Résumé :
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Dans notre société riche et industrialisée, il y a les familles qui dorment dehors avec des jeunes enfants, des parents qui ne trouvent pas de crèches pour leurs enfants et aussi des parents précarisés qui ne peuvent même plus y prétendre. La question de l'accueil prend ainsi des dimensions interpellantes. Toutes les initiatives qui permettent à des enfants et à des jeunes de compenser toutes ces inégalités dont ils ont souffert, comme les services d'accueil inconditionnel fonctionnant 24h/24, sont des initiatives heureuses qu'il faut encourager. Mais elles ne doivent pas venir compenser, en aval, ce qu'on aurait mal géré en amont. La gestion de la crise ne doit jamais nous écarter des causes qui la provoquent.
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