | Support | Localisation | Disponibilité |
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RESO J.21 | RE65681526 | Bulletin | RESOdoc | Consultation sur place Disponible |