Résumé :
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"Ce témoignage [""Opération anti-jeunes"" JDJ n° 313 pp. 3-4] est très précieux par sa description critique d'une opération de ""sécurisation"" qui semble en définitive provoquer plus d'insécurité - subjective - pour un bilan plutôt maigre (5 jeunes en possession de stupéfiants sur les 250 contrôlés et quelques couteaux). Se poser la question du cadre juridique d'une telle opération n'est pas aisé, sur la base d'un témoignage qui, par définition est partiel et subjectif. L'idée n'est donc pas d'émettre un jugement définitif sur sa légalité. Il s'agira, sans chiens renifleurs ni méthode particulière, de rechercher une base légale probable à ce type d'opération en passant rapidement en vue les principales conditions des contrôles d'identité et des fouilles. Ce sera aussi l'occasion de s'interroger brièvement sur une possible discrimination et le droit à la vie privée des personnes contrôlées, avant d'évacuer cette idée saugrenue (mais probablement induite par certains abus sur le terrain) selon laquelle il serait interdit de photographier les actions de la police."
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