Résumé :
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"Une foule de corps en transe, une esthétique qui refuse à être un mouvement, des communautés qui rejettent les signes d'appartenance - sans panoplie, sans icône, sans mot d'ordre. Il y a aussi dans la fête techno un sentiment de communion, de fusion, la pulsation du corps et de la machine qui exclut le verbe...|La fête techno déplace le langage vers le corps, la mélodie vers la pulsation, l'instrument de musique vers la machine, le spectacle vers le danseur, la scène vers des lieux désinvestis-usines désaffectées, espaces ruraux. Pourtant, elle peine à se définir : entrer dans l'histoire ou y échapper ? Boîte de nuit ou espaces ouverts ? Faune urbaine et bourgeoise ou travellers, nomades en quête d'un mode de vie alternatif ? En être ou ne pas en être ?|La fête techno cristallise nombre de paradoxes, notamment ce désir ambivalent d'être ""tout seul et tous ensemble"", à l'heure où l'on parle d'une société à l'individualisme exacerbé et au déficit de communion et de sacré. Un doute identitaire du monde post-industriel."
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