Résumé :
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L’article propose une discussion sur la réduction de la majorité pénale de 18 à 16ans qui est un changement législatif en débat au Brésil. On part d’une contextualisation de l’époque actuelle, dans laquelle le modèle néolibéral et la scientifisation du malaise ont installé un mode de fonctionnement qui réduit l’horizon de l’altérité. L’auteure localise une construction sociale d’un ennemi commun à combattre et réunit les arguments juridiques, anthropologiques, sociaux et politiques qui éclairent la situation d’un adolescent délinquant. Plus spécialement, sera discutée la notion de responsabilité pénale, du modèle socio-éducatif brésilien et de l’idée de jeunesse. L’article conclut que, au-delà du manque de connaissance sur les mesures appliquées pour la sanction de l’acte en infraction du mineur, il s’installe une discursivité qui identifie le jeune comme une espèce de mal social, en enlevant la condition de réorientation de son projet de vie, encore non défini dans la traversée de l’adolescence.
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