Résumé :
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Dans le monde, plus de 130 millions de femmes ont subi une forme de mutilation génitale et 3 millions de filles sont exposées à des mutilations génitales féminines (MGF) chaque année. La Belgique est concernée par cette problématique au vu des migrations de familles provenant de pays où se pratique l'excision. La crainte d'une MGF entre dans le champ d'application de la Convention de Genève et peut intervenir lors d'une demande d'asile. Depuis 2001, la Belgique peut également poursuivre pénalement les auteurs de MGF. Si la loi pénale joue sans doute un rôle préventif ou dissuasif, aucune poursuite n'a cependant été engagée jusqu'à aujourd'hui. De la crainte des représailles de la famille à la détection et au signalement par les professionnels, les obstacles restent en effet nombreux.
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