Résumé :
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[…] L’importance prise par la virtualisation des objets et relations autorise des questions légitimes sur le développement du psychisme, la relation à l’autre, l’inscription dans la communauté humaine. On ne peut considérer autrement ce nouveau mode d’exercice de son moi propre que comme un facteur d’évolution, comme toute expérience humaine peut l’être par ailleurs.|Le rapport que nous entretenons avec le virtuel ressemble étrangement à une matérialisation des fantasmes, avec toute ses conséquences, comme le sentiment de toute-puissance, une pensée magique renforcée, en passant par les illusions perceptives et la multiplication des identités. Mais c’est aussi un nouvel espace de liberté d’action et d’expérimentation. [...]|Le virtuel engendre-t-il des difficultés ou troubles, ou ne fait-il que les révéler?|Quelle place la réalité virtuelle occupe-t-elle pour les générations nées avec ces outils technologiques? De nombreuses recherches commencent à se pencher sur la question et à en proposer des analyses qui montrent bien que, ici comme ailleurs, les usages pathologisants sont l’expression du mal-être du sujet, mais, pour le plus grand nombre, la multiplicité des expériences et relations autour de l’objet font la richesse et la singularité de chacun. [Extrait de l’introduction]
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