Résumé :
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En Wallonie, 30 % des ménages avec enfant(s) sont des familles monoparentales. Plus d’un enfant sur quatre grandit dans ce type de famille (1 sur 3 en Hainaut). Le Hainaut est la province wallonne où la proportion des familles avec un seul parent est la plus élevée. Le risque de pauvreté subjective des familles monoparentales s’élève à 40,17 % en Belgique contre 23 % des autres familles. Les taux d’emploi et d’activité professionnelle des chefs de famille monoparentale sont plus faibles que les taux des autres familles. Les familles monoparentales ont non seulement plus de difficultés à accéder au logement mais en plus, leurs logements sont souvent de moins bonne qualité. En Wallonie, les familles monoparentales sont deux fois plus nombreuses que les couples avec enfants à déclarer avoir retardé ou renoncé à des soins ou des dépenses de santé. Ces différents domaines d’inégalités sont liés entre eux et engendrent des cercles vicieux. Ainsi, un emploi à temps partiel, avec un salaire faible rend difficile l’accès à un logement de qualité, ce qui peut avoir une influence sur la santé et l’accès aux soins, tant des enfants que du parent. Or, une mauvaise santé peut être source d’une incapacité de travail qui, si elle est de longue durée, peut elle même influencer les revenus de la famille. Comment rompre ce cercle vicieux d'appauvrissement et d'aggravation des inégalités sociales ?
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